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mardi 27 juin 2017

Dans la presse étrangère - mardi 27 juin 2017

Dans la presse étrangère

Allemagne : face à la CDU, le SPD passe à l’offensive

Martin Schulz, le chef du Parti social-démocrate allemand (SPD) et candidat à la chancellerie en septembre, s’exprime à la tribune lors du Congrès de sa formation, à Dortmund (ouest), le 25 juin.
Martin Schulz, le chef du Parti social-démocrate allemand (SPD) et candidat à la chancellerie en septembre, s’exprime à la tribune lors du Congrès de sa formation, à Dortmund (ouest), le 25 juin. SASCHA SCHUERMANN / AFP
  • Jusqu’ici, les sociaux-démocrates allemands semblaient privilégier une forme de retenue, de pudibonderie à l’égard de leurs adversaires conservateurs de la CDU, le parti d’Angela Merkel. Depuis dimanche, les hostilités sont ouvertes et ils ne retiennent plus leurs coups. SpiegelPolitico
  • A trois mois des élections législatives du 24 septembre, le SPD a tenu congrès à Dortmund, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest). A cette occasion, Martin Schulz, le dirigeant du parti, a fouaillé de ses critiques la chancelière, qui brigue un quatrième mandat d’affilée.
  • Alors que le SPD est distancé de quinze points dans les sondages, l’ancien président du Parlement européen (2012-2017) a livré un discours programmatique de près d’une heure et demie, dans lequel il a attaqué de front sa rivale, accusée de s’être laissé gagner par « l’arrogance du pouvoir »Euronews
  • Il a aussi reproché à son opposante, en fonctions depuis novembre 2005, de porter atteinte à la démocratie en mettant systématiquement sous le boisseau les débats qui engagent l’avenir du pays, comme celui sur les retraites. Autrement dit de pratiquer l’art de l’esquive avec constance. Mais, quoique « solide », son propos ne saurait suffire à inverser la vapeur, estime Christoph Hickmann, de la Süddeutsche Zeitung.
  • Invité à s’exprimer à la tribune devant 600 délégués et près de 6 000 invités, l’ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005) a servi d’aiguillon à M. Schulz. Il a exhorté sa famille politique à ne pas céder un pouce de terrain.« Nous nous sommes battus et nous avons rattrapé notre retard. Ce qui était valable [en 2005] l’est aussi aujourd’hui », a-t-il lancé, même si, à l’époque, le SPD s’est… incliné d’un point. Die WeltDeutsche Welle
  • La harangue du père des réformes (d’inspiration libérale) dites Hartz relatives au marché du travail sortira-t-elle le parti de son aboulie pour le mener à la victoire ? Pour l’emporter, les sociaux-démocrates misent sur un manifeste prévoyant un surcroît d’investissement dans l’éducation, les transports et la sécurité ainsi qu’un allégement fiscal pour les petits et moyens revenus à hauteur de 15 milliards d’euros. FAZ
  • Pour le journaliste Thomas Kreutzmann, le succès ou l’échec du SPD ne tiendra pas, in fine, à son programme – intitulé « Il est temps pour plus de justice » –, mais bien plutôt à sa capacité de persuasion. Il devra absolument convaincre les électeurs qu’il souhaite revenir aux affaires. A cette aune, conclut M. Kreutzmann, l’expérience de M. Schröder peut être d’un apport précieux. Tagesschau
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Entorses (africaines) à la vérité. Aujourd’hui, sur Internet, les fake news – ces informations volontairement biaisées ou tronquées – pullulent. Au point qu’il devient difficile, pour les lecteurs, de démêler le vrai du faux. En Afrique, le phénomène est patent. Jeune Afrique propose un florilège de ces nouvelles qui n’en sont pas, du classique « Bouteflika est mort », en Algérie, à la prétendue acrimonie de Donald Trump envers les Nigérians.
Croisade antifasciste slovaque. Naguère, les militants antifascistes slovaques affrontaient l’extrême droite directement dans la rue – une tactique qui a fait son temps. Désormais, ils privilégient d’autres armes : l’éveil des consciences (et ce dès le plus jeune âge), mais aussi la traque des radicaux sur Internet. Cette campagne s’amplifie à l’approche des futures échéances électorales, à commencer par le scrutin régional de cet automne. Al-Jazira
Emigration et manipulations. Chaque année, des milliers de Nigérianes quittent leur pays pour un long voyage semé d’embûches vers l’Europe. Les passeurs les exploitent sans état d’âme, les poussant, avant leur départ, à se prêter à une sorte de rituel d’allégeance. Jouant sur les peurs de ces femmes, ils les maintiennent sous leur joug psychologique et sexuel une fois qu’elles sont arrivées à destination. Bien peu osent s’en affranchir. The Daily Beast
Culture répressive en Russie. Défier l’autorité peut avoir de lourdes conséquences dans la Russie poutinienne. Ainsi, près de 25 % de la population a déjà fait l’objet d’une enquête, a été jugé, embastillé ou simplement puni. Les infractions les plus anodines sont susceptibles de mener en prison. Alexeï Gaskarov le sait bien, lui qui a passé trois ans et demi derrière les barreaux. Il témoigne de son expérience à la Deutsche Welle. Un récit glaçant.

Source Le Monde.fr - mardi 27 juin 2017

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