Actualités
Nouailhac - Pour François Hollande, une retraite de nabab
L'ancien président a profité d'un système de cumul des pensions réservé aux fonctionnaires élus, un vieux privilège qui n'a été que très peu réformé.
Nouailhac – Adieu, "Monsieur Chômage"
Nouailhac - Le match France-Allemagne et ses enjeux dramatiques !
Nouailhac - La France, championne des impôts et des dépenses publiques
Recevez la newsletter Le Point.fr
En annonçant qu'il prenait officiellement sa retraite, François Hollande rejoint le club très fermé des anciens locataires de l'Élysée encore vivants, composé de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing. Il va pouvoir bénéficier comme eux, à part Nicolas Sarkozy qui ne vient pas de la fonction publique, du statut en or massif des fonctionnaires cumulards.
On a beaucoup glosé à l'époque sur le montant exorbitant de la retraite mensuelle de Valéry Giscard d'Estaing, de l'ordre de 30 000 euros, qui incluait il est vrai les 12 750 euros d'indemnités de membre à vie du Conseil constitutionnel. Puis, sur celle de Jacques Chirac il y a dix ans, de 31 000 euros, mais qui ne touche plus ces dernières années que 18 000 euros par mois, ne participant plus aux délibérations du Conseil.
François Hollande, pour ce qui le concerne, depuis une loi de 2007, ne pourra pas cumuler autant que ses prédécesseurs, anciens fonctionnaires élus, mais il aura droit tout de même, hors Conseil constitutionnel – il a fait savoir qu'il n'irait pas –, à une retraite globale de 15 100 euros mensuels, à comparer aux 18 000 de Giscard et de Chirac. Ces 15 100 euros nets cumulent officiellement quatre pensions : 5 184 euros pour la présidence de la République, 6 208 euros au titre de sa fonction de parlementaire, 3 473 euros au titre de sa retraite de conseiller référendaire de la Cour des comptes et 235 euros comme ancien élu local.
Des retraites abusives dont ne peuvent bénéficier que des fonctionnaires
Deux remarques : ces 235 euros correspondent à l'ensemble des mandats locaux de François Hollande (4 ans président du conseil général de Corrèze et 7 ans maire de Tulle). C'est très peu mais c'est à cause d'une (...)
Lire la suite sur LePoint.frNouailhac - En finir avec l'obsession pour "le social"Nouailhac – Adieu, "Monsieur Chômage"
Nouailhac - Le match France-Allemagne et ses enjeux dramatiques !
Nouailhac - La France, championne des impôts et des dépenses publiques
Recevez la newsletter Le Point.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire