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dimanche 2 juillet 2017

Emmanuel Macron, un nouveau Nicolas Sarkozy?

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Emmanuel Macron, un nouveau Nicolas Sarkozy?



 LExpress.fr,L'Express.fr sam. 1 juil. 13:59 UTC+2 

                            

"Avec l'âge, je suis devenu modeste: Macron, c'est moi en mieux!" Et si cette blague de Nicolas Sarkozy, rapporté par Le Canard enchaîné le 7 juin, était vraie? Et si, malgré leurs parcours très différents, il y avait du Nicolas Sarkozy chez l'actuel président de la République? Le début du quinquennat semble valider cette hypothèse avec un chef de l'État qui prend, sur bien des aspects, le contre-pied de son prédécesseur (Hollande) qui lui-même avait pris le contre-pied de son prédécesseur (Sarkozy). Deux virages à 180 degrés qui font qu'un président "transgressif" est devenu "disruptif", qu'un président "bonapartiste" mute en chef de l'État "jupitérien", qu'un "omniprésident" est désormais un "hyperprésident". 
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En convoquant lundi le Congrès à Versailles pour s'exprimer devant lui, Emmanuel Macron n'utilise-t-il pas lui-même un outil constitutionnel pensé et créé en 2008 par Nicolas Sarkozy? Les deux sont les seuls à y avoir eu recours en dehors de conditions exceptionnelles qui avaient poussé François Hollande à le convoquer après les attentats de décembre 2015. En réunissant les parlementaires lundi, à la veille de la déclaration de politique générale d'Édouard Philippe, Emmanuel Macron fait aussi le choix de marginaliser voire d'humilier son Premier ministre, ravalé au simple rang de "collaborateur". Comme un certain François Fillon dès 2007, au début du quinquennat sarkozyste. 

"Il cherche les bonnes idées là où elles sont"

"S'il y a du Sarkozy chez Macron, c'est celui de 2007", observe justement le conseiller régional (LR), et bientôt député européen, Geoffroy Didier, arrivé en politique par le prisme sarkozyste. "Il cherche les bonnes idées là où elles sont, en sortant de sa zone de confiance idéologique", constate-t-il, admiratif. Une démarche qu'il met en parallèle avec celle de Nicolas Sarkozy quand, tout en prônant la fermeté sécuritaire, il se disait pour la suppression de la double...Lire la suite sur L'Express.fr

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