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vendredi 20 avril 2018

Ford Blanquefort : la lutte sous toutes ses formes

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Ford Blanquefort : la lutte sous toutes ses formes



Ces derniers jours, notre énergie est consacrée à l’organisation d’une journée de soutien aux salariéEs Ford le 21 avril. Bien aidés par la mairie et par une association habituée à gérer les spectacles (mise à disposition de salles, de matériel technique, de logistique, stands, communication…), nous travaillons pour réussir un événement combatif et festif. C’est sûr qu’avec des affiches comme Bernard Lavilliers, Didier Super, HK, Hay Bun Mean, et aussi des artistes moins connus comme Delio, Buscavida ou Herein, qui viennent tous solidairement, la soirée s’annonce bien. 
Débattre pour combattre
Mais nous comptons aussi sur la partie débats de l’après-midi. Là aussi, les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot et le journaliste Serge Halimi (du Monde diplomatique) viennent solidairement, en soutien à notre lutte. Il s’agira de partir des agissements de la multinationale Ford qui veut s’en aller tranquillement après avoir encaissé et détourné des financements publics et exploité des salariéEs pendant des années, de discuter des problèmes posés par l’attitude des pouvoirs publics qui subventionnent des capitalistes multimilliardaires et qui se disent impuissants quand ceux-ci ne respectent pas la collectivité. 
C’est pour combattre ces logiques, pour trouver des moyens de dénoncer et de lutter qu’il est important de débattre. L’objectif est de sensibiliser la population, de convaincre que la fermeture d’une usine, des licenciements, cela concerne tout le monde : pas seulement des pauvres ouvriers qui perdent leur emploi mais aussi les habitantEs, les commerces, les services publics, toute la vie sociale dans une région. 
Il y aura aussi deux expositions. Des dessinateurs de presse nous ont offert en soutien des dessins qui servent à illustrer notre journal Cgt Bonnes Nouvelles – même pas morts. Urbs, Large, Plantu, Emma, Cami, Brouck, Bar, Faujour, Visant : nous les remercions en exposant leurs chouettes dessins. Et puis avec Gueules d’usine nous faisons une expo photos d’une trentaine de portraits de salariéEs en lutte, réalisés bénévolement par un photographe solidaire.
En plus de tous ces artistes, intellectuels, nous avons invité largement les réseaux militants, les secteurs en lutte comme les postieErs, cheminotEs, étudiantEs, à passer une journée ensemble. C’est le message que nous voulons faire entendre : il s’agit bien d’une initiative pour aider à construire la suite, une mobilisation large. Car il est hors de question de nous résigner à perdre nos emplois.
Philippe Poutou

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