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dimanche 24 octobre 2021

Sonia, aide-soignante : "depuis mars 2020, on n'a affaire qu’à la répression" - Dimanche 24 octobre 2021

 

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Sonia, aide-soignante : "depuis mars 2020, on n'a affaire qu’à la répression"

 Publié le 24/10/2021 à 19:32
"Je voudrais dire à monsieur Véran : il vaut mieux se taire que de dire des bêtises."
F. Froger / D6
Auteur(s): FranceSoir

Cet espace d’opinion permet la libre expression des idées et d’engendrer le débat. Les articles et vidéos publiés dans cette rubrique peuvent parfois ne pas faire consensus, en savoir plus →

"Je voudrais dire à monsieur Véran : il vaut mieux se taire que de dire des bêtises" : Sonia est aide-soignante et porte-parole des "Blouses blanches", un collectif initié après l’allocution du 12 juillet du président de la République. Une femme au combat qui lutte pour aider certains de ses collègues aujourd’hui suspendus et sans salaire, suite à leur refus de se faire vacciner.

Aide-soignante dans un hôpital du nord des Yvelines, Sonia avait accepté de témoigner dans le documentaire "Liberté", de Magà et Ariakina Ettori, un film qui  a "servi à libérer la parole des soignants", insuffisamment invités dans les grands médias, selon elle, pour témoigner de la réalité de leurs conditions de travail. Elle annonce une suite, "les Enfants de la liberté", qui se monte avec l'appui d'une campagne de financement participatif.

Depuis le 15 septembre et l’obligation vaccinale pour les soignants, Sonia et certains de ses collègues accompagnent ceux qui sont suspendus et sans salaire. Cet accompagnement des soignants du libéral, du privé et du public s’effectue à plusieurs niveaux ; des démarches administratives, judiciaires aux collectes alimentaires, Sonia n’hésite pas à en appeler à la solidarité de la population pour aider ceux qui sont en grande difficulté.

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Attachée à la liberté, elle défend le droit de choisir ou pas de se faire vacciner. Sa connaissance de la durée normale de fabrication d’un vaccin - entre 6 et 8 ans - l’amène à dénoncer le manque de recul sur les vaccins imposés aujourd’hui à la population. 


Il existe des alternatives à la vaccination, nous dit celle qui, touchée par la covid-19 en mars 2020, transportée à l’hôpital dans un état grave après avoir reçu pour seule médication du Doliprane et de l’Augmentin, finit par être soignée avec de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, un protocole dont elle dit qu’il lui a sauvé la vie. 

Mais c’est également comme mère que Sonia vient témoigner. Dénonçant la propagande qui sévit dans tout le pays, elle s’inquiète de la pression qui s’exerce sur les enfants. Publicité, fausses informations, violation du consentement éclairé, destitution de l’autorité parentale, tout a été fait pour amener les enfants à accepter un vaccin dont elle rappelle, en les énumérant, les possibles effets secondaires graves. 

Au-delà de l’obligation vaccinale, Sonia revient sur son engagement dès le début de l’épidémie avec la création d'une association dédiée à la jeunesse des quartiers populaires. Cette association offre plusieurs services pour aider les jeunes et leurs familles en proposant notamment un soutien pour les jeunes déscolarisés par la mise en place d’études et l’aide aux devoirs. L’objet de l’association est également de venir en aide à des familles endettées de plusieurs milliers d’euros après que leurs enfants ont reçu des amendes pour non-respect du confinement.

Alerter, tenter de trouver des solutions à ceux qui connaissent des conditions d’existence difficiles, que ce soit pour ses collègues ou l’enfance en danger, telle est la mission de Sonia aujourd’hui, une autre manière d’apporter du soin pour celle qui a toujours eu le souci de l’autre et témoigne dans cet "Entretien essentiel" avec sa sensibilité.

Voir aussi : « Liberté » : le film manifeste de Magà et Ariakina Ettori contre le passe sanitaire

Et la suite qui s'annonce :

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