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vendredi 8 août 2025

PALESTINE - GAZA - la CISJORDANIE - Stoppons le désastre génocidaire en phase terminale ! Arrêtons les assassins ..Vendredi 8 août 2025

 

                       



                       
Deux nouveaux éléments de langage sont apparus hier : l’État d’Israël ne va pas « occuper » Gaza, mais en « prendre le contrôle ». Il « ne veut pas garder » ni gouverner Gaza, mais « la remettre aux forces arabes ».
Israël, c’est comme le joueur qui réécrit les règles à chaque tour et accuse les autres de tricher. Comme le skinhead de l’école, qui dévaste les classes et fracasse les crânes de ses camarades pendant que les surveillants regardent ailleurs et que les profs lui donnent la meilleure note. Israël maquille ses coups de force, mise sur le fait accompli et refuse d’assumer ses actes. Il occupe 75% de Gaza, mais il rejette la responsabilité de tout ce qui s'y passe sur un Hamas devenu l'ombre de lui-même. Il ne veut pas qu'on parle « d'occupation » pour éviter d'endosser le rôle de l’occupant et la responsabilité de nouveaux crimes de guerre.
Mais il n’y a pas plus de « guerre » qu’il n’y a de « forces arabes » prêtes à gérer Gaza. Il y a un État colonial engagé depuis des décennies dans la conquête de territoires et qui, depuis 672 jours, transforme les villes en déserts et déplace méthodiquement les populations en préparant leur déportation.
Il y a déjà 61.000 victimes, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza, que des études considèrent comme étant sous-estimés d’environ 40%, et qu'Israël conteste sans jamais fournir les siens.
Il y a des causes de plus en plus variées à ces décès. Aux missiles largués sur des maisons et aux explosions ciblées par drones, se sont ajoutés le manque de soins et d'eau, la malnutrition, les tirs de snipers dans les files de la Gaza Humanitarian Foundation, les maladies liées à la pollution et à la concentration de centaines de milliers de personnes dans quelques dizaines de kilomètres carrés... Et désormais, les bagarres au couteau pour un sac de farine, les largages « d'aide humanitaire » et les camions de vivres qui écrasent des affamés…



L'occupation est un nouveau coup destiné à forcer l'enlisement. « Je veux que le monde s’ennuie de Gaza », répète Netanyahu selon des journalistes.
Mais deux millions d'êtres humains sont encore vivants, et une petite part d'immeubles encore debout. Aux portes de Gaza, il y a de la nourriture, de l'eau, du carburant et des produits médicaux. Et un système d’aide internationale qui, jusqu’en mars, assurait encore un minimum de soins et de dignité, et ne demande qu’à reprendre.
Il n'y a pas de « guerre ». Il y a un massacre. Et un assassin, qu'il faut empêcher de commettre ses prochains faits accomplis.
(Photo : Gaza City, le 7 août 2025)



                          


                          


                          



                                                   


                        

Le 7 octobre 2023, environ 800 civils israéliens ont été tués.
Ce nombre avait d’abord été surestimé de 200 par Israël, parce que plusieurs centaines de cadavres carbonisés comprenaient en réalité des Israéliens et des Gazaouis entremêlés. La cause de cette erreur initiale est un indice sur la façon dont ces personnes ont été tuées et par qui. Des photos nous indiquent notamment que des dizaines de voitures d’Israéliens garées à proximité de la rave-party ont été incendiées avec leurs occupants par des missiles tirés depuis des hélicoptères Apache, selon la directive « Hannibal » de frapper indistinctement Gazaouis et Israéliens, même au prix de morts israéliens. De nombreux morts de la rave-party (plusieurs centaines ?) sont imputés à tort par Israël au Hamas.
Un commandant des forces aériennes israéliennes a par ailleurs révélé que 70 véhicules fuyant vers Gaza chargés d’otages ont également été pulvérisés par des missiles d’hélicoptère Apache, toujours selon la même directive « Hannibal ». Les civils israéliens tués à bord des véhicules fuyant vers Gaza sont eux aussi imputé à tort par Israël au Hamas.
Des témoignages (comme celui de Yasmin Porat) rapportent encore que la « libération » des kibboutz s’est faite au prix d’otages tués par l’armée israélienne (dont témoignent les photos de bâtiments détruits à l’arme lourde). Un certain nombre d’habitants des kibboutz tués sont encore imputés à tort par Israël au Hamas.
On a rapidement su encore que les allégations de « bébé décapitées », de « femme enceinte éventrée » ou de « viol de masse » étaient imaginaires, inventées de toute pièce. Des mensonges cependant relayés au plus haut niveau et répétés par Nétanyahu ou Biden, permettant de justifier aux yeux de l’opinion publique israélienne et internationale une riposte militaire disproportionnée et dévastatrice – dont le mobile réel était la dévastation du territoire pour le rendre inhabitable, le dépleupler et l’intégrer au Grand Israël rêvé de longue date par les nationalistes. Les combattants du Hamas, dont certains ont tué des civils, avaient du reste pour objectif militaire non pas de massacrer ou violer qui que soit mais ramener le plus grand nombre possible d’otages vivants à Gaza afin de pouvoir les monnayer.
On sait aujourd’hui que l’imputation au Hamas des 800 civils tués le 07-10 est fausse, mensongère, sans pour autant encore savoir combien de civils ont été tués par les combattants gazaouis, et combien par l’armée israélienne.


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