jeudi 8 novembre 2012

Des négociations entre l’État et La Poste s’ouvrent sous le signe du retour sur investissement pour les actionnaires


Des négociations entre l’État et La Poste s’ouvrent sous le signe du retour sur investissement pour les actionnaires

La poste et ses actionnaires
s'informerLes organisations syndicales de La Poste ont demandé, mardi, dans une lettre ouverte au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, à être « étroitement » associées aux négociations sur le futur contrat de service public 2012-2018 entre l’État et le groupe.
Quatre groupes de travail seront consacrés aux missions d’intérêt général de La Poste : distribution du courrier, accessibilité territoriale, acheminement de la presse et accessibilité bancaire. Pour les syndicats, l’État et les dirigeants « ont emmené La Poste dans la plus grande crise sociale qu’elle ait connue ». Une allusion aux suicides de postiers en 2012.
La Poste en France a été transformée en 2010, selon les directives découlant des traités européens. Elle signe dorénavant avec l’Association des maires de France et l’État, un contrat de présence postale territoriale. Son sitesignale que  « le Groupe La Poste, c’est aujourd’hui plus de 250 sociétés rassemblant 260 000 collaborateurs ». Son « défi industriel » est de « moderniser l’outil de production » et l’objectif de son plan « Ambition 2015 » de doubler sa marge pour « offrir un retour sur investissement à nos actionnaires ».
Le mensuel des maires ruraux de France (février 2012) dénonce le démontage de boîtes à lettres qui ne reçoivent « que peu de courrier ». Il cite le président de La Poste : « Le coût de la solution partenariale [Agence Postale Communale ou Relais poste] est par définition inférieur à celui d’un bureau de poste auquel elle se substitue ». Ce qui dégage des fonds, CQFD, ironise le bulletin.

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