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mardi 11 juillet 2017

L'ECONOMIE - mardi 11 juillet 2017

L'ECONOMIE

       mardi 11 juillet 2017



Nicolas Hulot évoque la fermeture de 17 réacteurs nucléaires à l’horizon de 2025

Le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, le 1er juin 2017.
Le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, le 1er juin 2017. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
La loi sur la transition énergétique prévoit de réduire la part de l’atome dans la production d’électricité de 75 % à 50 % à l’horizon de 2025. « Ça va nous obliger mécaniquement à fermer un certain nombre de réacteurs. Il faut simplement s’y préparer », a expliqué le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, hier en fin de journée, lors d’un déplacement à Versailles, ajoutant que « c’est bien d’envisager tous les scénarios ». Lundi matin, le ministre avait dit sur RTL que « pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs (…) peut-être jusqu’à dix-sept réacteurs, il faut qu’on regarde ». Cette annonce suit de quelques jours la présentation par M. Hulot du « plan climat » pour le quinquennat, qui fixe un certain nombre d’orientations dans le secteur de l’énergie, et qui n’a pas totalement convaincu les observateurs, faute de mesures concrètes, notamment quant aux moyens pour réduire la part du nucléaire. « C’est une annonce extrêmement intéressante, parce que pour la première fois on a un chiffre et un gouvernement qui brise le dogme de la non-fermeture », a déclaré à l’AFP Charlotte Mijeon, une des porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, tout en invitant M. Hulot « à concrétiser cette annonce et à aller plus loin ». De nombreux experts jugent toutefois l’échéance de 2025 difficile à tenir.
Composé de 19 centrales et de 58 réacteurs en activité, tous exploités par le groupe EDF, détenu à 83 % par l’Etat, le parc nucléaire français est vieillissant : les trois quarts des réacteurs atteindront leurs quarante ans de vie d’ici à 2027. La prolongation de leur durée de vie au-delà de cet âge est suspendue à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui devrait se prononcer « plutôt en 2019 » sur la question, a rappelé lundi à l’AFP une porte-parole de l’Autorité. Pour EDF, une telle prolongation permettrait de préparer plus sereinement le remplacement de son parc, mais cela impliquerait 48 milliards d’euros d’investissements sur la période 2014-2025 dans le « grand carénage », programme de maintenance lourde des centrales. « Nous nous conformerons à la programmation pluriannuelle énergétique », ou PPE, la feuille de route énergétique de la France créée par la loi sur la transition énergétique, a déclaré lundi à l’AFP une porte-parole d’EDF, sans commenter directement les déclarations de M. Hulot.
La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire français, a déjà été difficilement actée dans les derniers jours du quinquennat de François Hollande. Elle ne devrait avoir lieu qu’au moment de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), prévue pour l’instant en 2019. Cette fermeture est déjà vivement contestée par des élus régionaux et les syndicats d’EDF. De quoi augurer d’autres difficultés en cas de fermetures supplémentaires.« Chaque réacteur a une situation économique, sociale et même de sécurité très différente », a souligné lundi Nicolas Hulot, qui dit vouloir mener les fermetures de manière « non symbolique » et « non dogmatique ». Cependant, les capacités de production d’électricité à partir du charbon et du fioul sont en baisse, tandis que le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire) est confronté à différents défis technologiques, notamment en matière de stockage d’énergie. Intermittentes par nature, ces énergies font peser un risque sur l’approvisionnement énergétique, qui pourrait contraindre la France à utiliser des centrales thermiques au gaz, émettrices de CO2.
Dans ce cas de figure, la France pourrait avoir des difficultés à tenir ses engagements de réduction d’émission de gaz à effet de serre. Elle ambitionne d’atteindre en 2030 une diminution de 40 % par rapport au niveau de 1990.
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Baisses d’impôt dès 2018. Emmanuel Macron veut faire taire les critiques d’une partie de la population et des milieux d’affaires en promettant de baisser la taxe d’habitation et l’impôt sur la fortune (ISF) dès 2018, ce qui complique une équation budgétaire déjà difficile. Le chef de l’Etat a arbitré cette question dimanche soir, a annoncé le ministère de l’économie et des finances, alors que la frange libérale de ses soutiens déplorait depuis plusieurs jours l’annonce que la réforme de l’ISF n’ait lieu qu’en 2019.
Réunion clé sur GM&S à Bercy. Gouvernement, syndicalistes, constructeurs et repreneur potentiel, tous les acteurs du dossier de l’équipementier automobile creusois GM&S, en liquidation judiciaire, se retrouvent pour la première fois mardi pour une réunion cruciale à Bercy. « L’ambition est d’obtenir une solution permettant de pérenniser le site de GM&S à La Souterraine », a dit une source de Bercy avant la réunion, qui débute à 15 h 30 avec la participation de trente à soixante personnes, dont le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et Alain Martineau, le PDG de GMD, le repreneur potentiel.
Le Pentagone vend 3 000 véhicules à Londres. Les Etats-Unis vont vendre à leur allié britannique, pour plus de 1 milliard de dollars, près de trois mille véhicules militaires remplaçants des célébrissimes Jeep et Humvee de l’armée américaine, ont annoncé le Pentagone et le département d’Etat. Comme pour chaque contrat commercial de ventes d’armes par Washington, c’est le département d’Etat qui a approuvé la « vente possible » de ces 2.747 JLTV (Joint Light Tactical Vehicles) pour une enveloppe de 1,03 milliard de dollars. Le département de la défense en informe le Congrès, qui peut s’y opposer sous trente jours.
Année record pour le tourisme en France ? Après une mauvaise année 2016, conséquence notamment de la menace terroriste, la France espère renouer cette année avec une fréquentation touristique record, mais le gouvernement insiste sur les efforts à fournir pour atteindre l’objectif ambitieux de 100 millions de visiteurs en 2020. « Selon nos prévisions, la France pourrait atteindre 88 à 89 millions de touristes en 2017, soit une hausse de 5 à 6 % par rapport à 2016 », a annoncé lundi le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, durant un déplacement à Giverny (Eure).
Face à Facebook et à Google, les médias américains veulent s’unir.Négocier d’une même voix face au « duopole » que forment Google et Facebook, voilà ce que demandent les éditeurs de presse américains, qui ont publié lundi une lettre ouverte au Congrès afin qu’il légifère en ce sens. Représentant près de deux mille organismes de presse, l’Alliance des médias d’informations (News Media Alliance) demande aux élus un aménagement de la loi antitrust, qui prohibe, en l’état, toute forme d’entente entre plusieurs entreprises d’un même secteur.
Pour l’heure, les éditeurs de presse pâtissent d’un rapport de force déséquilibré, estiment-ils, en faveur des deux géants d’Internet. « Google et Facebook dominent la circulation de l’information en ligne et consomment l’essentiel des revenus publicitaires », fait valoir la News Media Alliance. « Du fait de ce duopole numérique », regrette l’organisation professionnelle, « les éditeurs sont contraints de livrer leurs contenus et de respecter les règles (établies par le « duopole ») relatives à la manière dont l’information est publiée, hiérarchisée et monétisée ».« Ces règles ont fait de l’information une marchandise et permis la montée des fausses informations ( « fake news » ), qu’il est souvent difficile de différencier des informations vérifiées », regrette l’Alliance.
Bitcoin : le Français Mark Karpeles plaide non-coupable. Le Français Mark Karpeles s’est dit « innocent » mardi au tribunal de Tokyo lors de la première audience de son procès pour des transactions obscures relatives à la plate-forme d’échange de bitcoins désormais faillie MtGox. Le trentenaire comparaît notamment sous les chefs d’accusation de manipulations de données informatiques et de détournement de fonds commerciaux « dans le but de couvrir des frais personnels, avec manquement aux obligations découlant de sa charge ». Mark Karpeles avait été mis en examen à la mi-septembre 2015 puis emprisonné, après déjà six semaines de garde à vue, pour falsification d’informations et détournement d’une somme de 321 millions de yens (2,4 millions d’euros).

Micro-Macro

par Thibaut Soulcié
Dessin de Thibaut Soulcié
4,5 milliards d’euros
Le gouvernement fera 4,5 milliards d’économies en 2017 en réduisant le train de vie des ministères sans toucher aux effectifs et aux minima sociaux, déclare le ministre des comptes publics dans une interview publiée par Le Parisien. Selon la Cour des comptes, Matignon doit trouver entre 4 et 5 milliards d’euros pour contenir les déficits publics à 3 % du PIB, conformément aux engagements de Paris.

Dans la presse étrangère

Le modèle économique allemand sous pression

Des voitures sont assemblées dans une usine Porsche AG à Stuttgart, dans le sud-ouest de l’Allemagne, le 24 février 2017.
Des voitures sont assemblées dans une usine Porsche AG à Stuttgart, dans le sud-ouest de l’Allemagne, le 24 février 2017. THOMAS KIENZLE / AFP
L’Allemagne est à la fois admirée et vouée aux gémonies. Son modèle économique, avec un taux de chômage tombé à 3,9 %, suscite l’admiration. En même temps, ces excédents commerciaux énormes, accusés d’exporter le chômage, et son influence décisive sur les politiques d’austérité en Europe, suscitent de vives critiques, remarqueThe Economist. L’année dernière, l’excédent courant de l’Allemagne a atteint 8,3 % du PIB. A près de 300 milliards de dollars, il est beaucoup plus important que l’excédent de la Chine, qui attire les foudres du Congrès américain. Depuis les années 1950, l’Allemagne enregistre un excédent sur son compte courant. Certaines institutions accusent ce déficit d’être plus élevé que justifié. Mais ce qui rend le problème tellement difficile à résoudre, voire à reconnaître, c’est que les excédents de l’épargne de l’Allemagne ne sont pas le résultat d’une politique économique explicite. Leurs racines reposent sur un modèle tacite qui met en évidence les facettes positives et négatives du modèle allemand. L’origine de ce modèle remonte aux années 1990, quand la compétitivité du pays s’est réduite, avec de fortes hausses de salaires conduisant à un déficit extérieur rare et à un haut niveau de chômage. Mais une caractéristique importante du système allemand est que les syndicats ont des représentants dans les conseils d’entreprise : ils peuvent voir directement comment les augmentations de salaire peuvent nuire à la compétitivité. Les bonnes relations de travail, régies par des normes plutôt que par une législation, ont fait que les entreprises étaient suffisamment souples pour s’adapter aux nouveaux défis. Les salaires ont été négociés au niveau des entreprises et non plus globalement. Et cela a conduit à une modération salariale permettant aux entreprises de regagner en compétitivité. Cela a conduit aussi à une dispersion des salaires. Par ailleurs, la réforme du marché du travail, connue sous le nom d’« agenda 2010 », a réduit les allocations de chômage et a renforcé les conditions pour en bénéficier à la recherche active d’un emploi. L’emploi est reparti mais au prix politique pour le parti social-démocrate SPD de perte du pouvoir et de perte du soutien des ouvriers. Ce regain de compétitivité s’est fait à un autre prix : la consommation reste déprimée et à un niveau inférieur à celui des Etats-Unis ou du Royaume-Uni. Mais l’économie est tournée naturellement vers l’exportation car les produits allemands haut de gamme et à forte valeur ajoutée ne peuvent être écoulés qu’à l’étranger. La compétitivité ne peut être maintenue que si les salaires sont contraints pour garantir des profits investis constamment dans l’innovation et le budget public doit être équilibré pour éviter les hausses de salaires des fonctionnaires, qui pèseraient sur l’ensemble des salaires allemands. Mais les pressions sont fortes pour que les salaires repartent à la hausse. Car la zone euro est sous la pression depuis des années pour maintenir des bas salaires compétitifs. L’inflation y est trop faible. Par ailleurs, le marché du travail est très tendu et le marché immobilier est reparti à la hausse. L’ère de la stagnation des salaires allemands semble désormais révolue.
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« Je me félicite de l’arrivée d’Olivier Lapidus à la direction artistique de Lanvin et de sa capacité créatrice dans le droit fil de l’élégance représentée par Jeanne Lanvin. (…) Avec beaucoup d’avance sur son temps, Olivier Lapidus s’est toujours intéressé aux nouvelles technologies. Couturier précurseur, il entre aujourd’hui en résonance avec les aspirations de la société et saura relever les défis de la maison Lanvin au XXIe siècle »
C’est ce que déclare Mme Shaw-Lan Wang, PDG de Lanvin et principale actionnaire de la griffe. Homme d’innovations, le créateur français Olivier Lapidus, 59 ans, a été nommé directeur artistique de la maison Lanvin, la plus ancienne maison de couture parisienne encore en activité, a annoncé mardi cette dernière.
L'éco & moi
Nouvelles technologies. Les ambitions spatiales de Trump. La Maison Blanche veut ouvrir une « nouvelle ère » de domination américaine de la conquête spatiale, mais ses ambitions sont contrariées par des restrictions budgétaires, la vacance de postes cruciaux et l’innovation du secteur privé, ont estimé des spécialistes. En visite au Centre spatial Kennedy de la NASA en Floride (Sud-Est) cette semaine, le vice-président américain, Mike Pence, a enflammé des centaines d’employés de l’agence spatiale et de sous-traitants en affirmant que, « sous le président Trump, nous accomplirons davantage dans l’espace que ce que nous avons jamais pensé être possible », y compris « retourner sur la Lune »et mettre des « bottes américaines sur la surface de Mars ». Mais, une fois la liesse évanouie, les interrogations ont fusé. Qu’a voulu dire M. Pence ? « La “Lune” pourrait signifier n’importe quoi – commercial, robotique, international ou autre », a relevé Phil Larson, conseiller de l’exécutif sous la présidence de Barack Obama et ancien responsable de la société privée de lancement SpaceX. Selon lui, les déclarations de Mike Pence « n’ont pas de substance, juste des fioritures ». Plusieurs spécialistes ne cachent pas leur scepticisme concernant l’ambition de l’administration Trump, relevant que des postes cruciaux restent vacants. Par exemple, un record a été battu le jour de la fête nationale américaine, le 4 juillet : celui de la plus longue période sans nomination du nouveau chef de la NASA après l’élection d’un nouveau président. Il est fréquent qu’un nouveau président passe en revue les projets spatiaux de son prédécesseur et qu’il procède rapidement à des modifications. Si Donald Trump a lancé le processus assez tard, il a désormais mis en place un mécanisme pour examiner le programme actuel. Il s’agit en l’occurrence de la réactivation du Conseil national pour l’espace, en même temps que la mise en place d’un comité de conseil composé d’experts du secteur. Ce sont ensuite les fonds affectés à la NASA et les projets vers lesquels ils seront orientés qui montreront la réalité des intentions. Le projet de budget élaboré par l’administration Trump n’a pas encore été validé par le Congrès, mais il prévoit une baisse de 0,8 %, à 19,1 milliards de dollars. Il annule le projet de capturer un astéroïde, taille dans les financements de plusieurs missions d’étude du changement climatique et des sciences de la Terre. Mais n’évoque pas de nouvelles missions. Le budget suivant de la NASA doit être dévoilé en février 2018.
Etudes & documents
Intelligence artificielle : un potentiel de 15 700 milliards de dollars de gains pour l’économie mondiale d’ici à 2030. Dans un contexte économique mondial en pleine mutation, l’intelligence artificielle (IA) ouvre des perspectives inégalisées pour les entreprises. C’est ce que révèle le cabinet de conseil et d’audit PwC dans sa dernière étude, « Sizing the prize », estimant que le PIB mondial pourrait croître de 14 % d’ici à 2030 grâce à l’IA. Celle-ci devrait contribuer à hauteur de 15 700 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2030, soit plus que le PIB cumulé actuel de la Chine et de l’Inde. Les gains de productivité engendrés par les technologies d’intelligence artificielle devraient représenter la moitié des bénéfices économiques attendus. Dans un premier temps, les gains de productivité devraient être plus rapides en Amérique du Nord, du fait d’une plus grande maturité de la région vis-à-vis des technologies d’IA comme le machine learning, les assistants numériques ou les robots conversationnels (« chatbots »), et des nombreux emplois susceptibles d’être remplacés par des technologies plus productives. La Chine pourrait, en revanche, commencer à creuser l’écart avec les États-Unis dans une dizaine d’années, dès lors que le pays aura rattrapé son retard en termes de déploiement technologique et d’expertise.
Prélèvement à la source : « peu d’avantages et beaucoup d’inconvénients ».Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu présente « peu d’avantages et beaucoup d’inconvénients » dont le coût de l’année de transition, estime l’OFCE dans une étude publiée dimanche. L’Observatoire français de conjoncture économique, un think-tank classé à gauche, estime que les arguments en faveur du prélèvement à la source que sont la simplification et la meilleure synchronisation entre le moment où le revenu est attribué et celui où il est taxé, ne tiennent pas. Le gouvernement d’Edouard Philippe a décidé de reporter le prélèvement à la source au 1er janvier 2019 et de mener un audit pour garantir que le dispositif sera opérationnel. « La première difficulté est que tous les revenus ne sont pas aisément imposables à la source, notamment ceux des entrepreneurs individuels », indique le rapport de l’OFCE. Ensuite, la progressivité de l’impôt sur le revenu rend difficile le calcul du taux moyen chaque mois. Pour établir le montant de l’impôt il faut connaître tous les revenus de l’année y compris des revenus connus en général seulement en fin d’année comme certains revenus du capital. Par ailleurs, en France, l’impôt sur le revenu est calculé sur une base familiale, ce qui signifie que pour calculer le taux moyen, il faut connaître le revenu du conjoint ou de la conjointe. Les ménages, qu’ils paient ou non l’impôt sur le revenu, auront ensuite toujours l’obligation d’envoyer une déclaration de leur revenu annuel 2019 pour éventuellement payer l’impôt manquant. « La simplification ne sera donc pas au rendez-vous », conclut l’OFCE.
Source : OFCE
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Source Le Monde.fr

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