Un article publié par Slate.fr Publié le 13/01/2013 Mis à jour le 13/01/2013
La crise politique européenne est devant nous
Le non-éclatement de la zone euro ne signifie pas que la crise est terminée. Notre continent sera encore la seule zone du monde en récession cette année. Et la poussée du chômage est potentiellement explosive.
- Le symbole de l'euro sur la Banque centrale européenne, à Francfort. REUTERS/Kai Pfaffenbach -
La crise de la zone euro est derrière nous», a déclaré François Hollande à Oslo, il y a un mois. Propos hasardeux en ces temps imprévisibles... Mais, soit, le président français ne fait que relayer ce que nombre de dirigeants croient: les mesures prises cet été par la Banque centrale européenne et par le Conseil ont rétabli la confiance dans l'unité de la zone. L'Euroland ne va pas éclater, du moins dans un horizon prévisible, la Grèce conservera la monnaie unique et tous les autres pays faibles également.
Trois ans après le début de la crise des dettes souveraines, 2012 a été l'année du sauvetage monétaire de la zone euro. Mais rien n'est réglé sur le fond.
Les Européens sont toujours incapables de prendre les difficiles mesures pour sortir de leur marasme[1]. La zone euro a été la seule région en récession en 2012 et elle sera la seule en 2013. Les Etats-Unis se consolident et visent 2% de croissance cette année, la Chine maintiendra un 8%, le Japon restera positif. L'Europe continuera de subir un recul de son PIB au moins au premier semestre.
L'après est inconnu, mais la reprise éventuelle ne cesse d'être repoussée, de l'automne elle est maintenant attendue en fin d'année. Et, en 2014, le taux de croissance n'atteindrait pas 1%.....
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