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vendredi 19 mai 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 19 mai 2017

Dans la presse étrangère

Les électeurs iraniens à l’heure du choix présidentiel

Des partisanes du président iranien sortant et candidat à sa propre succession, Hassan Rohani, participent à un rassemblement de campagne dans la ville d’Ardabil (nord), le 17 mai.
Des partisanes du président iranien sortant et candidat à sa propre succession, Hassan Rohani, participent à un rassemblement de campagne dans la ville d’Ardabil (nord), le 17 mai. BEHROUZ MEHRI / AFP
  • Comme tous ses prédécesseurs depuis 1981, Hassan Rohani obtiendra-t-il un second mandat de quatre ans ? Près de 56,4 millions d’électeurs iraniens sont appelés aux urnes, ce vendredi, pour désigner leur prochain président ; un scrutin en forme de duel entre le modéré Rohani – dont le bilan est contrasté – et le conservateur Ebrahim Raisi, après plusieurs désistements. The Guardian
  • Dans la foulée de l’accord sur le nucléaire, signé à la mi-juillet 2015 à Vienne à l’issue d’âpres tractations avec le groupe dit des « 5 + 1 » (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), d’aucuns pensaient que M. Rohani, fort de ce succès diplomatique majeur, serait réélu dans un fauteuil. Personne ne semblait alors en mesure de lui disputer les faveurs des citoyens.
  • Las ! Le moteur de l’économie, grippé, tarde à repartir. Certes, l’inflation est maîtrisée, mais le chômage croît. Une situation qui place le président sortant dans une posture d’autant plus inconfortable que son rival jouit du soutien des pasdarans(les gardiens de la révolution) et du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, le véritable maître du pays, qui détient la haute main sur tous les dossiers intérieurs et diplomatiques de prime importance. The Washington Post
  • « Les Iraniens souffrent encore sur le plan économique (…). Cela affaiblit considérablement Rohani pour cette élection », souligne Farzan Sabet, iranologue à l’université Stanford (Californie), ajoutant que « Raisi a cherché à exploiter cette faiblesse en distillant un message populiste ».
  • La bataille pour la présidence s’est jouée autant sur l’avant-scène que sur Internet. Conscients du pouvoir des réseaux sociaux – sur lesquels a fleuri une liberté certes très encadrée, mais réelle pendant la campagne –, les prétendants en ont fait leur principal outil de mobilisation. Deutsche WelleBBC
  • Qu’en est-il de la population, de ses aspirations profondes ? Bien qu’elle doute que l’élection puisse changer radicalement la donne, elle accorde de l’importance au vote. Peut-être parce que, justement, elle n’a guère foi dans le système (théocratique), explique Shervin Malekzadeh, chercheur invité à l’université de Pennsylvanie. Le « paradoxe perse »… The Atlantic
  • Pour Raman Ghavami, analyste spécialiste du Moyen-Orient, le choix qui s’offre en réalité aux habitants de la République islamique est clair : d’un côté, « le mauvais » (Rohani), de l’autre « le pire » (Raisi). En effet, avance-t-il, même si Hassan Rohani est reconduit, les réalités qui prévalent aujourd’hui – l’administration Trump aux Etats-Unis, la montée du nationalisme et la crise socioéconomique – lui rendront la tâche difficile pour mener à bien les réformes sociales et politiques dont le pays a besoin.
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Face noire de la police fédérale canadienne. Abus de pouvoir, réprimandes en public, congés refusés arbitrairement, mutations punitives… D’après les conclusions d’une commission civile, l’intimidation et le harcèlement perdurent au sein de la gendarmerie royale du Canada, bien que des recommandations aient été émises dès 2013 pour remédier à ces problèmes. L’instillation d’une dose de surveillance civile au sein de la police est préconisée. Le Devoir
Retour sur le crépuscule de Mobutu. Ce fut une révolution majeure au cœur du continent africain. Il y a vingt ans, en mai 1997, Mobutu Sese Seko, à la tête du Zaïre (aujourd’hui la République démocratique du Congo) depuis 1965, était renversé. L’occasion, pour Jeune Afrique, de revenir sur l’histoire secrète de la chute du dictateur. Et de répondre au passage à certaines questions : pourquoi l’armée zaïroise s’est-elle effondrée ? Quel rôle a joué la France ?
Les Verts allemands dans le rouge. Naguère en pleine réussite, les écologistes allemands ne parviennent plus à trouver la martingale. Leur récent revers lors des élections régionales en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où ils n’ont glané que 6,4 % des voix (contre 11,3 % en 2012), témoigne d’un fossé grandissant avec l’électorat. Face à cette désaffection, le parti a promis de s’amender. Mais n’est-ce pas trop tard pour les législatives du 24 septembre ? Spiegel
Aura fluctuante de l’armée birmane. Dans la foulée du coup d’Etat perpétré en 1962 par le général Ne Win, l’armée birmane a écarté les institutions rivales, en particulier la justice, pour prendre les rênes du pays. Longtemps, sa propension à utiliser le viol comme arme de guerre et à recruter des enfants soldats lui a valu de cinglantes critiques. A présent que sa relation avec les autorités civiles est plus apaisée, son image s’améliore. Mais beaucoup reste à faire pour que son prestige soit restauré. The Diplomat
Source Le Monde.fr

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