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lundi 11 décembre 2017

Pour un moratoire, mettant immédiatement fin au déploiement des compteurs Linky

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Pour un moratoire, mettant immédiatement fin au déploiement des compteurs Linky
Pour un moratoire, mettant immédiatement fin au déploiement des compteurs Linky

Objet : Demande de Moratoire face au Scandale sanitaire d'ampleur inégalée à un horizon proche, consécutif au déploiement des compteurs communicants LINKY avec technologie CPL !
Monsieur le Ministre,
En votre qualité d'inlassable pourfendeur de désastres environnementaux aussi divers que délétères, vous êtes probablement une des rares, sinon la seule personnalité de conviction, au sein d'une assemblée d'hommes de pouvoir dont vous êtes devenu partie prenante, en mesure de prendre conscience de ce qui se trame en ce moment même.
Le 17 août 2015, la loi relative à la "Transition énergétique pour la croissance verte" est promulguée et prévoit la généralisation des compteurs communicants Linky pour l'ensemble du réseau électrique. Au nom de cette dernière, EDF par l'entremise de sa filiale ENEDIS, met en place une technologie basée sur l'utilisation du courant porteur en ligne (CPL), inspirant les plus vives craintes quant à sa prétendue innocuité sur le plan sanitaire.
Loin de s'arrêter au compteur, comme antérieurement prétendu par ENEDIS et ainsi que le confirme le "Rapport Final" du 27/01/2017 du CSTB établi en suite d'une étude conduite sur la demande de l'ANSES dans son AVIS du 05/12/2016, le CPL engendré par les concentrateurs et compteurs communicants est injecté sans discontinuer à l'intérieur des locaux desservis en électricité, rayonnant du fait de l'absence quasi général de blindage des circuits en place. Ainsi, la totalité de nos lieux de vie, domiciles, bureaux, ateliers, hôpitaux, écoles et autres, liste non exhaustive, sont soumis à un champ électromagnétique permanent de radiofréquences. Il en résulte que l'ensemble de la population subit 24h/24 365j/365 les effets d'un champ électromagnétique constant classé comme cancérogène possible (groupe 2B) pour l’homme par le CIRC en mai 2011.Les ondes électromagnétiques artificielles génèrent un stress cellulaire oxydatif et déclenchent divers troubles d'ores et déjà avérés.
Il en ressort que la totalité des citoyens de ce pays se voit muée en cobayes d'une expérimentation généralisée au niveau de toute la FRANCE.
Allez-vous laisser faire, allez-vous laisser parfaire, un possible scandale sanitaire avec sa cohorte de tourments qui précède généralement à une réelle prise de conscience des pouvoirs publics face aux souffrances qui s'engendrent et aux malheurs qui se trament, bouleversant de fond en comble maintes existences ?
Après un avis des plus sibyllins concluant qu'"il est peu vraisemblable que ces appareils (compteurs Linky) représentent un risque pour la santé à court ou long terme".
Le CES (comité d’experts spécialisé) ajoute néanmoins, en clôture de l'avis de l'ANES révisé du 20 juin 2017, qu'"Il parait par ailleurs nécessaire de réaliser des études sur les effets biologiques/sanitaires potentiels liés à des expositions aux champs électromagnétiques de fréquences situées dans la bande des 50-100 kHz utilisées en France.".
- "En complément, le CES recommande d’étudier la possibilité d’installer des filtres, pour les personnes qui le souhaiteraient, permettant d’éviter la propagation des signaux CPL à l’intérieur des logements."
En conséquence de ces énoncés :
- Dans un premier temps l'ANSES "doute" que le compteur puisse engendrer un risque sanitaire sans conclure à l'inexistence formelle d'un tel risque. Elle élude le problème du champ magnétique généré dans les locaux desservis.
 - Dans un second temps, le CES estime opportun de procéder à la vérification du bien-fondé de l'avis énoncé.
 - Pour conclure le CES recommande d'envisager la prévention d'un filtre, à charge des personnes le souhaitant !
Ainsi donc, l'ANSES, établissement public, chargé d'assurer la sécurité sanitaire humaine dans les domaines de l'environnement, du travail et de l'alimentation, s'en remet à la bonne volonté des citoyens, laissés juges en un domaine dont ils sont globalement ignorants et où l'incertitude règne parmi les experts eux-mêmes !
Pour le moins, ne serait-il pas cohérent et infiniment rassurant qu'ENEDIS installe d'emblée un tel filtre techniquement efficace, en vue d'éviter la propagation des signaux CPL à l’intérieur des logements ?
Nous rappelons qu'aux termes du "Principe de précaution" édicté par le Conseil d'Etat : « Ce nouveau concept ("valeurs et limites du principe de précaution") se définit par l’obligation pesant sur le décideur privé ou public de s’astreindre à une action ou de s’y refuser en fonction du risque possible. Il doit en outre apporter la preuve, compte tenu de l’état actuel de la science, de l’absence de risque. » (1998 "valeurs et limites du principe de précaution", secondairement étendu à tout ce qui concerne la sécurité sanitaire, c'est-à-dire la Santé.)
En conséquence nous exigeons que soit décrété un moratoire, mettant immédiatement fin au déploiement des compteurs communicants fondé sur la technologie du courant porteur en ligne, à charge d'EDF/ENEDIS développer un système techniquement adapté, non source d'éventuels problèmes sanitaires constituant une menace pour nous-mêmes et nos enfants, en vue de mener à bien la tâche que lui a assigné l'Etat dans le cadre de ladite "Transition énergétique pour la croissance verte".
Considérant par ailleurs que ce compteur informatisé sera de fait le point d'entrée pour la captation d'une multitude de données concernant la vie privée par l'intermédiaire de nombre d'objets connectés, il est légitime d'exprimer nos plus vives inquiétudes quant à l'usage ou mésusage qu'il sera fait de ces « mégadonnées ». Nul n'étant en mesure de prévoir de quelle nature seront les pouvoirs et lobbys en situation de les utiliser.
Avec l'espoir que vous saurez entendre les voix de la raison et du cœur conjuguées, je vous prie d’agréer, Monsieur Le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

Guillaume MEYER

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