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mardi 11 juillet 2017

Dans la presse étrangère - mardi 11 juillet 2017

Dans la presse étrangère

La Mongolie investit un président milliardaire et judoka

Le nouveau président mongol, Khaltmaa Battulga, lors de la cérémonie d’investiture à Oulan-Bator, en Mongolie, le 10 juillet 2017.
Le nouveau président mongol, Khaltmaa Battulga, lors de la cérémonie d’investiture à Oulan-Bator, en Mongolie, le 10 juillet 2017. RENTSENDORJ BAZARSUKH / REUTERS
  • Magnat de l’immobilier, ancien lutteur professionnel, Khaltmaa Battulga a été officiellement investi hier président de la Mongolie, pour un mandat de quatre ans. C’est la première fois, dans cet immense pays d’Asie centrale peuplé de seulement 3,1 millions d’habitants, qu’était organisé un deuxième tour à l’occasion d’une présidentielle. Et le candidat du parti démocrate (PD) élu vendredi a obtenu à peine plus de 50 % des voix. The New Indian ExpressGazeta.ru
  • C’est un coup dur pour son adversaire du Parti du peuple mongol (PPM). Mieygombo Enkhbold partait favori, après la large victoire du PPM aux législatives l’an dernier. Crédité de 41 % des votes, l’ex-premier ministre et ancien maire de la capitale, Oulan-Bator, signe un score historiquement bas depuis l’instauration d’élections démocratiques en 1992. Sa probable éviction de la présidence de l’ancien parti socialiste d’Etat ouvrira une bataille politique entre les jeunes cadres favorables à une réorientation de la ligne et l’actuel vice-premier ministre, Khurelsukh Ukhnaa.
  • Faible taux de participation, à moins de 61 %, score surprise du Parti national des travailleurs, arrivé juste derrière M. Enkhbold au premier tour de la présidentielle avec seulement 8 000 voix de différence, 100 000 votes blancs, comptabilisés depuis 2015... Ces éléments révélent une certaine frustration des électeurs. Une mobilisation contre l’actuel système politique n’est pas à exclure lors des prochaines législatives, prévues en 2020.
  • Aucun grand changement n’est attendu sinon ces prochains mois, mais un affrontement entre le nouveau président issu du PD et le premier ministre du PPM, pour établir les règles de la cohabitation. La présidence, comme la campagne, sera sûrement marquée par les soupçons de corruption. Les affaires impliquant les deux principaux candidats ont étouffé le débat sur la conjoncture économique. Cependant, malgré sa réputation, M. Battulga pourrait lutter réellement contre la corruption, estime The Diplomat.
  • Riche en ressources minières, coincée entre la Russie, dont elle était un satellite à l’époque soviétique, et la Chine, qui absorbe 80 % de ses exportations, la Mongolie subit de plein fouet la chute des cours du cuivre et le ralentissement chinois. Son économie, la plus dynamique au monde en 2011 avec une croissance du PIB de 17,5 %, devrait se contracter de 0,2 % cette année. Face à une crise de sa dette, le pays a accepté en février un prêt de 5,5 milliards de dollars du FMI. Euronews
  • Comparé à Donald Trump pour son patriotisme, le président élu envisage de mieux protéger les intérêts de l’Etat face aux investisseurs étrangers, comme la compagnie minière Rio Tinto, voire des nationalisations. L’homme d’affaires, qui a fait fortune en rachetant d’anciennes entreprises publiques privatisées, cultive aussi le sentiment antichinois de la population. Il souhaite ainsi accroître ses relations commerciales avec d’autres pays, en particulier la Russie. Peu avant le scrutin, il aurait rencontré des représentants du parti au pouvoir, Russie Unie. Financial TimesVzgliad
  • La Mongolie tente depuis déjà la fin des années 1990 d’équilibrer les influences de ses deux puissants voisins. Clé de voûte de cette indépendance : l’armée, restructurée pour participer aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Le pays est aussi devenu partenaire de l’OTAN en 2003. C’est un moyen d’exister sur la scène diplomatique internationale, souligne Frank Adam Negri, ancien responsable de l’Office of Defense Cooperation de l’ambassade des Etats-Unis à Oulan-Bator. East Asia Forum
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Surprenantes relations africano-nord-coréennes. Moult bâtiments publics et monuments à Windhoek, capitale de la Namibie, sont construits par la Corée du Nord. Erythrée, Congo, Angola, Ouganda, Zimbabwé, Mozambique… Le paria de la communauté internationale vend des infrastructures et des armes en Afrique depuis les années 1960 et les combats de ces pays pour leur indépendance. Ce revenu complémentaire du commerce avec la Chine lui permet d’alimenter son programme nucléaire. The Washington Post
Le « Pouchkine de l’Internet » est mort. C’était l’un des journalistes et bloggeurs les plus populaires de Russie. Une crise cardiaque a terrassé Anton Nossik dimanche. Pionnier du Web, comme Pouchkine de la littérature russe, l’homme de 51 ans avait fondé, dès 1996, les premiers fournisseurs de services Internet puis les premiers sites d’information du pays. Les hommages affluent, du premier ministre Dmitri Medvedev au leader de l’opposition Alexeï Navalny, en passant par des bloggeurs et des poètes. The Moscow Times
Xénophobie rampante au Liban. Menace terroriste, crise économique… La présence d’un million de réfugiés au pays du Cèdre commencerait à peser sur le fragile équilibre démographique libanais. Au-delà de cette perception, erronée selon lui, Jeanine Jalkh, de L’Orient-Le Jour, rappelle les faits et chiffres, entre les aides internationales pour l’éducation ou la santé des Syriens ayant fui leur pays et leur contribution à l’économie libanaise.
Difficile ouverture aux transgenres dans l’armée américaine. En juin 2016, le secrétaire à la défense Ash Carter annonçait que les personnes transsexuelles seraient autorisées à servir dans l’armée. Mais, un an après, cette décision qui devait entrer en vigueur au 1er juillet s’est enlisée, entre retards et attaques de membres républicains du Congrès. BBC

Source Le Monde.fr 

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