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jeudi 19 janvier 2017

Une nouvelle résistance pour la souveraineté de la France



Une nouvelle résistance pour la souveraineté de la France

Le 19 janvier 2016.

L’Association nationale Résister Aujourd’hui, dans un courrier du 7 novembre 2016, a posé une série de questions aux candidats à la présidence de la République. Jacques Nikonoff a répondu en insistant sur sa fidélité à la mémoire et aux valeurs de la Résistance. Comme fils et petit-fils de résistants, il n’a jamais cessé de s’inspirer du modèle de la Résistance.

Comme président de l’Association Attac, il a piloté l’organisation, en 2004, d’une série d’initiatives pour célébrer le 60eanniversaire du programme du Conseil national de la Résistance. Elles ont été lancées lors d’une conférence de presse le 8 mars 2004 à la Maison de l’Amérique Latine à Paris. En présence de Claude Alphandéry, Raymond Aubrac, Philippe Dechartre, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, il a pu, avec Michèle Dessenne, secrétaire générale d’Attac, rendre public un appel d’anciens Résistants visant à commémorer le 60e anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance, et présenter le colloque organisé par Attac les 13 et 14 mars 2004 au Palais des congrès de Nanterre. La présence proprement lumineuse des Résistants présents, à la fois du point de vue de leurs qualités humaines et de leur pertinence politique est pour lui un souvenir inoubliable.

Comme candidat à la présidence de la République et président du Parti de la démondialisation (Pardem), son programme se situe dans la continuité de celui du Conseil national de la Résistance, et il est présenté comme tel.

Dans sa réponse à l’Association nationale Résister Aujourd’hui, Jacques Nikonoff a insisté sur le phénomène le plus grave de notre époque, à ses yeux, celui qui est à l’origine, directe ou indirecte, de tous les dérèglements auxquels nous assistons désormais depuis trois décennies. Il s’agit de la mondialisation néolibérale. Celle-ci est le projet politique des classes dominantes de la triade (États-Unis, Japon, Europe) qui, précisément, vise à remettre en cause tous les acquis de la période de l’après-guerre issus de la Résistance.

Elle repose sur trois piliers : le libre-échange, la globalisation financière, les traités internationaux qui fondent les institutions supranationales suivantes : FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, Union européenne et euro. Leur point commun est d’avoir très largement privé les nations de leur souveraineté, les empêchant ainsi de choisir leur destin. C’est pourquoi il prône la démondialisation, seul moyen de redevenir libres et indépendants.

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