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mardi 25 avril 2017

Dans la presse étrangère - mardi 25 avril 2017

Dans la presse étrangère

Deux ans après le séisme, le Népal se reconstruit pas à pas

Un homme passe devant la place Durbar, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco et endommagé par le séisme de 2015, à Katmandou, le 21 avril 2017.
Un homme passe devant la place Durbar, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco et endommagé par le séisme de 2015, à Katmandou, le 21 avril 2017.NAVESH CHITRAKAR / REUTERS
  • Le 25 avril 2015, le Népal subissait, impuissant, la colère de la Terre. Un séisme de magnitude 7,8 – le plus violent recensé dans le pays depuis 1934 – qui allait causer la mort de près de 9 000 personnes, faire 22 000 blessés et provoquer d’incommensurables dégâts matériels.
  • Deux ans plus tard, jour pour jour, la reconstruction du petit Etat himalayen de 28,5 millions d’habitants, enserré entre l’Inde au Sud et la Chine au Nord, se fait toujours à pas comptés, que ce soit dans les villages ou dans la capitale, Katmandou. The Diplomat
  • Cette lenteur vaut au gouvernement des critiques peu amènes, non seulement de la part des survivants de la tragédie, mais aussi des agences d’aide humanitaire et de la communauté internationale. Et pour cause : la majorité des deux millions de citoyens touchés vit toujours dans des abris temporaires, seule une petite partie des 700 000 maisons détruites a été rebâtie et de nombreuses familles attendent encore la subvention de 3 000 dollars promise par les autorités…
  • Les raisons du retard tiennent à une multiplicité de facteurs : l’insuffisance de l’aide étrangère, l’immixtion du gouvernement dans les efforts d’assistance, le gaspillage, mais aussi le manque de carburant et de matériaux de construction en raison des obstacles mis en place par l’Inde, explique Kunda Dixit, rédacteur en chef et directeur de la publication de l’hebdomadaire Nepali Times.
  • A tout cela s’ajoute également une dimension politique. La nouvelle Constitution, entérinée en 2015 et instaurant une République fédérale, est génératrice d’instabilité. Cela pourrait peser sur le scrutin local du 14 mai, précise M. Dixit.
  • Pour le Kathmandu Post, la reconstruction, quoique nécessaire, ne doit pas occulter le besoin de remédier aux conséquences socio-économiques du drame de 2015. Autrement dit, il convient aussi de répondre à la « vulnérabilité sociale » de ceux qui en ont réchappé.
  • Si certains blocages se lèvent – l’industrie du tourisme, principale pourvoyeuse de devises, se remet doucement –, d’autres immobilismes perdurent. C’est le cas notamment du système de castes, profondément ancré dans la société ; un système que certains aimeraient mettre au rebut afin de garantir plus d’égalité…The IndependentThe Atlantic
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Avenir de l’EI. Près de trois ans après la proclamation de son « califat », l’organisation Etat islamique (EI) est en déclin dans ses bastions irakien et syrien. A mesure que les mois passent, la perspective d’une défaite militaire se profile. Quelle sera la stratégie du mouvement djihadiste pour « l’après » ? Survivra-t-elle et, si oui, sous quelle forme ? Deux spécialistes confrontent leurs points de vue. La Tribune de Genève
Réforme linguistique au Kazakhstan. Jusqu’à la révolution bolchevique de 1917, le Kazakhstan, protectorat de l’empire russe depuis 1731, utilisait indifféremment l’écriture cyrillique et l’écriture arabe. A présent, Noursoultan Nazarbaïev, le président de ce pays d’Asie centrale, souhaite passer à l’alphabet latin d’ici à 2025. Un basculement qui vise à se déprendre de l’influence du russe pour mieux se rapprocher de l’Ouest. Le Courrier de Russie
Gangue d’ultraviolence. C’est l’un des gangs de rue les plus impitoyables au monde. Adepte de l’ultraviolence, la Mara Salvatrucha 13, apparue à Los Angeles dans les années 1980 mais née au Salvador, est solidement implantée aux Etats-Unis. D’après le FBI, elle serait présente dans 46 des 50 Etats. L’occasion, pour laBBC, de revenir sur le fonctionnement de ce groupe qui, en matière de cruauté, n’a rien à envier aux cartels mexicains ou à la mafia italienne.
Drame indien. Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, à la suite d’une explosion, entre 40 et 45 tonnes d’un gaz très toxique, l’isocyanate de méthyle, s’échappaient de l’usine américaine de pesticides Union Carbide (UC) à Bhopal, dans le centre de l’Inde. Aujourd’hui encore, cette catastrophe industrielle majeure hante les esprits. Et continue de faire des victimes. Pour autant, les autorités ne semblent guère promptes à se saisir du problème. The Diplomat
Source Le Monde.fr

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