Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir, vendredi 2 décembre.
#1Hollande renonce à briguer un second mandat
Coup de théâtre, hier soir, à 20 heures. Pour la première fois sous la Ve République, un président sortant renonce à rempiler pour un nouveau mandat. "J'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle", a déclaré François Hollande lors d'une allocution télévisée depuis l'Elysée. Après avoir vanté son bilan pendant de longues minutes, le président a finalement expliqué ne pouvoir se "résoudre à la dispersion de la gauche et à son éclatement" et être "conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle". Une annonce qui a surpris tout le monde, y compris ses proches.
#2Hamon et Montebourg saluent la décision mais critiquent le bilan
Candidats déclarés à la primaire de la gauche organisée en janvier, les frondeurs Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ont tous deux salué la décision de François Hollande, tout en se montrant très critiques sur le contenu de ce quinquennat. "Quand on arrive à cette étape où, quoi qu'on dise, on ne nous écoute plus, il vaut mieux passer la main", a réagi l'ancien ministre de l'Education sur RTL. "Ce n'est pas l'échec d'un homme mais d'une politique, qui n'a pas protégé le pays, qui l'a disloqué", a taclé pour sa part l'ex-ministre de l'Economie sur France Inter.
#3Valls se prépare à devenir candidat
Pour porter les couleurs de la gauche de gouvernement à la présidentielle, une figure s'impose naturellement : celle de Manuel Valls, qui ne faisait plus mystère de ses ambitions. Certains, comme la secrétaire d'Etat Juliette Méadel, jugentqu'il est "le mieux placé" pour représenter le PS à la présidentielle. D'autres, comme le frondeur Pascal Cherki, critiquent son "petit côté Iznogoud, celui qui veut être calife à la place du calife". Le Premier ministre pourrait rapidement quitter son poste afin de déclarer officiellement sa candidature à la primaire de la gauche. Un nouveau casse-tête en perspective pour François Hollande, qui devrait alors lui trouver un remplaçant pour assurer les derniers mois de pouvoir.
#4Pour la gauche, le problème reste entier
La décision de François Hollande rebat les cartes, mais pas forcément dans un sens plus favorable pour la gauche, qui reste extrêmement divisée. Le candidat désigné lors de la primaire de la gauche aura fort à faire pour se hisser au second tour de la présidentielle, face à la concurrence de la gauche radicale incarnée par Jean-Luc Mélenchon et celle de la gauche sociale-libérale d'Emmanuel Macron.
#5Alain Juppé "se retire de la politique nationale"
C'est une non-réaction qui veut dire beaucoup. Interrogé par le quotidien Sud-Ouest sur la décision de François Hollande, Alain Juppé s'est refusé à livrer le moindre commentaire. "J'ai décidé de me retirer de la politique nationale pour l'instant sur ce sujet et sur tout autre. J'ai tourné la page. Je suis passé à autre chose. Parlons de Bordeaux, où je me sens si bien", a déclaré le candidat malheureux à la primaire de la droite. | 
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