Je ne comprenais pas. Comment était-ce possible!
A l'école, on nous apprenait que des policiers avaient raflé des enfants, des femmes, des hommes parce que juifs, que des gens dénonçaient leur voisin à la police, qu'un Etat avait organisé la discrimination, que des publicités étaient diffusées dans les salles de cinéma pour dire que le juif était ceci, était cela, qu'il était un danger pour le pays, qu'il fallait le chasser, qu'un médecin non juif pouvait récupérer la clientèle d'un médecin juif en le dénonçant...
Je ne comprenais pas. Comment était-ce possible!
Et en quelques jours, la peur s'est à nouveau emparée du pays.
- J'ai vu un Président de la République Emmanuel Macron qui pourtant n'avait pas fait de l'instrumentalisation du fait islamique en France une arme, succomber aux sirènes de la facilité quand tout ne va pas bien dans sa politique et appeler à la délation, "Professeurs, fonctionnaires, médecins, bénévoles associatifs sont unis partout dans les lieux les plus sensibles de la République pour prévenir, détecter, agir contre la radicalisation" a-t-il lancé.
- J'ai vu un ministre de l'intérieur Christophe Castaner donner une liste de critères de radicalisation, qui n'est autre que la description d'un Musulman pratiquant, faisant de chaque adepte de l'Islam en France une potentielle victime d'une dénonciation opportuniste, une femme qui souhaite avoir la garde de ses enfants, un employeur qui souhaite se débarrasser d'un salarié, un locataire qui n'aime pas son voisin de palier.
- J'ai vu Eric Zemmour, condamné pour racisme, un homme qui compare une religion au nazisme, qui appelle à prendre les armes, se voir confier une émission de télévision sur CNews, une chaîne nationale.
- J'ai vu une émission de télévision présentée par Pascal Praud au cours de laquelle on débattait de la taille de la barbe, de savoir qui la portait pour justifier d'une radicalisation ou pas comme à une époque on parlait de la taille du nez d'un juif.
- J'ai vu un attentat d'extrême-droite en Allemagne perpétré par un nostalgique du nazisme qui voulait tuer le maximum de Juifs et de Musulmans sans que ça ne provoque réellement le débat au sein des rédactions françaises sur la mouvance nationaliste en Europe et ses dangers, quand le même attentat perpétré aux Etats-Unis au nom de l'Islam aurait eu pour conséquence des heures d'antenne.
- J'ai vu un enfant sortir en larmes de l'hémicycle d'un conseil régional parce que sa maman a été humiliée par un élu FN qui a su profiter d'un climat anti-voile alimenté par l'ensemble de la classe politique française depuis des décennies, un enfant qui venait pour comprendre la démocratie, le débat contradictoire au cours duquel chacun peut exprimer ses opinions sans risquer de se voir chassé par telle ou telle groupe.
Tout ça en quelques jours...
A l'école, je ne comprenais pas, comment était-ce possible...
Aujourd'hui, j'ai compris. Tout peut aller très vite !
Esprits Inspiration via Charles Gallet
Je ne comprenais pas. Comment était-ce possible!
Et en quelques jours, la peur s'est à nouveau emparée du pays.
- J'ai vu un Président de la République Emmanuel Macron qui pourtant n'avait pas fait de l'instrumentalisation du fait islamique en France une arme, succomber aux sirènes de la facilité quand tout ne va pas bien dans sa politique et appeler à la délation, "Professeurs, fonctionnaires, médecins, bénévoles associatifs sont unis partout dans les lieux les plus sensibles de la République pour prévenir, détecter, agir contre la radicalisation" a-t-il lancé.
- J'ai vu un ministre de l'intérieur Christophe Castaner donner une liste de critères de radicalisation, qui n'est autre que la description d'un Musulman pratiquant, faisant de chaque adepte de l'Islam en France une potentielle victime d'une dénonciation opportuniste, une femme qui souhaite avoir la garde de ses enfants, un employeur qui souhaite se débarrasser d'un salarié, un locataire qui n'aime pas son voisin de palier.
- J'ai vu Eric Zemmour, condamné pour racisme, un homme qui compare une religion au nazisme, qui appelle à prendre les armes, se voir confier une émission de télévision sur CNews, une chaîne nationale.
- J'ai vu une émission de télévision présentée par Pascal Praud au cours de laquelle on débattait de la taille de la barbe, de savoir qui la portait pour justifier d'une radicalisation ou pas comme à une époque on parlait de la taille du nez d'un juif.
- J'ai vu un attentat d'extrême-droite en Allemagne perpétré par un nostalgique du nazisme qui voulait tuer le maximum de Juifs et de Musulmans sans que ça ne provoque réellement le débat au sein des rédactions françaises sur la mouvance nationaliste en Europe et ses dangers, quand le même attentat perpétré aux Etats-Unis au nom de l'Islam aurait eu pour conséquence des heures d'antenne.
- J'ai vu un enfant sortir en larmes de l'hémicycle d'un conseil régional parce que sa maman a été humiliée par un élu FN qui a su profiter d'un climat anti-voile alimenté par l'ensemble de la classe politique française depuis des décennies, un enfant qui venait pour comprendre la démocratie, le débat contradictoire au cours duquel chacun peut exprimer ses opinions sans risquer de se voir chassé par telle ou telle groupe.
Tout ça en quelques jours...
A l'école, je ne comprenais pas, comment était-ce possible...
Aujourd'hui, j'ai compris. Tout peut aller très vite !
Esprits Inspiration via Charles Gallet
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