Translate

mercredi 26 avril 2017

Macron dénonce la brutalité de Le Pen, qui le charge

Macron dénonce la brutalité de Le Pen, qui le charge

Emmanuel Macron et Marine Le Pen, en 2015.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen, en 2015. JEAN-SEBASTIEN EVRARD, VALERY HACHE / AFP
Emmanuel Macron, favori des sondages, a déclaré mardi soir sur France 2 qu’il ne modifierait pas son projet avant le second tour de l’élection présidentielle pour rassembler plus largement et a dénoncé la « brutalité »de celui de Marine Le Pen. Il a opposé son projet pour « faire réussir la France (…) dans une Europe plus forte » à celui « de rétrécissement, de haine de l’autre » de la candidate du Front national. « Je le démontrerai de manière méthodique », a poursuivi le candidat d’En marche ! « Le projet brutal, le projet de haine, le projet de rejet, il n’est pas de mon côté. » « Aujourd’hui, ma priorité est d’apaiser notre pays qui est plein de doutes, qui est cabossé, fracturé. » Emmanuel Macron a également répondu à ceux, de droite comme de gauche, qui lui reprochent d’avoir laissé ces deux derniers jours le terrain à Marine Le Pen, en les accusant de ne pas avoir eux-mêmes pris leurs responsabilités face à la montée du FN.« C’est le système des vieux partis politiques qui l’a nourri pendant tant et tant d’années. »
« Je ne suis pas la candidate du Front national », a déclaré mardi sur TF1 Marine Le Pen, qui s’est présentée face à Emmanuel Macron, « le candidat de l’oligarchie », comme « la candidate du peuple » et particulièrement de la ruralitémalgré un patrimoine immobilier urbain considérable. « Mon adversaire a une vision qui est assez désincarnée, il ne voit que les centres-villes, c’est à eux qu’ils parlent essentiellement, à ceux qu’il pense être les gagnants de la mondialisation », a-t-elle poursuivi. Elle a précisé par la suite qu’elle ne quitterait pas la politique si elle était battue le 7 mai. François Hollande a averti mardi que « rien[n’était] fait » dans la bataille pour le second tour, pendant que Marine Le Pen accentuait ses œillades aux électeurs de François Fillon (Les Républicains) et de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise).« L’enjeu, c’est que le Front national soit le plus faible possible » le 7 mai, a affirmé le chef de l’Etat. « Rien n’est jamais gagné. Si les choses étaient gagnées, on n’aurait pas vu d’autres élections à l’étranger tourner comme elles ont tourné. Moi, je n’ai jamais considéré que quoi que ce soit était gagné », a réagi le chef de file d’En marche ! « Il faut se battre, il faut vouloir, il faut expliquer, il faut porter. C’est ce que je vais faire pendant les quinze jours qui viennent et je l’espère bien pendant les cinq ans qui viennent », a-t-il ajouté.

Source le Monde.fr 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire