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mercredi 24 mai 2017

Education, enseignement supérieur : premières escarmouches

Education, enseignement supérieur : premières escarmouches

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, à l’Elysée, le 24 mai.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, à l’Elysée, le 24 mai.STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
« Muscler » le bac, expérimenter les « prérequis » (une forme de sélection sur critères) à l’entrée à l’université, « rétablir » les classes bilangues« renforcer » la dimension chronologique de l’enseignement de l’histoire, « valoriser » le latin et le grec, tout en donnant une autonomie sur l’application de la réforme du collège ou celle des rythmes scolaires… Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal, respectivement ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, dévoilent leurs projets.
Ces annonces suscitent des réactions parfois amères. « Ah diantre ! Mais l’approche de l’histoire dans les programmes d’histoire et géographie est chronologique. Curieuse annonce. Où est l’urgence ? », interpelle Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes (CSP) sur Twitter. L’enseignante Laurence De Cock y répond aussi aux déclarations de l’exécutif sur « l’amour de la France » et l’enseignement de l’histoire. Et Claude Lelièvre s’interroge sur son blog : « Blanquer est-il “Macron” ou “Fillon” compatible ? »
« Un idéologue au ministère » tranche de son côté Le Café pédagogique, en commentant les deux derniers livres sur l’école du nouveau ministre de l’éducation. Si le nouveau ministre n’entend pas passer par une grande loi mais donner davantage de latitude aux établissements, la méthode inquiète Yann Bisiou : « Après l’autonomie de Sarkozy, l’expérimentation de Macron », critique le maître de conférences sur son blog, Le Sup en maintenance.

Source Le Monde.fr

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