Chère lectrice, cher lecteur,
Début juin, la disparition annoncée du Matin papier a ébranlé le petit monde de la presse romande. Comment vit une rédaction qui se sait condamnée? Le Temps a choisi de raconter les derniers jours du titre à travers celles et ceux qui le produisent: journalistes, photographes, graphistes, secrétaires de rédaction ou encore correcteurs.
Après des mois d’annonces de plus en plus alarmistes de la part de l’éditeur zurichois Tamedia, cette semaine suspendue dans le vide sonne la fin d’une lente et douloureuse agonie. Dès lundi, certains feront le deuil, forcé, de leur métier. D’autres tenteront de rebondir, sur un marché déjà exigu. Tous auront soigné jusqu’au bout cette aventure collective, ce «canard attachant» devenu compagnon d’une vie. Entre tristesse et colère reste le sentiment d’un immense gâchis.
– Sylvia Revello, journaliste, politique suisse, société, migration, histoire.
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