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dimanche 28 mai 2017

Les Crises.fr - Soixante ans d’Europe : “Alléluia” ou De profondis” ? Par Guillaume Berlat



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                              Les Crises - Des images pour comprendre


28
Mai
2017

Soixante ans d’Europe : “Alléluia” ou De profondis” ? Par Guillaume Berlat


« L’Europe est un État composé de plusieurs provinces » (Montesquieu). N’est-ce pas là le constat incontournable auxquels parviennent les Vingt-Sept chefs d’État et de gouvernement réunis à Rome (flanqués des responsables de la Commission, du Conseil et du Parlement) le 25 mars 2017 pour célébrer le soixantième anniversaire du lancement de la construction européenne ?1 Ne nous faisons pas, toutefois, d’illusions exagérées sur cet évènement, peut-être sur ce non-évènement, sur cette célébration dans une ambiance crépusculaire. L’Histoire, seule en jugera.
Manifestement le cœur n’y est plus en dépit de la magnifique photo de famille et de la bénédiction du Pape François, la veille au Vatican2. « Le « Brexit », la multiplication des mouvements chauvinistes, les scores du Front national en France sont avant tout l’expression d’une révolte des peuples contre ses élites, phénomène désormais commun à toutes les nations européennes, mais aussi occidentales comme le démontre l’élection de Donald Trump outre-Atlantique »3. À quoi nous pourrions ajouter un déficit d’idées, de projet commun, de perspective stratégique pour réorienter un projet européen moribond, de l’avis général.
« Je dis souvent que j’entre fédéraliste au Berlaymont, le nom de l’immeuble principal de la Commission, et que j’en sors souverainiste. » Cette réflexion donne le ton de l’ouvrage récent de Jean Quatremer4 (l’un des piliers des journalistes de la presse écrite accrédité auprès de l’Union européenne). Elle reflète aussi bien la défiance croissante et le désarroi généralisé des citoyens à l’endroit du projet européen et de ses derniers avatars que le problème de la légitimité démocratique de l’Union européenne. Pas plus que les brillants discours volontaristes qui s’enchaînent sans interruption et les Hymnes à la joie, la déclaration de Rome (sorte de catalogue de bonnes intentions qui ne mangent pas de pain) est de nature à répondre aux énormes attentes des peuples. Souvenons-nous que la Roche Tarpéienne est proche du Capitole ! Pour mieux prendre la mesure du problème de l’Union européenne, il est essentiel de porter un jugement sur le mal (un édifice fissuré) et sur ses causes (une faillite intellectuelle).
L’UNION EUROPÉENNE : UN ÉDIFICE FISSURÉ
Comme dans toute succession patrimoniale, il existe un actif mais souvent un passif qui peut grever le premier au point de l’annuler si l’on n’y prend garde. La construction européenne n’échappe pas à la règle.
Un actif important : d’un marché à Six à une Union à 28/27
Le succès objectif de la construction européenne entre 1957 et 2017 se mesure à l’aune de deux critères : quantitatif et qualitatif. Quantitatif, d’abord avec les élargissements successifs de l’organisation européenne de six à neuf, puis à douze et à quinze, pour passer à 25, 27 et 28 avec l’accueil des États de l’Est et du Sud après la chute du mur de Berlin. Ces élargissements permettent de recomposer la famille européenne. D’autres candidatures sont à l’étude, y compris la turque. Qui aurait cru possible ce saut quantitatif en 1957 en pleine Guerre froide ?
Qualitatif, ensuite et surtout avec l’approfondissement du projet initial transformé d’un simple marché commun en une Union européenne qui la rapproche d’une institution fédérale. La mesure phare de ce projet tient à l’évidence à la création d’une monnaie unique, l’euro au début du millénaire. Il convient de ne pas oublier d’autres mesures importantes : instauration des quatre libertés, adoption d’une charte sociale, d’une charte des droits fondamentaux (pendant de la Convention européenne des droits de l’Homme du Conseil de l’Europe), mise au point d’une politique de sécurité et de défense commune, accord de Schengen prévoyant une liberté de circulation dans l’espace commun… La liste n’est pas exhaustive mais donne une idée de l’ampleur des réalisations communes dans une durée de soixante ans.
« Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités » (Charles de Gaulle). Est-il besoin de le dire, aujourd’hui, l’Europe est mal en point, certains évoquant même une « faillite » ?5 Sur le plan quantitatif, l’un des principaux problèmes que connait l’Union européenne, de nos jours, tient à ce que l’on a procédé à des élargissements successifs inconsidérés et prématurés avant même de pratiquer un indispensable approfondissement nécessité par l’addition de différentes strates opérées sans un minimum de cohérence. Le constat n’est pas nouveau. L’Union européenne à 28/27 est un paquebot imprévisible à manœuvrer rapidement, incapable de réagir dans l’urgence à une crise (crise financière, crise migratoire, crise sécuritaire…). Sur un plan qualitatif, la principale difficulté à laquelle est confronté le projet européen tient à son déficit de cohérence. L’Europe a été bâtie à l’envers6. C’est cela qu’il faut à tout prix corriger. À titre d’exemple, comment concevoir une monnaie unique sans politique économique, financière et budgétaire commune ? L’Union européenne est un ensemble affaibli, miné de l’intérieur qui doit relever des défis extérieurs redoutables. Telle est la réalité incontournable qui nous conduit insensiblement vers le volet passif de la construction européenne.
Un passif encombrant : de la solidarité à l’individualisme
La question essentielle posée à Rome aux Européens à Vingt-Sept (sans les Britanniques ayant déjà un pied hors de l’Union) dans la splendide salle des Horaces et des Curiaces au Capitole est simple : sauront-ils aller au-delà de la photo de famille pour tourner la page ?7 Comment remettre de l’ordre dans la Maison commune dont les murs n’ont cessé de se lézarder au cours des années passées ? Les divisions internes (« Brexit », politique économique, budgétaire, migratoire, environnementale, situation de l’état de droit dans les pays du groupe de Visegrad, rééquilibrage des pouvoirs des diverses instances européennes…) conjuguent leurs effets avec les divisions externes (faiblesses structurelles vis-à-vis d’une Russie menaçante, d’une Amérique imprévisible, différences d’approche sur la mondialisation et le libre-échange et d’une Chine conquérante sur le plan commercial) pour remettre en cause le projet européen jusque dans ses fondements. Plusieurs questions méritent d’être posées.
Comment faire en sorte que l’intérêt général l’emporte à nouveau sur la somme des intérêts individuels, des égoïsmes nationaux ? Comment résorber la fracture entre le Nord et le Sud, l’Ouest et l’Est de l’Europe ? Comment éviter que le « Brexit » ne relance la guerre budgétaire et les querelles de boutique ? Comment éviter que le « Brexit » ne divise les Vingt-Sept ? Comment faire en sorte que cesse cette « Europe qui méprise les peuples » ? (Jean Quatremer). Toutes questions restées, à ce jour, sans réponse !
« L’Europe traverse une crise existentielle », reconnait Jean-Claude Juncker, le président de la commission européenne, lors de son discours sur l’État de l’Union en septembre 2016. À tel point que l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine en appelle désormais à une « pause législative » de la Commission européenne : « Il faut que l’Europe fasse un pas en arrière si on veut la sauver. On ne désintégrera pas les contestations populaires à coup d’eau bénite communautaire ». Et l’ancien ministre de plaider ouvertement pour un retour à l’inter-gouvernemental, pour diriger l’Europe.« La construction européenne n’est pas loin de son heure de vérité », prophétisent de leur côté l’économiste Patrick Artus et la journaliste Marie-Paule Virard, dans leur dernier essai8.
Les sujets de désaccord l’emportent désormais sur les sujets d’accord. Pire encore, l’avis des peuples est contourné, souvent piétiné. Souvenons-nous, à cet égard, du tour de passe-passe par lequel Nicolas Sarkozy a contourné, par la voie du Parlement réuni en Congrès, le rejet par voie référendaire du projet de Traité constitutionnel européen échafaudé par Valéry Giscard d’Estaing ! Aujourd’hui, l’on évoque une « Europe à plusieurs vitesses » alors qu’existent déjà des « comités restreints »9. Est-ce nécessaire, suffisant pour conjurer le sort ?
Dans tous les cas, le statu quo n’est plus tenable. Mais, pour cela, après être passé par le temps incontournable du diagnostic, vient celui du remède en agissant avec fermeté sur les causes profondes du mal. Le faire vraiment, pas le faire semblant.
L’UNION EUROPÉENNE : UNE FAILLITE INTELLECTUELLE
La dérive du paquebot Europe n’est pas un accident de l’Histoire. Tel un iceberg qui se profilait à l’horizon depuis plus d’une décennie, la collision était inévitable comme celle du Titanic. Cet échec se situe à la croisée de deux faillites : une collective et l’autre individuelle.
Une faillite collective : le déficit d’affectio societatis des 28
Le mantra répété ad nauseam de « L’Europe, c’est la paix » ne signifie plus rien comme « la démocratie n’est pas une fin en soi »10. Comme le rappelle l’historien Marc Bloch, la défaite de 1940 est avant tout une défaite intellectuelle. Il en va de même aujourd’hui pour le projet européen. Si le seul objectif des États membres consiste aujourd’hui dans la défense égoïste – si légitime soit-elle – de leurs intérêts nationaux à court terme, le risque est grand d’une condamnation à brève échéance de l’idée même d’Union européenne. C’est souvent le règne du chacun pour soi, et les vaches seront bien gardées, en cas de gros temps. Ne dit-on pas que l’Europe, sur la scène mondiale, c’est le plus grand dénominateur commun des faiblesses et des lâchetés nationales ?
Dans tout ce magma institutionnel, nul ne trouvera l’amorce d’un nouveau récit auquel adosser solidement le projet européen. On reste coi en lisant et relisant cet extrait de la déclaration de Rome ayant donné à d’âpres négociations de dernière minute : « Nous agirons de concert, si nécessaire à des rythmes différents et avec une intensité différente, tout en avançant dans la même direction, comme nous l’avons fait dans le passé, conformément aux traités et en laissant la porte à ceux qui souhaitent se joindre à nous plus tard ». Nous voilà bien avancés ! Une approche trop institutionnelle, trop juridique n’a-t-elle pas tué le projet européen ? « En fin de compte les traites constitutifs de la zone euro ont instauré des mécanismes coercitifs qui bloquent l’action des gouvernements »11.
« Tout dans la vie est une affaire de choix » disait Pierre Desproges dans un célèbre sketch. Que restera-t-il en définitive du « Livre blanc sur l’avenir de l’Europe. Réflexions et scénaris pour l’UE27 à l’horizon 2025 » de Jean-Claude Juncker de 2017 et du rapport dit des « cinq présidents » (Commission, Conseil, Parlement, BCE et Eurogroupe) de 2015 ? Rien ! Ignorant le « Brexit », l’Europe des 27 a choisi samedi 25 mars 2017 à Rome de se doter pour dix ans d’une feuille de route commune qui rende l’Europe « sûre et sécurisée, prospère et soucieuse du développement durable, sociale, plus forte sur la scène mondiale » (Cf. déclaration des dirigeants des 27 États membres ainsi que du Conseil européen, du Parlement européen et de la Commission européenne).
On a connu des communiqués moins flamboyants mais plus réalistes surtout lorsque la conclusion de ce texte de deux pages débute ainsi : « Nous œuvrons à la réalisation de ces objectifs, fermement convaincus que l’avenir de l’Europe se trouve entre nos mains et que l’Union européenne est le meilleur instrument pour atteindre nos objectifs… Nous œuvrerons en faveur d’un processus décisionnel démocratique, efficace et transparent, qui donne de meilleurs résultats ». Que des petits cachotiers ! Nos folliculaires préférés avaient tout simplement omis de mentionner que les deux principaux inspirateurs et rédacteurs de cet opus magnum n’étaient autres que le docteur Coué et l’humoriste Pierre Dac.
Une faillite individuelle : le découplage franco-allemand
L’histoire de la France, sur le plan interne, est celle d’une longue descente aux enfers qui ne parvient pas à surmonter ses divisions, ses fractures. L’histoire de la France, sur le plan européen, est celle d’un pays, qui ne parvient pas à se réformer, au moins pour respecter les engagements auxquels elle a volontairement souscrits dans le passé. Nos dirigeants sont donc contraints de quémander régulièrement à Bruxelles des délais pour se mettre en conformité avec leurs engagements. Petit à petit, la France perd sa capacité d’influence, la place prépondérante qu’elle occupait auparavant. Elle est contrainte de s’effacer et de voir ses positions anciennes constamment remises en question à Bruxelles.
Le constat est sans appel : « On a assisté à un recul de la France en Europe : elle n’y exerce plus aucune présidence. Il est loin le temps où notre pays présidait le Parlement avec Simone Veil, la Commission européenne avec l’excellent Jacques Delors, et la Banque centrale avec Jean-Claude Trichet. Maintenant, plus rien, sauf du bavardage ! » déclarait le 26 mars 2017 au JDD, Valéry Giscard d’Estaing ! Dans la vie internationale, il n’y a pas de mystère. On a le poids diplomatique de son économie et de sa bonne santé financière. On est comptable du poids de sa dette12. À titre d’exemple, la langue française est de moins en moins utilisée dans les institutions européennes. Ce qui constitue un signe qui ne trompe pas !
La nature ayant horreur du vide, l’Allemagne gagne des positions au fil des années sur la scène internationale (à Berlin) comme sur la scène européenne (à Bruxelles) au détriment de la France. Américains, Chinois et Russes considèrent désormais que le « leader » de l’Union européenne est l’Allemagne, plus la France. La conséquence principale de cet état de fait est évidente : il ne peut y avoir de couple franco-allemand équilibré qui joue un rôle moteur dans la construction européenne comme ce fut le cas pendant plusieurs décennies. Les quelques rencontres entre le président de la République et la chancelière ne font plus illusion tant le fossé s’est creusé entre les deux pays.
La relance du couple franco-allemand, si souvent annoncée, ne trompe personne, si ce n’est quelques communicants. Comme dit l’adage britannique, il faut être deux pour danser le tango. La conséquence seconde de cet état de fait est aussi claire : l’Europe est en panne d’idées, de projets pour relancer son projet, pour lui faire reconquérir le cœur perdu des citoyens et des peuples. Elle ne s’occupe pas des vrais problèmes, et il n’en manque pas. Géant économique et commercial, elle est un nain politique et diplomatique. « Voilà l’Europe dont on ne veut plus : capable de réglementer la taille des chasses d’eau, mais incapable d’affronter les défis du monde moderne », résume parfaitement la problématique actuelle Jean Quatremer, précité.
« De l’audace, mais avec méthode et lucidité. Il faut tailler l’Europe comme un rosier pour la renforcer »13.
À QUAND LE « PRINTEMPS EUROPÉEN » ?
« L’Europe cherche, avec raison, à se donner une politique et une monnaie commune, mais elle a surtout besoin d’une âme » (André Frossard). Aujourd’hui, la priorité n’est donc pas de relancer le projet européen sur des bases inchangées – à traité constant, comme disent les juristes – mais, au préalable de rétablir le lien de confiance entre les élites et les peuples comme le propose Hubert Védrine. Alors que l’Union traverse une crise existentielle de grande ampleur, il serait inconcevable de continuer comme avant. Ce serait suicidaire pour l’Europe, pour ses peuples, pour ses citoyens. Si elle dispose de nombreux pompiers pour lutter contre le feu qui menace la Maison, on peine à trouver aujourd’hui les architectes qui pourraient repenser et rebâtir l’édifice nouveau.
Les propositions d’Union européenne lancées par Berlin, Madrid, Paris et Rome lors du sommet de Versailles14 se heurtent à une opposition frontale des autres partenaires lors du sommet de Rome. Dès lors, comment résoudre la quadrature du cercle ? Deux options se présentent : retour des compétences aux États-nations (la « renationalisation »)15 ou surplus d’intégration, pour améliorer une architecture bruxelloise encore très imparfaite (le « saut fédéral »). À chaque fois, il faudrait en passer par une réécriture des traités à l’issue incertaine.
« La vieille Europe : elle ne revivra jamais. La jeune Europe offre-t-elle plus de chances ? » écrivait François-René de Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe. L’Europe a-t-elle un avenir ?16L’Europe a-t-elle encore les moyens de sortir d’un statu quo qui la ronge de l’intérieur ? L’Europe peut-elle nourrir l’espoir de redonner vie à un projet moribond ? L’Europe saura-t-elle inventer un « nouvel esprit européen » qu’appelle de ses vœux François Hollande ?17
L’Europe saura-t-elle surmonter les égoïsmes nationaux ? Toutes ces questions fondamentales n’ont à ce jour pas trouvé de réponses crédibles et cela d’autant plus que les énergies des États membres vont désormais être mobilisées, pour une durée d’au moins deux ans, par les négociations sur le « Brexit » dont le déclenchement est effectif depuis le 29 mars 2017 après le feu vert du Parlement britannique18. À tout le moins, il va nous falloir malheureusement attendre les résultats des élections présidentielles en France (printemps 2017) et législatives en Allemagne (automne 2017) pour savoir si l’hymne à l’Europe (l’hymne à la joie) prendra demain la forme d’un « Alléluia » ou bien d’un « De profundis ».
Guillaume Berlat
3 mars 2017

1 Denis Lefebvre, 1957 : Traité de Rome. L’Europe réduite au marché commun, Marianne, 31 mars-6avril 2017, pp. 86-89.
2 Jérôme Gautheret, Le pape rappelle l’Europe à sa vocation, Le Monde, 26-27 mars 2017, p. 6.
3 Renaud Girard, Quelle diplomatie pour la France ? Prendre les réalités telles qu’elles sont, éditions du Cerf, 2017, p. 104.
4 Jean Quatremer, Les salauds de l’Europe. Guide à l’usage des eurosceptiques, Calmann-Lévy, 2017.
5 Guillaume Berlat, Union européenne : un mauvais remake de la SDN ? De Stefan Zweig à Romain Garywww.prochetmoyen-orient.ch , 9 mai 2016.
6 Hubert Védrine, Sauver l’Europe, Liana Levi, 2016, p. 43.
7 Ludovic Lamant, À Rome, les 27 tentent de conjurer la fin annoncée de l’Europe, www.mediapart.fr , 24 mars 2017.
8 Patrick Artus/Marie-Paule Virard, Euro, par ici la sortie ?, Fayard, 2017.
9 Jean-Baptiste François, L’Europe en « comités restreints », La Croix, 21 mars 2017, p. 7.
10 Philippe van Parijs, La démocratie à tout prix ?, Le Monde, Idées, 25 mars 2017, p. 7.
11 André Grjebine, Sortir du tout ou rien, Le Monde, Idées, 25 mars 2017, p. 7.
12 Guillaume Gichard, La dette publique frôle désormais les 2150 milliards d’euros, Le Figaro économie, 25-26 mars 2017, p. 20.
13 Arnaud Leparmentier, Tailler l’Europe comme un rosier, Le Monde, 30 mars 2017, p. 27.
14 Marc Semo, Un sommet pur l’UE à plusieurs vitesses, Le Monde, 8 mars 2017, p. 5.
15 Jean-Pierre Chevènement et ses cosignataires, Europe : la supranationalité a échoué, faisons confiance aux nations, Le Figaro, 24 mars 2017, p. 14.
16 Hubert Védrine/Jean-Dominique Giuliani, L’Union européenne a-t-elle un avenir ?, Le Figaro, 25-26 mars 2017, p. 16.
17 François Hollande, « Sans un nouvel esprit européen, l’UE sombrera », Le Monde, the guardian, gazetta, La Stampa, Südddeutsche Zeitung, Lavanguardia, 7 mars 2017, p. 2.
18 Éditorial, Déclenchement du Brexit : appel à Londres et aux Vingt-Sept, Le Monde, 30 mars 2017, p. 27.
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27 réponses à Soixante ans d’Europe : “Alléluia” ou De profondis” ? Par Guillaume Berlat

Commentaires recommandés


ArdéchoixLe 28 mai 2017 à 07h50
“Comme dit l’adage britannique, il faut être deux pour danser le tango.”
Comme dit l’adage européen, à 27 on peut faire la danse des canards.

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