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lundi 22 mai 2017

Dans la presse étrangère - lundi 22 mai 2017

Dans la presse étrangère

En Israël, Donald Trump à hue et à dia ?

Le président des Etats-Unis, Donald Trump (à droite), et le premier ministre d’Israël, Benyamin Nétanyahou, arrivent à une conférence de presse commune à la Maison Blanche, le 15 février 2017.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump (à droite), et le premier ministre d’Israël, Benyamin Nétanyahou, arrivent à une conférence de presse commune à la Maison Blanche, le 15 février 2017. MANDEL NGAN / AFP
  • C’est un déplacement semé d’embûches et de chausse-trapes potentielles. Après avoir fait halte en Arabie saoudite, Donald Trump se rend ce lundi en Israël, dans le cadre de sa première tournée diplomatique en tant que nouveau président des Etats-Unis.
  • Cette visite, quoique hautement symbolique, ne s’annonce pas pour autant sous les meilleurs auspices. Lorsqu’il était en campagne, en effet, le candidat Donald Trump avait voué aux gémonies l’accord sur le nucléaire iranien scellé par Barack Obama à la mi-juillet 2015 à Vienne et évoqué sa ferme intention de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Fox News
  • Depuis, il est revenu sur ce dernier engagement et a pris le parti de critiquer la construction de nouveaux logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. La création d’implantations juives dans les territoires palestiniens ne pourrait que faire obstacle à la paix, avait-il dit en février, appelant les autorités de l’Etat hébreu à se montrer « raisonnables »The Hill
  • Autant de palinodies qui hérissent la droite conservatrice israélienne, incarnée par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Celle-ci s’irrite du style erratique du locataire de la Maison Blanche, mais aussi de sa volonté de parvenir à un accord israélo-palestinien à tout prix (ce que M. Trump nomme « l’accord ultime »). Los Angeles Times
  • Le dirigeant républicain ne veut pas perdre de temps et réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué. Sa stratégie ? Relancer sans tarder les pourparlers, restés au point mort depuis trois ans. Mais si M. Nétanyahou se déclare disposé à revenir à la table des négociations sans conditions préalables, le président palestinien, Mahmoud Abbas – avec qui M. Trump s’entretiendra mardi à Bethléem – estime qu’il doit y avoir un « but final »Voice of America
  • Pour Daniel Shapiro, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Israël (2011-2017), les Israéliens se sont peut-être réjouis de l’investiture de Donald Trump, mais, en définitive, Barack Obama pourrait bientôt leur manquer. Car l’imprévisibilité du nouveau maître de l’Amérique en fait un électron libre. « Quel Trump auront-ils chaque jour en face d’eux : l’ami fidèle ou l’adolescent capable de vitupérer des alliés tels que l’Australie et le Canada ? » s’interroge-t-il. The Washington Post
  • Le journaliste Ben-Dror Yemini ne dit pas autre chose, qui fustige la vacuité de M. Trump, et son attitude en général, laquelle, à force d’incessants faux pas langagiers (comme cela a été récemment le cas avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov), pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour Israël sur le plan sécuritaire. Ynetnews
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Histoire taboue au Brésil. 36 rue Pedro Ernesto, à Rio de Janeiro. Cette adresse, qui se trouve dans le quartier de Gambo, n’est pas un lieu banal. En effet, elle abrite le plus grand cimetière d’esclaves des Amériques. Un musée y a été érigé en leur mémoire, mais, faute de subventions suffisantes, celui-ci s’apprête à fermer ses portes. Preuve que le gouvernement de Michel Temer se désintéresse des questions mémorielles liées à l’esclavage. Jeune Afrique
Justiciers autoproclamés d’Europe. Ils sont en chasse. Leur « gibier » de prédilection ? Les migrants. En Allemagne et en Bulgarie, des milices d’autodéfense ont décidé de prendre les choses en main, en dispensant leur propre justice, souvent de manière violente. A Berlin comme à Sofia les autorités ont promis d’empêcher ces groupes de se substituer aux forces de police. Mais, en pratique, rien n’a été fait en ce sens, observe The Daily Beast.
Izmir, vivier djihadiste inattendu. Vue de l’extérieur, Izmir passe pour être la ville la plus progressiste de Turquie, un vieux bastion inexpugnable du sécularisme national. Mais cette réputation plutôt flatteuse est en train de s’éroder. Ces derniers temps, en effet, la cité de l’ouest représente un terreau de recrutement privilégié pour l’organisation Etat islamique (EI). The Irish Times explique les ressorts de cette métamorphose improbable.
Israël-Palestine : les raisons du statu quo. C’est une question que tout le monde se pose : pourquoi Israéliens et Palestiniens ne sont-ils jamais parvenus à la paix ? Dans son ouvrage, The Only Language They Understand : Forcing Compromise in Israel and Palestine, dont le Guardian publie des extraits, l’analyste Nathan Thrall explique que cela tient avant tout à la volonté d’immobilisme d’Israël, pour qui le coût de l’inaction est préférable à celui de l’action.
« Les Indégivrables », par Xavier Gorce
Source Le Monde.fr

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