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mercredi 29 août 2018

La vraie situation de la Grèce après la purge réalisée par la Troïka (UE, BCE, FMI)


La vraie situation de la Grèce après la purge réalisée par la Troïka (UE, BCE, FMI)
Sylvie Haller à La Grèce est à vendre, tout va partir, βοήθεια!
je partage chaque mot de @Constantin Mourakopoulos, et copie son post : "Le côté cour que les médias mainstream, les régiments de politiciens aux ordres de la nomenklatura européenne dissimulent. Ils réécrivent un nouveau récit, un conte joyeux et sans nuages pour se convaincre de leur légitimité et démontrer aux autres peuples que leurs choix punitifs étaient inévitables et bénéfiques pour la Grèce. Or, la situation restera inchangée. Le retour vers la croissance heureuse est mathématiquement et raisonnablement irréalisable dans les 20 ans à venir. Une génération entière aura vécu dans la précarité. Mais pour les Moscovici, les Juncker ( le pochtron ) les Macron, la Merkel et toute la classe dominante qui s'est appropriée leurs vies, foulant la démocratie, la Grèce serait tirée d'affaire. Qu'elle se démerde avec les banques, les marchés financiers. Nous faisons confiance à la majorité de sa classe politique aveugle, corrompue, hypocrite et lâche. Que reste-t-il dans ce pays sinon l'énergie de ne pas crever, de trouver des solutions alternatives privées, de mutualiser les efforts entre générations, catégories professionnelles et créer autrement un bout de présent possible...ou de fuir en exil ? Que reste-t-il de son patrimoine industriel, social, de ses structures publiques, de son tissu diffus de petites entreprises locales et artisanales ? Les espaces collectifs, publics sont exsangues suite aux différentes purges imposées par la Troïka et les mémorandas. Côté pouvoir : des ectoplasmes, des couilles molles qui ont laminé les, racines, l'âme profonde des grecs, leur fierté, leur outil de travail, désorganisant tout le modèle construit au fil de l'histoire de ce pays qui fut en permanence sous l'emprise des empires et des colonisateurs. Quant à son actuel premier ministre qui joue sa place lors de prochaine élection ( anticipée ? ) il prête à sourire ou à vomir chez la majorité des Grecs." (et 20 ans c'est la version optimiste, puisque l'état grec n'a plus aucun contrôle sur les biens publics jusqu'en 2114...)
Olivier Delorme Romancier
Angélique Kourounis, tout à l'heure sur France Culture : on annonce, depuis des semaines, un afflux record de touristes en Grèce, mais les chiffres de l'emploi dans le tourisme en Grèce pour juillet sont tombés : 7000 emplois créés pour 8000 détruits.
Et oui !...
Comme je l'écris depuis des mois, il y a eu, en Grèce, un changement de "modèle touristique" concomitant à la mise du pays à l'encan par l'Euro-Germanie : fermeture ou rachat par des groupes transnationaux dont le siège est situé à l'étranger de structures hôtelières familiales grecques, et remplacement progressif d'un tourisme qui irriguait le tissu économique local par des usines à touristes "all inclusive" où les coûts dans le pays d'accueil (emploi, prestataires locaux de services) doivent être écrasés afin que l'essentiel des recettes encaissées dans les pays de départ reste dans ces pays... ou parte dans les paradis fiscaux, ou à Athènes achat d'immeubles entiers, à la faveur de l'effondrement des prix de l'immobilier et de l'impossibilité pour un nombre croissant de Grecs de payer les impôts immobiliers, par des étrangers qui les ubérisent et chassent les habitants grecs du centre tout en concurrençant de manière déloyale la petite hôtellerie locale.
Le tourisme qui se développe aujourd'hui en Grèce et produit un nombre d'entrées record (si les prévisions sont vérifiées en fin de saison, ce dont je doute) ne profite pas aux Grecs, c'est un tourisme de type colonial.
Continuez à aller en Grèce, bien sûr ! C'est vital pour les Grecs, mais dans des petites structures hôtelières locales, ou chez les Grecs qui offrent quelques chambres chez l'habitant.

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