Chère lectrice, cher lecteur,
Notre correspondant Richard Werly a rencontré les «gilets jaunes» à Bourges samedi, l’un des épicentres des manifestations qui se sont tenues pour la neuvième semaine consécutive. Bourges, à 250 kilomètres de Paris, est symptomatique de cette France des périphéries qui descend dans la rue. Connue pour son festival Le Printemps de Bourges, la ville vit un quotidien nettement moins reluisant.
Et pendant ce temps, Marine Le Pen a lancé dimanche, à Paris, la campagne du Rassemblement national pour les élections européennes du 26 mai. Le parti d’extrême droite sait que le mode de scrutin de cette échéance lui est particulièrement favorable. Et que l’air du temps, ce vent populiste qui souffle en Europe, des «gilets jaunes» aux partis au pouvoir en Italie ou en Hongrie, doit pouvoir transformer le 26 mai en référendum anti-Macron.
– Lisbeth Koutchoumoff, journaliste «Livres»
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