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mercredi 28 octobre 2020

Confinement : l’OMS met en garde le 28.10.2020

 

Jean-Marc Dupuis - Santé Nature Innovation

Confinement : l’OMS met en garde

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans la confusion générale au sujet du Covid, il faut rappeler que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne recommande le confinement que comme solution de dernier recours :

« Le seul cas où nous pensons qu'un confinement est justifié, c'est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l'ensemble, nous préférons ne pas le faire », a déclaré le Dr David Nabarro, un des six envoyés spéciaux de l'OMS pour le Covid-19 [1].

Le Dr David Nabarro a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d'utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du virus.

Les ruines, faillites, destructions massives d'entreprises, d'emplois, vies humaines, investissements, provoqués par le confinement aboutissent à tuer beaucoup plus de personnes qu'à en sauver, estime-t-il.

Les pays riches qui confinent ne se contentent pas de se ruiner et de détruire des millions d'emplois sur leur territoire.

Ils détruisent encore plus d'emplois et ruinent des millions de personnes dans les pays pauvres. Car, en cas de confinement, nous cessons de commercer avec toutes sortes de gens qui dépendent de cela pour survivre au quotidien.

Doublement de la pauvreté mondiale, en un an !

Le Dr David Nabarro évoque un doublement de la pauvreté mondiale, en un an, à cause des mesures de confinement.

C'est la plus grande catastrophe qui ne soit jamais arrivée dans l'histoire :

«  Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier (...). Regardez ce qu'il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d'ici l'année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au minimum un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l'école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre  », explique David Nabarro.
 
«  Il s'agit en fait d'une terrible catastrophe mondiale épouvantable  », a-t-il déclaré. «  Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde: Cessez utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres  ».

L'égoïsme des pays riches

Mais ses appels doivent bien être complètement ignorés dans les pays riches.

Chez nous, on n'a que faire des pauvres, qu'ils se trouvent sur notre sol ou dans les autres pays.

La Suisse n'a pas hésité à dépenser près de 18 milliards d'euros contre le Covid durant la première vague, ce qui représente la somme hallucinante de 10 millions d'euros par décès  (il y a eu environ 1800 morts du Covid dans le pays ).

Mais la France, pays pourtant moins riche à la base, a fait encore plus fort : la facture de la première vague a été évaluée à 500 milliards par Emmanuel Macron, soit 15 millions d'euros  par décès (30 000 décès).[2] Même pour ces pays très développés, il s'agit d'un coût colossal. Il va peser de façon dramatique sur les classes laborieuses et les jeunes générations qui vont devoir assumer cela dans les années qui viennent, sans compter toutes les dépenses supplémentaires engagées avec les nouvelles mesures qui vont être prises prochainement.

La presse annonce pourtant un "bain de sang" social dans nos pays. Ce bain de sang, n'ayons aucun doute à ce sujet, se traduira bel et bien par des restrictions de soin dramatiques qui vont faire des morts en grande quantité dans les années à venir, tant la richesse nationale est en train de fondre, accélérant notre pays dans la voie de la paupérisation. Il est donc absolument faux de prétendre que l'on est en train de sacrifier l'économie pour sauver des vies, comme on le lit partout dans la presse.

C'est l'inverse, exactement : sacrifier l'économie, c'est provoquer des souffrances et des morts en grand nombre dans un système de santé déjà en déficit avant la crise, mais qui sera en ruine dans quelques mois et années parce qu'il n'y aura tout simplement plus de quoi le financer correctement. Et il en ira de même pour l'éducation, la culture et, plus grave encore, l'environnement car nous n'aurons plus l'argent pour financer les urgentes mesures de protection de la nature, qui sont extrêmement coûteuses.

Nous redécouvrirons certains problèmes que connaissent tous les pays pauvres actuellement, où l'environnement est massacré, étant le cadet des soucis des dirigeants comme de la population qui n'ont tout simplement pas les moyens de pouvoir s'inquiéter de l'avenir :

Scènes courantes dans le pays pauvres, qui n'ont souvent pas les ressources financières nécessaires même au traitement des ordures, et encore moins à l'application de normes environnementales.

Des millions d'enfants vont mourir

Le Covid ne tue pas les jeunes directement ; par contre, des millions d'enfants sont déjà frappés par les mesures anti-Covid.

Le Dr Nabarro estime en effet que les mesures contre le Covid sont en train de provoquer au minimum un doublement de la malnutrition des enfants dans le monde.

Dans les pays riches, quelques millions - ou même milliards - en moins, n'impliquent pas encore, directement, de cadavres dans les rues.

C'est autre chose dans les pays pauvres. Selon la Banque Mondiale,  700 millions de personnes dans le monde vivent avec moins de 2 dollars par jour. Une baisse même minime de revenu n'entraîne pas alors de «simples» difficultés passagères: c'est la différence entre la vie et la mort !!

Mort de malnutrition, mort d'épuisement, mort d'infections qui auraient pu être soignées pour quelques euros. C'est le triste sort qui attend de dizaines de millions d'enfants, qui pour la plupart ne seront pas évoqués, ni même décomptés au journal de 20 heures.

Mais peu importe.

Nos experts s'en moquent - et pour cause : ils ne risquent rien personnellement

Chez nous, les spécialistes, les experts, les professeurs, les épidémiologistes, se bousculent au portillon pour appeler au reconfinement.

Sans complexes.

Avec la douce certitude d'être des héros de la nation, il faut remercier, décorer, pour avoir sauvé des vies.

Qu'ont-ils à perdre à réclamer des mesures fortes, des moyens supplémentaires ?

Rien.

Strictement rien.

Il ne peut que gagner de la célébrité, des promotions, des budgets supplémentaires.

Tous vivent bien au chaud dans les bureaux des hôpitaux publics (pas auprès des malades !), les universités, les instituts de recherche financière par l'État. Les plans sociaux, les licenciements, les faillites, les bons de rationnement, et a fortiori la famine, n'existent dans leur univers que sous forme de vagues concepts qui n'existent que dans des livres, et qui n'arrivent qu'aux autres.

Ils peuvent, en toute sécurité, avec des airs compatissants, tirer la «sonnette d'alarme». Inciter à des mesures radicales dont les conséquences négatives ne frapperont, justement, que «les autres». Eux ne risquent pas de perdre leur emploi !

Et une fois la crise terminée, ils s'attribueront uniquement, bien sûr, le mérite des décès évités. Les dommages collatéraux, ce sera aux autres de gérer.

Quant à la logique qui consiste à estimer que faire gagner quelques années à un Occidental justifie de faire mourir un enfant dans un pays pauvre, ne cherchez pas, il n'y en a pas.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : le Dr Nabarro n'est pas le seul scientifique à s'opposer au confinement. Près de 35 000 scientifiques et praticiens de médecine ou de santé publique ont signé la Déclaration de Great Barrington qui stipule que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme ».

Parmi les premiers signataires associés au Dr Martin Kulldorff, professeur de médecine à l'université de Harvard, biostatisticien et épidémiologiste spécialisé dans la détection et la surveillance des épidémies de maladies infectieuses et dans l'évaluation de la sécurité des vaccins ; le Dr Sunetra Gupta, professeur à l'université d'Oxford, épidémiologiste spécialisée dans l'immunologie, le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses et le Dr Jay Bhattacharya, professeur de l'université de Stanford, médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en politique de santé publique, spécialisé dans les maladies infectieuses et les populations vulnérables.

Je vous invite à lire cette déclaration en français ici : https://gbdeclaration.org/la-declaration-de-great-barrington/

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