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jeudi 17 janvier 2019

Houellebecq-Trump, même combat - le 15.12.2018

Lu dans le DL du 15.12.2018


LE BILLET PAR GEORGES BOURQUARD

 Houellebecq-Trump, même combat 

Donald Trump, le président américain, a au moins un admirateur de poids en France.
 C’est l’écrivain Michel Houellebecq, connu autant pour ses écrits que pour son goût de la controverse. 
Dans une revue américaine, le prix Goncourt 2010 passe la brosse à reluire au locataire de la Maison-Blanche au risque de le faire rougir de plaisir. 
D’abord Donald Trump a mis un terme à l’impérialisme U.S. selon Houellebecq, ce qui est « une très bonne nouvelle ».
 C’est bien vrai ça, Trump ne se mêle jamais de ce qui ne le regarde pas. Dans la foulée, il a cessé de « répandre » à l’étranger des valeurs « contestables » comme la démocratie ou la liberté de la presse. 
Pour que les choses filent droit et que Houellebecq s’épanouisse, mieux vaut un bon régime autoritaire et des prisons bourrées de journalistes. 
Ensuite, comme Trump, Houellebecq a une dent, peut-être deux, contre l’Europe, cette idée « stupide ». 
Vive les nationalismes, clame l’écrivain. En ce moment il doit être aux anges. 
Dans son propos, Houellebecq coche toutes les cases, y compris celles où on ne l’attendait pas. 
Ainsi selon lui, Trump fait « souffler une saine dose d’air frais » sur le commerce international et les affaires.
 Les salariés de Ford à Blanquefort en sont convaincus.
 Seule ombre au tableau, sur le plan personnel, le président U.S. est jugé « assez repoussant ».
 On se demande bien où il va chercher ça.
 À la vérité, ce jugement à l’emporte-pièce ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe.
 Dans quelques jours, Houellebecq sort un nouveau bouquin. 
Une belle petite polémique de derrière les fagots vaut toutes les campagnes de publicité

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