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lundi 21 janvier 2019

ISÈRE - Rebondissement dans la désignation du référent LREM 38 - le 16.12.2018


Ce ramassis d'opportunistes et de spécialistes en retournement de vestes a  remplacé la lutte des classes par la lutte des places . Après avoir trompé le peuple en 2017 ,la secte des marcheurs à l'image du gourou EM est dans la tourmente ! Mon seul souhait c'est de les voir disparaître à jamais dans la grande poubelle de l'Histoire...et le plus vite sera le mieux pour le peuple de France ! (BV)

https://c.ledauphine.com

ISÈRE


Rebondissement dans la désignation du référent LREM 38

Qui pour prendre la tête de la fédération iséroise de La République en Marche ? Réponse ce lundi soir.  Photo Le DL

Qui pour prendre la tête de la fédération iséroise de La République en Marche ? Réponse ce lundi soir.  Photo Le DL

Dire qu’en octobre dernier, certains nous assuraient qu’il n’y avait pas de tensions à LREM 38, juste des “discussions” ! Ces deux dernières semaines ont prouvé le contraire puisque, selon une source fiable, « certains parlementaires étaient sur le point de ne plus s’adresser la parole »…

On vous explique : voilà des mois que la fédération iséroise de La République en Marche se cherche un chef, ou plutôt un “référent”.
Cinq candidats avaient été auditionnés par la direction parisienne, chargée des désignations départementales. Puis, les parlementaires isérois avaient été consultés, de même que les comités locaux qui avaient organisé un petit vote.
C’est là que les premières inquiétudes étaient apparues, notamment en raison du faible nombre de votants (un peu plus de 150 sur les 5 000 adhérents revendiqués).

Qui pour prendre la tête de la fédération iséroise de La République en Marche ? Réponse ce lundi soir.  Photo Le DL
Qui pour prendre la tête de la fédération iséroise de La République en Marche ? Réponse ce lundi soir. Photo Le DL

Deux “camps” ont fini par s’opposer

Finalement, en octobre dernier, les finalistes avaient été annoncés : Olivier Six et Loïc Terrenes. Le premier, entrepreneur, venu de la société civile, semblait comptabiliser pas mal de soutiens chez certains militants qui reprochaient au second d’être « trop jeune et trop ancien monde ».
À 22 ans, celui-ci avait, c’est vrai, déjà eu des responsabilités politiques. Il était surtout l’un des assistants parlementaires d’Olivier Véran… A contrario, les partisans de Loïc Terrenes vantaient son « intelligence rare », « un sens politique aigu » et surtout « une totale disponibilité, contrairement au chef d’entreprise Olivier Six »…
À partir de ce moment-là, et parce que la désignation prenait trop de temps, les langues ont commencé à se délier. Et deux “camps” ont fini par s’opposer.

La désignation suspendue

Certains militants ont reproché aux députés Émilie Chalas et Olivier Véran « d’être à la manœuvre pour propulser Loïc Terrenes », alors que les résultats des votes en comités locaux ne l’avaient pas placé en tête. D’autres y voyaient « une mainmise de leur part sur la fédération, notamment pour préparer les municipales à Grenoble… ». Et beaucoup fulminaient sur le fait que la décision finale tombe depuis le bureau exécutif parisien.
Mais il y a deux semaines, tout a semblé se dénouer quand ce même bureau a voulu choisir Terrenes. Sauf qu’il y a eu un hic : le quorum des votants n’ayant pas été atteint, la désignation a été suspendue.

Réunion d’urgence

La “nouvelle” s’est alors très vite répandue en Isère. Une pétition a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Les signataires, “amoureux de l’horizontalité”, se disaient déçus de “la verticalité du pouvoir” et affirmaient que “Loïc Terrenes n’avait pas la faveur de la base”.
La crise a été telle que le comité politique de LREM 38 (composé de parlementaires et de cadres isérois du mouvement) s’est réuni en urgence vendredi dernier. Et là, rebondissement, Six a recueilli 7 voix contre une voix pour Terrenes. Il y a eu également trois abstentions…

Encore une histoire de municipales de Grenoble ?

La raison de ce renversement de situation ?  « Il a fallu tenir compte du rapport de force local et du fait que la grogne gagnait du terrain », nous disait un pro-Six, quand un pro-Terrenes se demandait tout haut si la fronde n’avait pas été « instrumentalisée pour un autre agenda, plus personnel ». Quoi ? Encore une histoire de municipales de Grenoble ?
En tout cas, la seule chose certaine, c’est que le bureau exécutif de LREM se réunit ce lundi soir à Paris. Et on l’imagine mal ne pas entériner le choix du comité politique isérois…
PETITE CHRONOLOGIE

L’intérim

Suite au départ d’Armelle Thiernesse (nommée à la tête de LREM 38 en 2017), Jean-Pierre Arroyo assure l’intérim en 2018. Ne voulant pas se représenter à ce poste, il lance un appel à candidatures…

Le processus

Avant l’été, Olivier Six, Loïc Terrenes, Loïc Jegat, Philippe Warnier et Lahcen Benmaza se portent candidats pour devenir référent de LREM 38…
Plus tard, les parlementaires isérois et les comités locaux sont consultés. Il y a peu de votants (un peu plus de 150).

Les tensions

Dernier trimestre 2018 : deux candidats “finalistes” - Olivier Six et Loïc Terrenes - sont auditionnés par la direction nationale du parti, qui doit trancher.
Les tensions commencent à monter au sein de la fédération iséroise. La désignation est repoussée.

La désignation

Il y a deux semaines, Loïc Terennes est en passe d’être désigné. Mais une pétition circule contre cette décision… Vendredi, le comité politique se réunit et choisit Olivier Six... Et ce lundi, Paris va, semble-t-il, entériner ce choix…

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