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mercredi 28 octobre 2020

La santé avec Pure Santé Covid : vous n’êtes pas responsable


 La santé

Covid : vous n’êtes pas responsable

Chère lectrice, cher lecteur,

Ce soir, notre Président annoncera de nouvelles mesures (et un possible reconfinement).

Apparemment, les autorités sont à nouveau dépassées par la situation, comme au printemps dernier.

Je ne vais pas revenir sur la pertinence de toutes les mesures qu’on nous impose depuis le début de l’année : confinement, port du masque, quarantaine, traçage, couvre-feu, etc.

En revanche, ce qui me choque, c’est la manie qu’a le gouvernement de remettre systématiquement la responsabilité… sur nous, les citoyens.

À les entendre, si la situation est aussi catastrophique aujourd’hui, c’est de notre faute.

Vous l’aurez sans doute remarqué : depuis le début de la crise, nos dirigeants nous traitent comme des enfants.

Ils nous disent quoi faire (pour notre bien, évidemment).

Ils « grondent » les personnes qui ne respectent pas les règles, à coups d’amendes salées, ou même avec des mesures répressives.

Ils nous font culpabiliser : selon eux, la deuxième vague aurait été causée par notre relâchement durant l’été[1].

Mais en réalité, si on nous impose toutes ces mesures aujourd’hui, c’est parce que nos autorités n’ont pas été capables de se préparer à l’épidémie.

La première fois, en mars, passe encore… Mais une seconde fois, alors que nous savions à quoi nous attendre, ça commence à faire beaucoup.

Depuis le début de la crise, nos autorités sont à chaque fois dans la réaction. Mais quand on réagit à quelque chose, on est forcément en retard.

Et c’est à la population ensuite de « sauver les meubles », en se confinant par exemple. C’est à nous d’assumer la responsabilité de la situation quand cela s’aggrave. Vous remarquerez d’ailleurs que nous n’avons reçu aucun conseil de prévention (par exemple pour renforcer notre immunité).

Et surtout, cela fait des années que la situation en hôpital est précaire et que les unités de soins sont saturées. En 2012, le taux d’occupation moyen des services de réanimation était déjà de 87 %[2]. Et je parle du taux moyen, alors imaginez en période de grippe ! Cela fait des années aussi que les conditions de travail du personnel soignant se dégradent[3].

Ce n’est pas un hasard si les pays qui possèdent les meilleurs systèmes de soins s’en sortent aujourd’hui très bien, sans mesures coercitives.

En avril, j’avais écrit une lettre sur le Japon, qui possède sans doute le meilleur système de santé du monde, et que je vous invite à lire ou relire ici.

C’était il y a six mois, mais ça reste totalement d’actualité.

Le Japon est l’un des pays au monde qui dépense le plus pour la santé de sa population[4].

C’est le pays qui dispose du plus grand nombre de lits en soins intensifs par habitant, mieux encore que la Corée du Sud ou l’Allemagne, avec 8 lits en soins intensifs pour 1000 habitants (7 en Corée du Sud, 6 en Allemagne, et seulement 3 en France)[5].

Et là-bas, le nombre de décès est pratiquement nul depuis le mois de juin. Pas de deuxième vague en vue… Et cela sans confinement, fermeture des restaurants ni masque obligatoire en plein air.

En France, on dirait que nous n’avons pas appris de nos erreurs. Pour améliorer les conditions de travail en hôpital, certains soignants ont été augmentés… de 90 euros par mois[6]. C’est presque insultant !

Pire encore, les dirigeants ne reconnaissent même pas leurs erreurs (il suffit de voir leur attitude par rapport au masque, d’abord déconseillé, puis obligatoire).

Ce soir, le Président nous demandera probablement encore de faire des efforts supplémentaires :

« Respectez les mesures, ne sortez pas de chez vous, évitez de voir vos proches, faites-le pour le bien de la communauté, etc. »

Tout cela est très bien, mais gardez en tête que nous ne sommes pas responsables de la situation actuelle. Notre système de santé est malade depuis longtemps.

Je ne cherche pas à critiquer la stratégie de notre gouvernement. Il fait du mieux qu’il peut, avec les moyens dont il dispose aujourd’hui.

Mais je regrette qu’il n’assume pas ses limites et ses faiblesses, et remette la faute sur les autres (nous).

Alors quand vous entendrez le discours du Président ce soir, ne le laissez pas vous dire que vous êtes responsable de cette crise.

Ne culpabilisez pas. Je le répète : ce n’est pas de notre faute.

Amicalement,

Florent Cavaler

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Pour consulter les sources : rendez-vous ici.

 
 

Je m’appelle Florent Cavaler et je suis rédacteur en chef de la revue Révélations Santé & Bien-Être.

Ma mission est de vous aider à prendre en main votre santé, en vous montrant qu’il existe une autre voie que celle de la médecine médicamenteuse… une approche globale, naturelle et personnalisée.

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