- Un tir de missile pour fêter le Jour de la Victoire ? La Corée du Nord, qui célèbre aujourd’hui le 64e anniversaire de l’armistice ayant mis fin à la guerre de Corée, préparerait un nouveau tir. C’est du moins ce que pense le Pentagone. Ce serait le deuxième tir de missile balistique intercontinental, après celui du 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, qui avait suscité l’inquiétude dans le monde. Il aurait en effet une portée suffisante pour atteindre l’Alaska. The Washington Post
- Les agences de renseignement américaines auraient sous-estimé les capacités nord-coréennes. Elles considèrent désormais le régime de Pyongyang capable d’atteindre le territoire continental américain d’ici à un an. The Diplomat détaille les améliorations techniques majeures du missile KN19, malgré ses limites. Les solutions pour stopper les missiles : saboter le lancement à l’aide de l’électronique et de la cybernétique, les intercepter au-dessus de la mer, les détruire sur la plateforme de lancement... The New York Times
- Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, a insinué la semaine dernière que ses services envisageaient de renverser le dictateur nord-coréen, Kim Jong-un. Mardi, via l’agence de presse officielle KCNA, le ministre des affaires étrangères nord-coréen a riposté en menaçant de lancer une attaque nucléaire « au cœur des Etats-Unis » si l’administration Trump tentait de le détrôner. Time
- Une guerre « n’est pas inimaginale », affirme le chef d’état-major des armées américain, Joseph Dunford. Le conflit provoquerait selon lui plus de morts que pendant la seconde guerre mondiale. Certains, au Pentagone, ont même cru un moment hier soir que Donald Trump allait déclarer la guerre ou annoncer une frappe, dans une série de tweets au suspense insoutenable sur ses opérations militaires. The Independent
- Face au regain des tensions, de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord sont en cours d’adoption aux Etats-Unis. Mais en cherchant à limiter le commerce et les importations dans la péninsule, ils risquent de se fâcher avec Pékin. Les sanctions pourraient toucher des entreprises chinoises travaillant avec le régime. Les deux grandes puissances tentent de trouver un nouvel accord aux Nations unies. CNN
- A partir d’aujourd’hui, les touristes américains sont par ailleurs privés de Corée du Nord. Donald Trump a pris cette décision suite à la mort d’un étudiant, Otto Warmbier, arrêté et condamné à quinze ans de travaux forcés en mars 2016 pour un vol d’affiche. Qui prend le risque de visiter cette brutale dictature ? s’interroge la chaîne CNBC. Sur les 100 000 visiteurs enregistrés en 2016, 95 % sont Chinois. Surréaliste, soigneusement organisé, schizophrène... Le New York Times publie de son côté des impressions de voyage.
- Tandis que Pyongyang teste des missiles, le peuple pourrait souffrir de la famine. La Corée du Nord subit sa pire sécheresse depuis seize ans. La production de céréales risque de chuter fortement, par manque de pluie. Le pays consacre près d’un quart de son PIB à la défense, une proportion inédite dans le monde, mais deux habitants sur cinq sont sous-alimentés, et plus des deux tiers dépendent de l’aide alimentaire extérieure. Newsweek
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