Têtes à claques
La claque est décidément d’actualité. Bien sûr, il y a cette gifle qu’a reçue Manuel Valls lors d’un déplacement en Bretagne, mardi. Mais il y a surtout cette série de corrections que se sont récemment vu infliger des personnalités politiques de premier plan. Cécile Duflot, d’abord. Présentée comme la favorite, l’ancienne ministre du logement n’a pas passé le premier tour de la primaire écologiste, en octobre.
Ce fut ensuite au tour de Nicolas Sarkozy de voir ses ambitions élyséennes partir en fumée, en se faisant éliminer dès le premier tour de la primaire de la droite. Une défaite en forme de claque de fin pour ce candidat qui avait promis d’arrêter les frais après son échec en 2012. L’autre leçon de ce scrutin était plus inattendue encore : Alain Juppé, favori de l’opinion pendant deux ans, fut coiffé au poteau par François Fillon. Une belle baffe pour les sondages, aussi.
A quand la prochaine claque ? Au soir du premier tour de la présidentielle, peut-être. A en croire la dernière enquête Cevipof, quel qu’il soit, le candidat socialiste semble condamné à la cinquième place derrière François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Ou lors de la primaire à gauche. Distancé par Macron, attaqué par les frondeurs, enfariné, puis giflé, Manuel Valls n’est pas à l’abri d’une déculottée.
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