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vendredi 18 août 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 18 août 2017

Dans la presse étrangère

Tensions autour de l’absence du président nigérian

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, s’adresse aux membres de son cabinet, à Abuja, le 10 mars 2017.
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, s’adresse aux membres de son cabinet, à Abuja, le 10 mars 2017. SUNDAY AGHAEZE / AFP
  • Plus de cent jours d’attente, cela peut nourrir l’amertume, la frustration et l’impatience. Les Nigérians le savent bien, eux qui sont « privés » de leur président, Muhammadu Buhari, parti se soigner à Londres le 7 mai – après un premier séjour dans la capitale britannique, pour raisons de santé, entre janvier et mars.
  • Agé de 74 ans, le chef de l’Etat valétudinaire a d’ores et déjà passé plus de temps au Royaume-Uni cette année que dans son pays natal. Une situation pour le moins singulière qui conduit aujourd’hui nombre de ses compatriotes (surtout parmi ses détracteurs) à s’interroger : bien que le pouvoir ait été délégué, comme le veut la Constitution, au vice-président, Yemi Osinbajo, un chrétien du Sud, qui tient vraiment la barre ? rapporte The Cable.
  • Au reste, personne ne sait qui règle les frais induits par le traitement médical que suit M. Buhari, pas même, semble-t-il, ses conseillers de presse, note The Whistler. S’il ne communique pas sur cette question délicate, le président distille en revanche régulièrement des photos de lui censées le montrer à son avantage.Pulse Nigeria
  • A plusieurs reprises, il a assuré qu’il allait mieux et qu’il rentrerait dans son pays dans les plus brefs délais. Mais, le temps passant, la polémique sur la réalité de son état de santé ne cesse d’enfler. Sa récente déclaration sur le fait qu’il s’en remettait aux « ordres » des médecins a encore ajouté à la confusion, semant un peu plus le trouble dans les esprits. Premium Times
  • Au Nigeria même, les contempteurs du président ne sont guère enclins à accepter les « preuves » fournies par sa garde rapprochée. A leurs yeux, tout cela n’est fait que pour les duper. Depuis trois semaines, ils multiplient les appels à la démission lors de rassemblements organisés dans un parc d’Abuja. The Punch
  • Pas de quoi cependant effaroucher les partisans de Muhammadu Buhari, qui ont sonné la révolte en envoyant dans la capitale des bus remplis de jeunes musulmans de Kano (Nord) dans le cadre de contre-manifestations. Pour le militant des droits civils Sunday Attah, il ne fait aucun doute que le président doit rester en fonction afin de poursuivre « le bon travail qu’il a déjà accompli »Daily Trust
  • Dans une tribune sur Today.ng, Ajah, un militant pour la paix et la bonne gouvernance installé à Abuja, voit dans les protestations pro- et anti-Buhari (à l’instar de celle qui doit se dérouler ce vendredi à Lagos) un signe de la vitalité démocratique du pays ; un pays qui demeure cependant exposé à maints périls, au premier rang desquels figurent la secte djihadiste Boko Haram et la crise du delta du Niger.
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Les enfants soldats de l’EI. La relève de la haine est déjà prête. L’organisation Etat islamique (EI), qui perd du terrain en Syrie, a recruté et entraîné une armée d’enfants djihadistes. Le lavage de cerveau débute dès l’âge de cinq ans, à grand renfort de doctrine radicale (enseignée à l’école) et de démonstrations punitives de la part des unités mobiles de propagande. Passionnante, mais terrifiante enquête de la BBC, qui a rencontré en Europe deux jeunes recrues ayant fui Rakka et pétries de désillusions.
Dilemme canadien sur les demandeurs d’asile haïtiens. Ottawa risque de passer pour plus « vilain » encore que Donald Trump. Des milliers de familles originaires de Haïti sont entrées dans le pays depuis quelques semaines. Résidant aux Etats-Unis grâce à un statut de réfugié temporaire à la suite du tremblement de terre de 2010, elles craignent d’être renvoyées dans leur pays. Mais beaucoup ne répondent pas aux critères nécessaires, même au Canada. Et si les parents sont expulsés en Haïti, les enfants nés aux Etats-Unis devront retourner sur le territoire américain. Une séparation des familles intenable. La Presse
Rwanda : la douleur des « enfants du viol ». Au cours du génocide de 1994, 250 000 à 500 000 femmes ont été violées, selon les estimations. Celles qui sont tombées enceintes ont connu la honte. Leur enfant, dont le géniteur a massacré leur famille, leur rappelle sans cesse le drame qu’elles ont vécu. Stigmatisés comme les fils et filles des tueurs, au lieu d’être vus comme des victimes, ceux-ci souffrent de ne pouvoir écrire le nom de leur père et entretiennent souvent des relations complexes avec leur mère. Reportage sur les ondes de la Deutsche Welle.
La difficile ascension de la princesse de Cornouailles. En Grande-Bretagne, Camilla Parker Bowles, abhorrée après la mort de Diana, a mis plus de vingt ans à se faire accepter des sujets de Sa Majesté. Pour eux, cette ancienne maîtresse et actuelle épouse du prince Charles a causé la séparation du couple, en 1996. Les efforts constants déployés pour redorer son image ont payé, mais, à en croire les sondages, les Britanniques refusent toujours qu’elle puisse devenir reine un jour.24heures

Source Le Monde.fr

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