mercredi 14 novembre 2012

Hollande « à marche forcée » sur la dette et pour un « compromis historique » patronat-syndicats


Hollande « à marche forcée » sur la dette et pour un « compromis historique » patronat-syndicats

ma boussole cest la justice
s'informerLe chef de l’État François Hollande a dit hier dans une conférence de presse la situation est grave, et qu’il entend être jugé sur la baisse du chômage sur la durée de son quinquennat.
Il a rappelé son choix d’un « désendettement à marche forcée », mais « sur la base de la justice ». Il a longuement présenté le pacte de compétitivité issu du rapport Gallois : aides aux exportations décidées pour 99% au niveau régional, crédit d’impôt de 20 milliards pour les entreprises et hausse de TVA au 1er janvier 2014, qui sera plus juste avec une restructuration des taux a affirmé le président qui a ajouté que, pour la hausse de CSG, c’est la discussion des partenaires sociaux qui en décidera.
Il s’est adressé aux syndicats pour souligner que, si le contrat de génération a été signé par tous les syndicats, « la plus importante négociation, c’est celle sur la sécurisation de l’emploi ». « J’appelle toutes les organisations syndicales et les employeurs à nouer et conclure ce compromis historique », a-t-il lancé pour invoquer un objectif général : « Ensemble nous devons faire nation, c’est à dire faire bloc ».
Dans les autres domaines, le chef de l’État a dit qu’une loi bancaire allait être soumise au parlement, que le rapport Jospin sera repris après discussion avec les forces politiques, que le mariage ouvert à tous serait débattu fin janvier et que le droit de vote pour les étrangers au municipales ne réunissant pas la majorité des trois cinquième nécessaire, il faut d’abord la rechercher.
filet pointilles gris

A lire dans Informations Ouvrières du 15 novembre : la » justice » selon Mr Hollande .
« Ma seule boussole, c’est la justice », a en effet lancé François Hollande lors de sa conférence de presse à l’Elysée. Mais quelle justice, souligne Informations Ouvrières,  y a-t-il à faire
pleuvoir des dizaines de milliards d’euros sur les patrons (…),  à augmenter la TVA, payée par les travailleurs, pour financer ces largesses accordées aux patrons(…),  à programmer des coupes sans précédent
dans les services publics (…),  à ouvrir la voie à la destruction des bases mêmes de la Sécurité sociale »
La droite et les patrons applaudissent au pacte de compétitivité du gouvernement titre également notre journal qui indique : « Chose stupéfiante : le quotidien patronal Les Echos ordonne sans ménagement à l’UMP de se taire« 
Catégories: POLITIQUE

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