Vote du budget en Grèce : les nouveaux sacrifices serviront d’abord à rembourser la dette
Depuis plusieurs mois les bailleurs de fonds (UE et FMI et BCE), exigeaient de la Grèce un ajustement budgétaire pour lui attribuer une tranche d’environ 31,2 milliards de prêts.
Le ministre grec des Finances, Yannis M. Stournaras a déclaré devant les députés : « Nous avons besoin de la tranche, car la situation des réserves de l’État est limite, le 16 novembre il faut rembourser des bons du Trésor de 5 milliards d’euros ». Devant le Parlement, dimanche soir il disait aux manifestants : « Aujourd’hui, nous demandons des sacrifices pour qu’il y ait de l’espoir pour les générations futures ».
Selon le site internet du journal allemand Der Spiegel, « la troïka s’attend à ce que 2 000 employés de la fonction publique soient licenciés d’ici à la fin de l’année. Et elle ne se contente plus de chiffres. Elle veut aussi les noms et les prénoms ».
Alexis Tsipras, qui dirige le parti de gauche radicale Syriza, est revenu sur le problème de la dette : « La dette n’est pas soutenable, seule Mme Merkel le croit ». Il a renouvelé sa proposition d’un « effacement de dette avec clause de croissance ».
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