Voici l’une des dernières lettres écrites par le préfet d’Eure-et-Loir, Jean Moulin, avant la capitulation du gouvernement de Pétain suite à l’invasion allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Révoqué dès la fin de l’année 1940, Jean Moulin entre vite dans la clandestinité et se rapproche de la résistance gaullienne. La lettre suivante, adressée à sa mère et sa sœur Laure, paraît terrible lorsque l’on connaît la fin de l’histoire : arrêté dans la banlieue lyonnaise en juin 1943, Jean Moulin est torturé par le chef de la Gestapo. Il meurt de ses blessures. Après la guerre, Jean Moulin est reconnu pour sa conduite héroïque et entre au Panthéon.
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