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lundi 14 octobre 2019

CULTURE et PATRIMOINE -Le musée sur l’histoire du lac de Paladru émerge de terre - le 14.10.2019



CULTURE et PATRIMOINE

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VILLAGES-DU-LAC-DE-PALADRU | CE NOUVEAU SITE, QUI REMPLACERA LA MAISON DE PAYS DE CHARAVINES, DEVRAIT OUVRIR AU PRINTEMPS 2021

Le musée sur l’histoire du lac de Paladru émerge de terre


Voici une vue aérienne depuis la grue du chantier. 20 000 visiteurs par an : c’est l’objectif de fréquentation espéré pour le futur musée.  Photo Le DL /C. H.

Voici une vue aérienne depuis la grue du chantier. 20 000 visiteurs par an : c’est l’objectif de fréquentation espéré pour le futur musée.  Photo Le DL /C. H.













Quatre mois après la pose symbolique du premier pieu du musée archéologique du lac de Paladru, visite de cet imposant chantier porté par la Communauté d’agglomération du Pays voironnais (CAPV).

Une grande salle d’exposition, deux autres pédagogiques, des zones de stockage et de restauration des objets, un côté réservé pour la partie administrative, etc. Voilà ce qui est en train de sortir de terre aux Villages-du-lac-de-Paladru. Là, face à l’eau, à quelques pas de la mairie et de la plage, au niveau du petit port, un bâtiment arborera la forme d’une pirogue qui est l’un des objets les plus emblématiques de la collection de l’An mil. Le musée abritera des objets témoins de la vie lacustre et humaine d’autrefois.
« Aujourd’hui, le planning est respecté. L’ensemble des fondations du gros œuvre de la partie sous-sol sont réalisées », assure Christophe Jacquin-Bertholet, chef de projet du service aménagement opérationnel au Pays voironnais.
Sur cet imposant chantier pour le territoire, une quinzaine d’ouvriers œuvrent au quotidien. L’ossature de la charpente métallique va commencer à pousser sur la partie muséographique. « Nous commencerons les étanchéités de toiture à compter du 15 novembre. Le but : une mise hors d’eau du bâtiment pour la fin décembre/début janvier. Les toitures et l’étanchéité seront alors réalisées. » La grue actuellement en place devrait quitter les lieux à la fin novembre/mi-décembre. Quant à la mise hors d’air, elle devrait être achevée en janvier/février.
« Un aménagement intérieur plus compliqué que l’extérieur »
Début 2020, selon le calendrier établi, les vitres seront posées. Et le second œuvre, c’est-à-dire la ventilation, le chauffage, l’hygrométrie, débuteront en février. « L’aménagement intérieur sera plus compliqué que son extérieur. Nous sommes en effet sur un musée avec une hygrométrie contrôlée. Il faudra une température constante pour la conservation des objets. On attend jusqu’à 200 visiteurs en simultané dans la salle d’exposition, ce qui peut rapidement faire varier les taux d’hygrométrie dans les collections. »
Mais avant de pénétrer dans les 1 200 m² du lieu, qui remplacera la Maison de pays de Charavines, il faudra encore attendre le printemps 2021.
Ce projet, on en parle depuis de nombreuses années. Voir que l’on va y arriver est assez émouvant, c’est une richesse de valeur internationale
Denis Mollière
Vice-président à l’action culturelle à la CAPV

Que trouvera-t-on dans ce musée ?

Le musée abritera des collections issues des découvertes faites sur deux sites majeurs fouillés entre 1972 et les années 2000, sous les eaux du lac de Paladru. Donc le site archéologique des Baigneurs (néolithique) et le site de Colletière (médiéval). Une exposition permanente présentera ainsi, sous vitrine, plus de 570 objets. « On pourra aussi voir les deux pirogues, l’une datant de l’An mil et l’autre du XIVe  siècle, qui ont été découvertes par les archéologues. Celle de l’An mil est vitrée, elle sera au sein de l’exposition permanente, précise Isabelle Dahy, directrice des musées du Pays voironnais. Après sa sortie des eaux, les conditions de traitement ont nécessité une mise sous vitrine avec un contrôle climatique. L’autre pirogue, qui a subi un traitement différent, sera dans l’espace accueil du musée, sans mise sous vitrine. »

Des objets encore en restauration ?

« L’an dernier, nous avons lancé la restauration des objets métalliques et en céramique. Ils nous ont été remis par les restaurateurs en avril 2019, ils sont aujourd’hui dans les réserves du Musée dauphinois. Au printemps 2019, des objets en matériaux organiques (en cuir, en os, en bois, etc.) sont partis. Ils devraient nous être restitués par le laboratoire ARC-Nucléart, à Grenoble, d’ici décembre. »

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