Un « pacte social » de flexibilité a été signé chez Renault-Espagne
L’accord prévoit que les salaires augmenteront de la moitié de l’inflation annuelle et inclut la possibilité d’un paiement lié aux objectifs de l’entreprise. Il ajoute une journée par an de travail obligatoire en 2014 et deux autres, à négocier par la suite. Il crée un nouveau type de contrat d’embauche d’une durée de 18 mois, accordant un salaire équivalent à 72,5% de celui d’un ouvrier qualifié. Il autorise l’organisation dans toutes les usines d’un roulement permettant d’assurer la production sept jours sur sept, laissant cependant aux travailleurs la liberté d’y participer ou non.
En compensation, 800 postes d’intérimaires seront transformés en CDI en 2014-2016 et certains avantages sociaux améliorés (chèque-garderie, congé doublé à la naissance d’un enfant, aide aux parents d’enfants handicapés).
En France, lors de sa conférence de presse de mardi dernier, le président François Hollande a appelé les partenaires sociaux à s’entendre sur « un compromis historique ». Renault déclare, pour sa part, que si des accords de compétitivité sont signés en France avec les syndicats, la firme « pourrait s’engager à ne pas fermer d’usines » dans notre pays, en dépit d’une conjoncture défavorable.
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