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mercredi 29 août 2018

La fabrique de l’ennemi par le cinéma américain avec Pierre Conesa

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                              Les Crises
       

25.août.2018 // Les Crises

                                     


La fabrique de l’ennemi par le cinéma américain avec Pierre Conesa


Source : France culture, Pierre Conesa, 13-06-2018
Le cinéma est-il la continuation de la guerre par d’autres moyens ? Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire au ministère de la défense, publie “Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive” (Robert Laffont, mai 2018)
“Ce qui frappe aux États-Unis, c’est la masse des mauvais films : ce sont eux qui fabriquent l’opinion.” Pierre Conesa
Ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense, spécialiste des questions stratégiques et militaires, Pierre Conesa porte un regard géopoliticien sur un vaste catalogue de films américains qu’il analyse dans Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive.
S’inscrivant dans un axe du bien et du mal, dessiné par Washington, le cinéma américain a distribué successivement le rôle du méchant, aux noirs, aux indiens, aux mexicains, aux communistes, avant d’incarner à l’écran la figure de « l’Arabo-irano-terroristo-musulman » qui fait aujourd’hui peur au monde entier.
“C’est le cinéma qui fait le récit national américain. Ce récit fait comme nous avec Michelet : le pays est une image d’une réalisation divine sur terre et donc l’autre, ne peut être qu’un envieux, un ennemi, une menace, un porteur de vice.” Pierre Conesa
Source : France culture, Pierre Conesa, 13-06-2018
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]
Francil // 25.08.2018 à 07h34
“L’enfer du devoir”, le film le plus honteux de l’histoire récente où même la fillette yémenite sur béquilles sort un flingue pour tirer sur les gentils militaires américains, forcés alors de commettre un massacre.
Une bouse pareille, faut voir les notes qui lui sont attribuées par les critiques et les spectateurs par chez nous, et alors seulement on comprend l’ampleur du lavage de cerveau.
Confortablement installés dans nos canapés on regarde ça d’un oeil impavide et vient la scène tellement extravagante que clic! le cerveau se rallume malgré tout et qu’on réalise que tout ça n’est que propagande. Ils sont forts quand même, Hollywood.

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