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samedi 12 août 2017

La UNE et les premières pages d'Informations Ouvrières N° 465 du jeudi 10 août 2017

Informations Ouvrières n°465

Au nom de quoi ?
vendredi 11 août 2017 



Au nom de quoi ? 
Le point de vue de Pierre Besse, membre du bureau national du POI
Depuis quelques jours, les médias, qui avaient encensé Macron après son élection à la présidentielle, se montrent très inquiets de la baisse de la popularité du président de la République dans les sondages, « le plus faible taux de popularité seulement après trois mois d’un président de la République, 36 % », selon un journaliste de TF1. 
A part les médias, qui peut s’étonner d’une telle baisse de popularité ? 
Certainement pas les jeunes bacheliers, les ouvriers de GM&S (l’usine de métallurgie de La Souterraine) ni la majorité des jeunes et des travailleurs de ce pays qui n’ont pas voté Macron.
L’application des ordonnances pour la nouvelle loi travail, la diminution des allocations logement, la baisse de la taxe d’habitation, privant les communes de ressources pour les services publics, etc., ne feront pas remonter la cote de Macron. Les solutions pour l’immense majorité de ce pays sont ailleurs.
En ce début du XXIe siècle, pourquoi faudrait-il que les droits du citoyen à la santé, l’école,les transports, l’électricité soient condamnés à disparaître ? Oui, au nom de quoi ! Cela pour le profit d’une minorité !
Cela devient insupportable. Toutes les semaines, les lecteurs d’Informations ouvrières prennent connaissance de l’actualité dans de nombreux pays et sur tous les continents à travers des entretiens avec des militants ouvriers, nous donnant un autre éclairage que celui des médias traditionnels aux ordres. Les lecteurs prennent connaissance de la préparation de la   conférence mondiale proposée par l’Entente internationale des travailleurs en décembre 2017 contre la guerre et l’exploitation. 
La défense et la reconquête des acquis ouvriers de 1936 et 1945 dans notre pays en sont parties prenantes.
Les congés payés existent encore, la Sécurité sociale également, mais comme tous les services publics, ces acquis sont en danger. C’est une question de civilisation. Et l’initiative de créer un Comité national de résistance et reconquête des acquis de 1936 et 1945 est un point d’appui considérable, et pas seulement pour notre pays.
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