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mercredi 31 janvier 2018

Des larmes aux aveux #cdanslair 31.01.2018



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            Des larmes aux aveux #cdanslair 31.01.2018


            
C dans l'air 
Ajoutée le 31 janv. 2018
Trois mois de mensonges et finalement des aveux. Jonathann Daval, le mari de la joggeuse, dont le corps calciné a été retrouvé dans un bois de Haute-Saône, en octobre dernier, a reconnu hier, lors de sa garde à vue, l'avoir tuée. Ses avocats évoquent un "accident" lors d’une énième dispute mais c’est bien pour meurtre sur conjoint que l’informaticien de 34 ans a été mis en examen puis écroué.

La mort d’Alexia Daval n’est pas "accidentelle" mais "volontaire" a affirmé la procureure de la République de Besançon Edwige Roux-Morizot lors d’une conférence de presse. La magistrate s’oppose à la version des avocats du mari. D’après la procureure, le travail "exemplaire" des gendarmes a permis de réunir suffisamment d’éléments pour confondre le mari éploré qui a trompé tout le monde pendant trois mois, au quotidien et face aux caméras : lors d'une conférence de presse, en tête d'une marche silencieuse, au départ d'une course en hommage à sa femme ou lors de ses obsèques.

Si Jonathann Daval a avoué avoir étranglé son épouse, ses avocats précisent qu’il "n'a jamais essayé de mettre le feu au corps d'Alexia". Ses défenseurs décrivent un jeune homme à bout qui n’a jamais été "dans une logique criminelle". "Ils avaient une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une personnalité écrasante, il se sentait rabaissé, écrasé. A un moment, il y a eu des mots de trop, une crise de trop, qu'il n'a pas su gérer", ont-ils expliqué.

Des propos jugés scandaleux par Marlène Schiappa. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes n'a pas tardé à réagir, dénonçant sur Twitter et au micro de RTL un "victim-blaming" d'Alexia Daval. "L'idée, c'est de dire qu'à chaque fois qu'une femme est victime de violences sexistes ou sexuelles et ici d'un féminicide, on trouve des raisons qui justifieraient le fait que cette femme ait été victime. On fait comme si la victime elle-même était coupable d'avoir été victime", a déclaré Marlène Schiappa, avant d’ajouter : "Ce n'est pas une dispute, ce n'est pas un drame passionnel, c'est un assassinat. En disant cela, on légitime les féminicides". Chaque année, 110 à 120 femmes meurent, victimes de leurs conjoints ou ex-conjoints. Dans deux tiers des cas, aucune violence précédant ces meurtres n'avait été signalée.

Invités :

- Damien DELSENY, rédacteur en chef adjoint au Parisien en charge du service police/justice

- Michèle BERNARD-REQUIN, magistrate honoraire

-Roland COUTANCEAU, psychiatre et criminologue

-Pascale ROBERT-DIARD, journaliste au Monde, auteur de Jour de crimes

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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.

Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30

Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin

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