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vendredi 20 janvier 2017

M Présiidentielle 2017 - vendredi 20 janvier 2017

Vendredi 20 janvier 2017
M présidentielle
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Têtes à claques
La claque est décidément d’actualité. Bien sûr, il y a cette gifle qu’a reçue Manuel Valls lors d’un déplacement en Bretagne, mardi. Mais il y a surtout cette série de corrections que se sont récemment vu infliger des personnalités politiques de premier plan. Cécile Duflot, d’abord. Présentée comme la favorite, l’ancienne ministre du logement n’a pas passé le premier tour de la primaire écologiste, en octobre.
Ce fut ensuite au tour de Nicolas Sarkozy de voir ses ambitions élyséennes partir en fumée, en se faisant éliminer dès le premier tour de la primaire de la droite. Une défaite en forme de claque de fin pour ce candidat qui avait promis d’arrêter les frais après son échec en 2012. L’autre leçon de ce scrutin était plus inattendue encore : Alain Juppé, favori de l’opinion pendant deux ans, fut coiffé au poteau par François Fillon. Une belle baffe pour les sondages, aussi.
A quand la prochaine claque ? Au soir du premier tour de la présidentielle, peut-être. A en croire la dernière enquête Cevipof, quel qu’il soit, le candidat socialiste semble condamné à la cinquième place derrière François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Ou lors de la primaire à gauche. Distancé par Macron, attaqué par les frondeurs, enfariné, puis giflé, Manuel Valls n’est pas à l’abri d’une déculottée.
Par Juliette Camuzardpresidentielle2017@lemonde.fr

La dynamique Macron perturbe

Conférence de presse d’Emmanuel Macron, le 19 janvier, à Paris. (Photo : Eric Feferberg/AFP)

Conférence de presse d’Emmanuel Macron, le 19 janvier, à Paris. (Photo : Eric Feferberg/AFP)
S’il bénéficie d’un engouement médiatique certain, Emmanuel Macron est aussi le candidat qui a le plus progressé dans les intentions de votedepuis deux mois. L’affluence à ses meetings est remarquable – 12 500 personnes à Paris le 10 décembre 2016, un millier à Nevers le 6 janvier, 2 500 à Clermont-Ferrand le lendemain. Personne, à droite comme à gauche, n’attire autant de monde.
« Macron s’installe durablement. Ce n’est pas un feu de paille », reconnaît Pascal Terrasse, député (PS) de l’Ardèche, un temps proche de l’ex-ministre de l’économie. Sa dynamique de campagne sème le désarroi« Il faut le pilonner car il est devenu trop dangereux, juge l’entourage de François Fillon. Il peut siphonner les voix de la gauche et jouer le second tour. » Macron s’est également imposé à l’agenda du FN, qui le voit désormais comme un « concurrent direct ».
Mesure C’est devenu l’un des projets phares de la campagne présidentielle. Proposé par Benoît Hamon, le revenu universel est une somme de 750 euros par mois versée à tous. L’ex-ministre de l’éducation suggère d’instaurer ce dispositif« pour éradiquer la grande précarité et contribuer à définir un nouveau rapport au travail et au temps libre ». Principal obstacle – insurmontable ? –, sonfinancement.
Communication Equipe de campagne pléthorique, trop grande discrétion médiatique, contradictions : la campagne de François Fillon patine. Le vainqueur de la primaire de la droite a été attaqué sur ses projets de réforme de la « Sécu » et de la fonction publique. Et des interventions approximatives de ses porte-parole ont mis de l’huile sur le feu. Une période de rodage avant la dernière ligne droite.
Duel Jusqu’ici considérés comme les frères siamois de la primaire, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon voient leurs relations se tendre. Ils se sont d’ailleurs affrontés par meetings interposés, mercredi soir, à Paris. Au coude-à-coude dans les sondages, les deux hommes affichent de réelles divergences idéologiques. Et visent des électorats différents.
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Le chef de l’Etat a séché le deuxième débat télévisé de la primaire à gauche, dimanche 15 janvier, pour aller voir Michel Drucker au théâtre. Et ne participera pas au premier tour, puisqu’il sera en Amérique du Sud.(Photo : Guillaume Gaffiot/Bureau233)

69 milliards
C’est, en euros, le montant du déficit budgétaire de l’Etat en 2016. Soit un recul de 1,5 milliard par rapport à celui de 2015. Il atteint son niveau le plus bas depuis 2008.
En images

Primaire à gauche : le résumé du dernier débat en 3 minutes


Le trosième débat en trois minutes.

A trois jours du premier tour de la primaire à gauche, les sept candidats ont débattu une dernière fois jeudi. Résumé en images. 
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« Il est impensable que le candidat issu de la primaire ne soit pas candidat à la présidentielle. Cela voudrait dire qu’on se fiche des millions d’électeurs qui seront venus voter les 22 et 29 janvier »
Didier Guillaume, sénateur (PS) de la Drôme et directeur de campagne de Manuel Valls, dans « Le Monde » du 17 janvier.
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La dixième vague de l’enquête Cevipof publiée par « Le Monde », jeudi 19 janvier, confirme la consolidation de Marine Le Pen et l’affaiblissement des socialistes.
Jean-Marc Borello, président du groupe SOS, à Paris, en novembre 2015.
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Le président de SOS, numéro un de l’économie sociale et solidaire, est l’un des neuf délégués nationaux du candidat d’En marche !
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Marine Le Pen, lors d’une conférence de presse, en juin 2015, à Bruxelles.
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Agenda
  • Dimanche 22 janvier Premier tour de la primaire à gauche.
  • Lundi 23 janvier Déplacement de François Fillon à Berlin où il rencontrera Angela Merkel. Rencontre entre le PCF et La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon divisés sur les investitures aux législatives.
  • Jeudi 26 janvier Meeting de Jean-Luc Mélenchon à Périgueux.
  • Dimanche 29 janvier Meeting de François Fillon à la Villette, à Paris. Second tour de la primaire à gauche.

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