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Après l’annonce du retrait d’Arcelor Mittal du projet ULCOS, la colère des salariés de plusieurs sites de l’entreprise monte d’un cran
Sur le site d’Arcelor-Mittal de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône), en solidarité, des camions d’approvisionnement ont été bloqués et une partie des ouvriers se sont mis en grève. Dans l’usine de Basse-Indre en Loire-Atlantique, un appel à la grève lundi prochain a été lancé par les syndicats contre le transfert d’une partie des activités vers le site de Florange inscrit dans l’accord signé entre le gouvernement et Mittal.
Ce matin la Commission européenne a annoncé que Mittal se retirait du projet ULCOS, au moins pour les années à venir, à cause de « difficultés techniques » non résolues. Ce projet était présenté par le gouvernement comme la possibilité de maintien de la sidérurgie à Florange et donc comme un espoir pour l’emploi sur le site. Cette annonce a été ressentie comme une nouvelle trahison par les salariés et leurs syndicats, après la signature de l’accord gouvernement-Mittal et le renoncement à la nationalisation de l’entreprise.
Politiquement, ce nouveau rebondissement crée des remous. Alors que Jean-Marc Ayrault assurait ce matin sur RTL que son équipe ne connaissait « pas de problème de personnes », la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienneman a demandé que « l’État reprenne l’affaire en mains et engage la nationalisation temporaire ». Le député de Moselle Michel Liebgott, reçu jeudi avec d’autres élus mosellans par le Premier ministre a fait part de son sentiment de se « faire entuber » par Arcelor Mittal.
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