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lundi 21 août 2017

Attentats en Catalogne : un suspect toujours en fuite

Attentats en Catalogne : un suspect toujours en fuite

Des hommes politiques et autres dignitaires assistent à la messe célébrée dans la basilique de la Sagrada Familia, à Barcelone, en hommage aux victimes des attaques terroristes de jeudi soir, le 20 août 2017.
Des hommes politiques et autres dignitaires assistent à la messe célébrée dans la basilique de la Sagrada Familia, à Barcelone, en hommage aux victimes des attaques terroristes de jeudi soir, le 20 août 2017. MANU FERNANDEZ / AP
Les autorités devraient pouvoir fournir ce lundi l’identité de tous les membres de la cellule djihadiste responsable du double attentat au véhicule bélier qui a fait quatorze morts en Espagne, jeudi soir, à Barcelone et Cambrils. Forte d’une douzaine de personnes, elle a été neutralisée, mais l’un des suspects, un Marocain de 22 ans, est toujours recherché. La police ne sait pas s’il se trouve encore dans le pays. Un imam marocain de Ripoll, localité de Catalogne dont sont originaires plusieurs membres à l’origine des attaques, est soupçonné d’avoir radicalisé les jeunes ayant rejoint le groupe djihadiste. Il a disparu depuis mardi. Incarcéré pour des délits mineurs, l’imam aurait fréquenté en prison des détenus ayant eu un lien avec les attentats islamistes de mars 2004 qui ont causé la mort de 191 personnes dans des trains de banlieue à Madrid, selon El Pais et El Mundo. Dimanche, près de 2 000 personnes ont rendu hommage aux victimes lors d’une messe organisée dans la basilique de la Sagrada Familia, à Barcelone.
Douze des 14 personnes tuées dans les attentats ont été formellement identifiées. Parmi elles figurent un petit garçon de 7 ans australo-britannique, dont la famille avait diffusé un avis de recherche déchirant, et un autre enfant, espagnol, de 3 ans. Le bilan aurait pu être encore plus lourd. Le chef de la police catalane, Josep Lluis Trapero, a révélé que les auteurs des attaques s’apprêtaient à commettre « un ou plusieurs attentats » de « manière imminente » quand un raté a entraîné la déflagration qui a détruit la maison où ils les préparaient, mercredi soir à Alcanar, en Catalogne. La police a évoqué la possibilité que l’imam ait péri dans cette explosion. Les djihadistes avaient entreposé là-bas au moins 120 bonbonnes de gaz. L’inspection de leur repaire a permis de découvrir des substances explosives, dont des traces de TATP, explosif prisé de l’organisation Etat islamique (EI) qui a revendiqué les attentats, car il se fabrique avec des ingrédients en vente libre.
Source Le Monde.fr

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