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mardi 16 mai 2017

Dans la presse étrangère - mardi 16 mai 2017

Dans la presse étrangère

Une rencontre sous tension entre Trump et Erdogan

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, devant le Capitole, à Washington, le 15 mai 2017.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, devant le Capitole, à Washington, le 15 mai 2017. SAUL LOEB / AFP
  • C’est la rencontre de deux fortes personnalités, de deux hubris solides. Le président des Etats-Unis, Donald Trump, reçoit ce mardi à la Maison Blanche son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, pour des pourparlers qui s’inscrivent dans un climat empreint de tension. Au point que certains observateurs n’hésitent pas à parler de « moment décisif »Al-Monitor
  • Si les deux dirigeants partagent certains traits communs — dont le fait d’avoir remporté une victoire électorale en exploitant la fibre national-populiste et en misant sur la répudiation des élites —, ils nourrissent aussi de lourdes divergences. A propos du terrorisme, en particulier, le premier considère l’organisation Etat islamique (EI) comme son principal ennemi, eu égard à ses visées idéologiques mondiales, quand le second perçoit les Kurdes comme la menace la plus pressante. The Hill
  • A cette aune, le fait que Washington ait décidé de fournir des armes aux milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple) en Syrie a suscité le courroux des autorités turques. Celles-ci, en effet, estiment que les YPG sont une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elles combattent farouchement. Ankara cherche par tous les moyens à empêcher la création d’un Etat kurde indépendant. Foreign Policy
  • Au surplus, la rétivité de l’administration américaine à répondre de manière positive à la demande d’extradition turque du prédicateur Fethullah Gülen, exilé en Pennsylvanie depuis 1999 et que Recep Tayyip Erdogan tient pour personnellement responsable de la tentative manquée de coup d’Etat perpétrée contre lui le 15 juillet, crée une rancœur palpable.
  • Que va dire Donald Trump à son partenaire turc (les deux pays sont alliés au sein de l’OTAN depuis 1952) lors de leur entrevue ? Pour Deniz Zeyrek, du quotidienHürriyet, il est peu probable que la politique pro-YPG des Etats-Unis change tant que la Syrie n’aura pas été débarrassée des djihadistes de l’EI.
  • S’il veut éviter que les relations bilatérales se détériorent, Donald Trump va cependant devoir donner des gages à son invité : d’abord que les clés de Rakka, une fois libérée, seront remises aux Arabes (et non aux Kurdes) ; ensuite que, lorsque la reconstruction du pays sera lancée, les inquiétudes turques concernant les YPG seront prises en compte.
  • La balle est à présent dans le camp Recep Tayyip Erdogan, souligne le New York Times. Va-t-il privilégier la voie de l’affrontement ou, au contraire, jouer la carte de l’apaisement ? Ces derniers jours, le baskomutan (« commandant en chef ») a envoyé des signaux contradictoires. Une certitude, toutefois, conclut Murat Yetkin, d’Hürriyet : ses choix, à Washington comme à Bruxelles à l’occasion du prochain sommet de l’OTAN, le 25 mai, donneront un indice sur la future direction prise par la Turquie...
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Effet Trump au Canada. D’après les données fournies par le ministère de l’immigration du Québec, la tendance se confirme : depuis que Donald Trump occupe la Maison Blanche, les Américains sont de plus en plus nombreux à vouloir étudier ou enseigner dans les universités canadiennes. Montréal espère aussi attirer des entreprises, en misant sur « l’incertitude et l’impulsivité » de la nouvelle administration. La Presse
Mue progressive de l’immobilier cubain. A mesure que la relation entre les Etats-Unis et Cuba, naguère glaciale, tend à se réchauffer étape par étape, le secteur immobilier se métamorphose. Les autorités de La Havane ont ainsi commencé à transformer de vieux bâtiments inoccupés de la capitale en hôtels de luxe. L’objectif est d’attirer des vagues de touristes américains sur l’île castriste.The New York Times
Peurs d’expatriés britanniques. Le piège du Brexit s’est refermé sur eux. Pour les ressortissants britanniques résidant dans l’Union européenne (soit environ 1,2 million de personnes), l’avenir est chargé d’incertitude. Qu’adviendra-t-il lorsque le Royaume-Uni aura largué les amarres avec l’UE ? Beaucoup, parmi eux, s’inquiètent de perdre tous leurs droits. Et accusent le gouvernement de Theresa May de leur battre froid. The Guardian
Laxisme juridique nippon. Au Japon, le viol est rarement puni. Même ceux qui sont jugés coupables de ce crime n’échouent presque jamais en prison, pour peu qu’ils présentent leurs excuses et paient des dommages et intérêts. Une situation qui s’explique par plusieurs facteurs : une réticence de la police à enquêter, l’inclination des victimes à ne pas faire de vagues, sans parler d’une culture« fondamentalement misogyne », relève The Daily Beast.

Sourece Le Monde.fr

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