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lundi 26 juin 2017

Dans la presse étrangère - lundi 26 juin 2017

Dans la presse étrangère

Opération séduction de Modi face à Trump

Le premier ministre indien Narendra Modi au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), en Russie, le 2 juin 2017.
Le premier ministre indien Narendra Modi au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), en Russie, le 2 juin 2017. POOL / REUTERS
  • Aucune grande annonce n’est attendue lors de cette première rencontre entre Donald Trump et Narendra Modi. Mais l’enjeu se révèle majeur pour le premier ministre indien : la plus grande démocratie du monde ne semble pas être une priorité du président états-unien. Même le Monténégro a été reçu avant lui à la Maison Blanche. M. Modi doit donc établir un lien personnel avec le milliardaire, et le convaincre de l’intérêt de son pays pour les Etats-Unis. The Washington Post,The Economic Times
  • Pour plaire à son hôte, le nationaliste hindou a décidé de faire profil bas. Face à une administration rétive à l’immigration, aucun événement de grande ampleur n’est organisé avec la diaspora durant ces deux jours, contrairement à sa première visite, en 2014. M. Modi s’est contenter de rencontrer hier les leaders de la communauté à Washington. Son objectif : éviter toute controverse, même si nul n’est à l’abri d’un tweet assassin de M. Trump. BBCDaily News and Analysis
  • Ce que recherche le premier ministre, c’est aussi de la clarté sur la politique américaine en Asie du Sud. L’Inde doit faire face à l’expansionnisme chinois. Son voisin a établi 18 ports (potentielles bases navales) dans l’océan Indien, sa sphère d’influence traditionnelle. Or, les positions de M. Trump vis-à-vis de la Chine n’ont cessé de varier. Nul doute que l’évolution de la coopération indo-américaine pour la sécurité dans la région sera aussi très observée par Pékin. TimeIndia Today
  • La Chine pactise en outre avec l’ennemi juré de Dehli, le Pakistan, base arrière de groupes terroristes. « Partenaire important de défense » pour le secrétaire à la défense James Mattis, « victime du terrorisme » pour M. Trump, l’Inde devrait continuer à coopérer avec les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Mais si Washington décide de renforcer ses troupes en Afghanistan, sa dépendance logistique accrue envers le Pakistan gênerait probablement les relations indo-américaines. Hindustan Times
  • Le changement climatique s’annonce comme un point de friction. M. Trump a accusé l’Inde de chercher à tirer profit de l’accord de Paris. Les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’accord le 1er juin, alors que l’énergie propre était un domaine de coopération croissant entre les deux pays. Pas sûr cependant que M. Modi endosse les habits de super-héros du climat. The Indian Express
  • Autre sujet sensible : le déficit commercial américain de 24,3 milliards de dollars avec l’Inde en 2016. M. Trump cherche à réviser les accords avec ses partenaires pour réduire l’écart, les accusant de concurrence déloyale. Il souhaite aussi réduire la main-d’œuvre étrangère. La réforme en cours des visas destinés aux travailleurs hautement qualifiés, particulièrement dans le secteur IT, pourrait affecter les intérêts indiens. The Diplomat
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Les faux espoirs d’Aung San Suu Kyi au Myanmar. Les négociations de paix piétinent. Au pouvoir depuis avril 2016, l’ex-opposante et lauréate en 1991 du prix Nobel de la paix n’a pas plus réussi que ses prédécesseurs à résoudre les conflits ethniques qui déchirent le pays depuis des dizaines d’années. La déception des dirigeants de minorités pourrait se muer en méfiance. The New York Times
Terrorisme d’extrême gauche en Grèce. L’attentat visant l’ex-premier ministre Lucas Papademos le mois dernier, les bombes envoyées au ministre allemand des finances à Berlin et au FMI à Paris en mars ont ravivé les craintes d’un retour des violences. Une certaine jeunesse, sans futur, chercherait à renverser les institutions. L’opposition de centre droit accuse le premier ministre Alexis Tsipras et son parti, Syriza, d’inciter à la haine. Politico
Discrimination dans la Silicon Valley ? Femmes, Noirs, Hispaniques… pour ce qui concerne leurs salariés, les géants du web sont les mauvais élèves de la diversité. 85 % des postes techniques chez Uber sont occupés par des hommes, dont 1 % seulement par des Noirs, selon le premier rapport sur le sujet publié par la plate-forme de VTC. Google, Facebook ou encore Apple ne font guère mieux. Le Temps
Parents pauvres, enfants malades. Une étude américaine démontre le lien entre les deux. Le système immunitaire et le développement du fœtus sont affectés par un système immunitaire plus actif de la mère pendant la grossesse. Une infection ou du stress augmentent le risque d’anomalie neurologique. La Presse

Source Le Monde.fr 

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