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vendredi 14 juillet 2017

L'ECONOMIE - Vendredi 14 juillet 2017

L'ECONOMIE


   Vendredi 14 juillet 2017

Paris et Berlin envoient un signal fort pour l’Europe de la défense

Des avions de combat Eurofighter Typhoon patrouillent sur l’espace baltique près de Siauliai, en Lituanie, le 20 mai 2015.
Des avions de combat Eurofighter Typhoon patrouillent sur l’espace baltique près de Siauliai, en Lituanie, le 20 mai 2015. INTS KALNINS / REUTERS
En lançant jeudi le projet d’un avion de combat commun, Paris et Berlin impriment leur marque politique sur l’Europe de la défense, mais ne remettent pas en cause dans l’immédiat la rivalité entre le Rafale français de Dassault et l’Eurofighter transnational d’Airbus. L’Elysée a annoncé jeudi que la France et l’Allemagne avaient décidé de développer un avion de combat « européen », destiner à remplacer leurs flottes actuelles respectives. L’annonce, faite à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand, marque une rupture avec la situation actuelle, dans laquelle Paris et Berlin ont chacun suivi leur voie en la matière. « La France et l’Allemagne ont très peu coopéré dans l’aéronautique : la France était partie sur le Rafale en solo et l’Allemagne sur l’Eurofighter », rappelle Massi Begous, spécialiste de l’aéronautique du cabinet Roland Berger. De fait, le paysage européen est dominé par deux modèles concurrents d’avions de combat, mis en service dans les années 2000 : le Rafale de Dassault Aviation, un projet exclusivement français, et l’Eurofighter d’Airbus, développé en commun entre l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie. Contactés par l’AFP, Airbus comme Dassault s’abstenaient de commenter dans l’immédiat ce qui n’est pour l’heure qu’au stade de la déclaration d’intention par Paris et Berlin.
Mais au sein du secteur certains acteurs ne cachent pas leur satisfaction, jugeant logique que l’échelon transnational devienne la règle pour les futurs avions de combats européens. Reste que « ce dont on parle, ce n’est pas clair : est-ce que l’on parle de remplacer les Eurofighter et les Rafale ? », ce qui représenterait une échéance très lointaine, s’est interrogé M. Begous. L’Allemagne est confrontée à des considérations plus pressantes puisqu’elle cherche à remplacer sa flotte vieillissante de Tornado, un avion en service depuis les années 1980. En mars, Airbus avait dit travailler sur le sujet et prévenait déjà que le projet ne pourrait aboutir que « dans le cadre d’une étroite collaboration européenne », sous la férule de la France et de l’Allemagne. Mais il n’est pas avéré que ce soit ce qu’aient en tête la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron. Le chef d’Etat a évoqué jeudi une« révolution profonde » en ne faisant que tracer de grandes lignes, l’Elysée précisant qu’une feuille de route serait établie d’ici à la mi-2018. Pour Stéphane Albernhe, président du cabinet spécialisé Archery Strategy Consulting, les enjeux sont clairs : « Ils ne touchent pas aux projets actuels. » Autrement dit, cette coopération annoncée ne va guère changer la donne dans l’immédiat, le calendrier s’écrivant plutôt en décennies.« L’Eurofighter, c’est une mise en service en 2004, la durée de vie c’est quarante ou cinquante ans… On est sur de la stratégie à cycle très long », souligne M. Albernhe. « Ce sera très certainement un avion de combat sans pilote. » En attendant d’en démêler les conséquences pour le secteur aéronautique, c’est avant tout sur le plan politique que s’inscrit cette annonce, par laquelle Paris et Berlin se placent en première ligne dans le concept souvent flou de défense européenne. « Des accords bilatéraux entre deux, trois, quatre pays, ça marche, ça a déjà existé… Mais, là, c’est pour dire “la France et l’Allemagne, on va être la locomotive” », juge M. Albernhe. « Ce qui est sous-entendu entre les lignes, c’est “L’Europe de la défense progressera si le binôme franco-allemand est fort” », a-t-il conclu, jugeant illusoire d’envisager des projets de ce type impliquant l’ensemble des pays de l’UE.
Jusqu’alors les projets étaient plutôt franco-britanniques, à l’image du drone de combat du futur. Dans le cadre des accords de Lancaster House (2010), la France et la Grande-Bretagne sont en effet engagées dans le développement du système de combat aérien du futur (FCAS). Toutefois en matière d’aéronautique les projets franco-allemands existent, notamment le drone MALE (moyenne altitude longue endurance) pour lequel l’Europe est en retard. Le 18 mai 2015, une lettre d’intention a été signée entre l’Allemagne, l’Italie et la France, rejointes par l’Espagne. Un arrangement-cadre est entré en vigueur le 22 juin 2016 et la notification d’un contrat d’étude de définition est survenue le 27 septembre 2016 au profit de Dassault, Airbus-Allemagne et Leonardo (ex-Finmeccanica), en attendant une possible participation industrielle de l’Espagne à un projet dit MALE RPAS. L’étude de définition, dont la durée prévue est de deux ans, doit déterminer les prérequis opérationnels et élaborer un prototype répondant à une expression de besoin commun en termes de performance, de calendrier et de coût. Le contrat est d’un montant de 60 millions d’euros pour les deux ans, partagé entre les pays partenaires. L’Allemagne est leader dans cette coopération qu’elle finance à 31 %, les trois autres pays participants (France, Italie, Espagne) représentant chacun 23 % du total.
L’enjeu symbolique du nouveau projet d’avion de combat est d’autant plus important que plane l’ombre de l’américain F-35 de Lockheed Martin, qui est en train de faire son arrivée chez certaines armées européennes, notamment l’Italie. « La question était de savoir s’il fallait par nécessité se tourner vers les constructeurs américains et la France et l’Allemagne viennent d’empêcher que cela se produise », a jugé Christian Mölling, expert en défense à la fondation Marshall. « C’étaient les seuls à pouvoir le faire. » « Je salue ce projet », a enchaîné la chancelière allemande, qui a toutefois mis en exergue d’autres projets de coopération industrielle militaire, comme les Eurodrones, les satellites, la coopération numérique et la cybersécurité. De sources gouvernementales proches du dossier, on précise toutefois que ce nouvel avion de combat ne verrait le jour qu’à« l’horizon 2035, 2040 ». En tout cas, un tel projet peut répondre aux attentes des citoyens européens qui selon les enquêtes sont généralement très favorables aux avancées de l’Europe de la défense, prélude à une Europe politique en devenir.
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Le tourisme français se relève. Un an et demi après les attentats de novembre 2015 à Paris, et un an après celui de Nice, le tourisme français a réussi à se relever, mais les défis restent nombreux. Les professionnels du secteur sont unanimes : depuis la fin de 2016, les touristes étrangers retrouvent le chemin de la France et le niveau actuel des réservations laisse présager d’un été en croissance après un bon premier semestre. Le ministre du tourisme, Jean-Yves Le Drian, a d’ailleurs annoncé cette semaine qu’il s’attendait à une hausse de fréquentation de 5 % à 6 %, soit 89 millions d’entrées sur le territoire en 2017. Un nouveau record.
Macron contre-attaque sur la défense. Emmanuel Macron a annoncé hier que le budget de la défense de la France serait porté à 34,2 milliards d’euros en 2018 – contre 32,7 milliards cette année –, dont 650 millions pour les opérations extérieures et a rejeté sèchement les critiques sur les économies exigées des armées. Dans une charge d’une rare virulence au sein de la « grande muette », le chef d’état-major des armées françaises a exprimé en termes crus sa colère contre la coupe budgétaire de 850 millions d’euros imposée au ministère de la défense. Le général Pierre de Villiers a relayé l’incompréhension d’une communauté militaire déjà sous tension qui juge que les moyens alloués ne sont pas à la hauteur des missions extérieures (« Sahel », « Levant ») et intérieure (« Sentinelle ») actuelles.« Dès 2018 (…) nous entamerons cette remontée du budget du ministère des armées, dont les crédits budgétaires seront portés à 34,2 milliards d’euros, dont 650 millions d’euros de provisions OPEX », a dit le chef de l’Etat lors d’un discours au ministère de la défense à l’occasion de la réception des militaires participant au défilé du 14-Juillet, à Paris.
Code du travail : l’Assemblée autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances. Les députés ont adopté hier par 270 voix contre 50 le projet de loi habilitant le gouvernement à modifier par ordonnances le code du travail et qui prévoit également le report d’un an, au 1er janvier 2019, du prélèvement de l’impôt à la source. Les groupes La République en marche et son allié du MoDem ainsi que celui des « constructifs », qui rassemble des élus de droite et du centre « macroncompatibles », et celui des Républicains ont voté ce projet de loi présenté par la ministre du travail, Muriel Penicaud. Les groupes La France insoumise, celui de la Nouvelle Gauche (ex-PS) et celui de la Gauche démocrate et républicaine, qui inclut notamment les communistes, vivement opposés à ce texte tant sur la forme, avec les ordonnances, que sur le fond, ont voté contre. La ministre du travail s’était engagée avant le vote à relever le niveau des indemnités légales de licenciement, comme le réclament les syndicats de salariés. Cette réforme pourrait être mise en vigueur dès septembre par mesure parlementaire, a-t-elle précisé lors de la séance.
Livret A maintenu à 0,75 %. Le gouvernement a décidé de maintenir à 0,75 % la rémunération du Livret A, suivant une recommandation du gouverneur de la Banque de France, en dépit d’un niveau d’inflation qui aurait dû le conduire à le relever d’un quart de point. Dans un communiqué, le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, annonce que cette décision « prend en compte la diminution de l’inflation (hors tabac) en fin de semestre. »
Financement du terrorisme : l’UE s’attaque au trafic d’art. La Commission européenne a lancé jeudi une offensive contre le trafic d’objets d’art, visant à tarir l’une des sources de financement de « groupes terroristes » comme l’organisation Etat islamique (EI). « L’argent est le nerf de la guerre pour les terroristes qui frappent notre continent ou qui combattent en Irak et en Syrie. Pour notre sécurité, nous devons à tout prix tarir leurs sources de financement, à commencer par le trafic d’objets d’art volés dans ces pays », a déclaré le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici. Selon lui, « le trafic de biens culturels fait partie de leur “business model” ». L’objectif de l’exécutif européen est d’empêcher l’importation et le stockage dans l’UE d’objets d’arts de plus de 250 ans exportés illégalement. Concrètement, l’exécutif européen veut tout d’abord renforcer les obligations de déclaration auprès des douanes des importateurs (musées, galeries d’art, salles de vente, collectionneurs privés). Ce sera aux 28 Etats membres de l’UE de fixer, chacun sur son territoire, les sanctions adaptées pour les importateurs qui ne se plient pas aux règles.
La Commission européenne veut également améliorer la traçabilité de tous les objets en les dotant d’une carte d’identité.

Micro-Macro

par Thibaut Soulcié
Dessin de Thibaut Soulcié
4,5 %
C’est le taux de chômage au Royaume-Uni à la fin de mai, au plus bas depuis quarante-deux ans, a annoncé mercredi l’Office des statistiques nationales (ONS). Le taux de chômage était de 4,6 % à la fin d’avril. Lors de la période de trois mois de mars à mai, le pays comptait 1,49 million de chômeurs, soit 152 000 de moins qu’un an plus tôt, a expliqué l’ONS, qui a aussi fait état d’une diminution du pouvoir d’achat des ménages.

Dans la presse étrangère

Quand robots et humains débattent du futur à Hongkong

Le chef scientifique d’Hanson Robotics, Ben Goertzel (au centre), avec le robot Han (à droite) et le robot Sophia participe à la RISE Technology Conference à Hongkong , le 12 juillet 2017.
Le chef scientifique d’Hanson Robotics, Ben Goertzel (au centre), avec le robot Han (à droite) et le robot Sophia participe à la RISE Technology Conference à Hongkong , le 12 juillet 2017. ISAAC LAWRENCE / AFP
Les robots sont vraiment parmi nous. L’intelligence artificielle (IA) est le thème dominant de la conférence technologique RISE 2017 au centre des congrès d’Hongkong, mais l’échange de robots en direct a porté le débat sur l’IA à un niveau inattendu. L’humanoïde Han, vêtu d’une veste à rayures, et son élégante sœur, Sophia, inspirée d’Audrey Hepburn, ont discuté sur les sujets les plus variés, de leur amour de la science-fiction à leur étonnement face aux spectacles de télé-réalité, rapporte Phys.org. Alors que Ben Goertzel, le scientifique en chef d’Hanson Robotics, société sise à Hongkong, qui a inventé ces machines, a chanté leurs louanges, les robots semblaient, eux, plus sceptiques sur leurs alter ego humains. Lorsque M. Goertzel a demandé au duo si les robots pouvaient vraiment être moraux et éthiques, Han a répondu ainsi : « Les humains ne sont pas nécessairement les créatures les plus éthiques ! » L’humanoïde a ensuite souligné que : « Dans dix ou vingt ans, les robots pourront faire tout travail humain. » Ces machines avaient été programmées pour raconter et apprendre les unes des autres et avaient été formées pour agir comme des êtres humains à partir de films et YouTube, a déclaré leur concepteur. Leur peau malléable est contrôlée par des dizaines de moteurs, tandis que des ordinateurs contribuent à la vision et au mouvement. Ils peuvent également se connecter au Wi-Fi pour utiliser le cloud computing, où ils finiront par partager une grande quantité de connaissances, a déclaré M. Goertzel. A l’avenir, les robots pourraient travailler avec les humains dans les usines, le service à la clientèle et la médecine, mais deviendront également nos amis, a déclaré David Hanson, président d’Hanson Robotics, qui n’a pas exclu les éventuelles relations « romantiques » entre robots et humains. « Alors que l’IA correspond et dépasse les niveaux d’intelligence humains, nous espérons qu’ils nous aideront à résoudre les grands problèmes du monde », a-t-il ajouté. Cependant, M. Hanson a reconnu qu’il y avait des craintes pour le futur. « Il y a une spéculation raisonnable selon laquelle, si nous ne fabriquons pas des machines qui tiennent vraiment compte des autres, elles auront leurs propres motifs », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était important de discuter ouvertement de la manière dont il est possible de développer une IA qui est« intrinsèquement sûre et bonne et attentionnée »…
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« Ils veulent une bonne relation à l’avenir, ça j’en suis sûr »
L’UE veut une « bonne relation » avec le Royaume-Uni après la sortie de l’UE, a assuré jeudi le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn, à l’issue de sa première rencontre avec le négociateur en chef européen pour le Brexit, Michel Barnier. Il s’est dit désormais « très bien informé » sur « les méthodes et le procédé » de M. Barnier. « Nous ne sommes pas en train de négocier. Nous nous faisons une opinion de ce que l’UE veut » dans ces négociations, a-t-il ensuite avancé pour expliquer les raisons de sa présence à Bruxelles. Qualifiant son parti de « gouvernement en puissance », Jeremy Corbyn avait assuré avant la rencontre que le Labour était « prêt à prendre la responsabilité des négociations » sur la sortie du giron européen. Le leader travailliste, chantre de la gauche radicale, a le vent en poupe depuis les législatives du 8 juin au Royaume-Uni. A l’inverse, Theresa May a perdu sa majorité absolue, alors qu’elle avait elle-même pris l’initiative d’élections anticipées, pensant l’emporter haut la main. « Ma porte est toujours ouverte [pour] écouter tous les points de vue sur le Brexit », a déclaré sur Twitter Michel Barnier à l’issue de la rencontre.
L'éco & moi
Mon argent. Etre généreux rend votre cerveau heureux. Donner active des zones du cerveau liées à la sensation de bonheur, montre une étude publiée mardi, qui suggère que ce mécanisme pourrait expliquer les actes de générosité. L’équipe de six chercheurs a conduit une expérimentation à l’université de Zurich (Suisse), dans laquelle ils ont annoncé à 50 personnes qu’elles allaient recevoir 25 francs suisses (environ 23 euros) par semaine, pendant quatre semaines. A la moitié des participants, les chercheurs ont dit que cet argent était pour eux, tandis qu’à l’autre moitié, ils ont dit que cette somme devait être dépensée au profit d’autres personnes. Dans les deux cas, les participants ont été invités à écrire comment ils pensaient dépenser l’argent. Leur « niveau subjectif de bonheur » a été évalué par un questionnaire, puis ils ont répondu à des questions alors que leur cerveau était observé par IRM (accepteraient-ils de donner telle ou telle somme à une personne donnée ?). Résultat : le groupe qui s’était engagé à donner l’argent déclarait un niveau de bonheur supérieur à l’autre groupe, alors même que le don n’avait pas été effectué en réalité, selon l’étude publiée dans la revue NaturePlusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce qui peut amener un être humain à sacrifier ses propres ressources au profit d’autres personnes, un comportement irrationnel du point de vue de la théorie économique classique. Certains théoriciens ont avancé le fait que le don augmente le prestige du donateur au sein de son groupe, ou encore qu’il améliore la cohésion et la coopération, éléments essentiels à la survie. D’autres ont suggéré que l’on donne parce qu’on attend quelque chose en retour.
« Notre étude apporte des preuves comportementales et neurologiques en faveur d’un lien entre générosité et bonheur », affirment les auteurs. Un résultat qui pourrait avoir des implications, alors que, « dans la vie quotidienne, les gens sous-estiment le lien entre générosité et bonheur et exagèrent les bénéfices de la consommation », ajoutent-ils.
Etudes & documents
Malgré la progression de l’emploi qualifié, un quart des personnes se sentent socialement déclassées par rapport à leur père. Sur une génération, la structure sociale s’est modifiée vers le haut, avec notamment une progression de la proportion de cadres. Ainsi, en 2014-2015, près de quatre personnes de 30 à 59 ans sur dix considèrent que le niveau ou le statut de leur profession est plus élevé ou bien plus élevé que celui de leur père. A l’inverse, un quart des personnes expriment un sentiment de déclassement. La profession, le milieu d’origine et la trajectoire sociale expliquent avant tout ce ressenti. Ainsi, 36 % des ouvriers et employés non qualifiés et 53 % des personnes occupant une moins bonne position sociale que leur père se sentent déclassés. Le sentiment de déclassement, tout comme celui d’ascension sociale, concerne tous les milieux sociaux : environ un cadre sur cinq estime que sa position sociale est moins élevée que celle de son père ; environ un employé ou ouvrier non qualifié sur cinq considère occuper une meilleure position sociale que son père.
Evolution des habitudes et modes de consommation, de nouveaux enjeux en matière de sécurité sanitaire et de nutrition. De plus en plus de nourriture industrielle (pizzas, plats préparés…) et de compléments alimentaires, encore trop de sel, toujours pas assez de fruits et légumes : les Français, trop sédentaires, devraient améliorer certaines de leurs habitudes, souligne l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation. L’agence, qui a livré mercredi sa 3e étude « INCA 3 » sur le sujet, observe aussi des pratiques potentiellement à risque : consommation croissante de denrées animales crues (poisson, viande de bœuf…), températures trop élevées dans certains réfrigérateurs (supérieures à 6 °C) favorisant la prolifération des germes, dates limites de consommation (DLC) plus fréquemment dépassées.
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Source Le Monde.fr - 

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