Translate

jeudi 3 novembre 2016

Fin de campagne présidentielle enfiévrée aux Etats-Unis

Fin de campagne présidentielle enfiévrée aux Etats-Unis

La candidate démocrate, Hillary Clinton, a brièvement retrouvé le sourire à Tempe (Arizona), où environ 15 000 personnes sont venues la soutenir, le 2 novembre.
La candidate démocrate, Hillary Clinton, a brièvement retrouvé le sourire à Tempe (Arizona), où environ 15 000 personnes sont venues la soutenir, le 2 novembre. JEWEL SAMAD / AFP
Les derniers jours de la course à la Maison Blanche s’achèvent dans un festival d’invectives et d’attaques ad hominem rarement vu dans l’histoire récente. A cinq jours du scrutin, les Etats-Unis sont plus que jamais déchirés, sourds aux appels à l’unité lancés par Barack Obama et par les deux candidats qui se disputent sa succession. Barack Obama s’est joint mercredi au tir de barrage du camp démocrate contre Donald Trump.« Vous avez l’occasion d’écrire l’histoire », a lancé le président sortant à Chapel Hill, ville étudiante de Caroline du Nord. « Rejetez la peur ! Choisissez l’espoir ! Votez ! », a-t-il appelé sans détour. Alors que, dans la dernière ligne droite, l’écart se réduit au niveau des intentions de vote, les deux camps abandonnent toute nuance. Le candidat républicain a affirmé mercredi en Floride que l’élection de sa rivale risquerait de provoquer une « crise constitutionnelle sans précédent » et même une« troisième guerre mondiale ». Longtemps à la peine dans les sondages, le milliardaire a retrouvé un second souffle depuis la relance, vendredi, de l’enquête du FBI sur les emails de son adversaire. « Nous allons gagner la Maison Blanche, on s’y croit déjà », a-t-il lancé lors d’un rassemblement en plein air à Pensacola, toujours en Floride.
Attaquée sur sa probité depuis des mois, la candidate démocrate a, elle aussi, décidé de ne plus retenir ses coups face à un rival qui a « passé sa vie à dénigrer, dégrader, insulter et agresser les femmes ». La candidate n’évoque plus son programme que de manière marginale. Face à ses partisans, elle se contente d’égrener les pires propos de Donald Trump sur les femmes, les immigrés, les musulmans. « Si vous n’appartenez pas à une catégorie très étroite de gens auxquels il se sent lié, vous n’avez pas de place dans l’Amérique de Trump », a plaidé Hillary Clinton, sévère et solennelle. Les modèles de projection du New York Times et du site FiveThirtyEight prédisent toujours une victoire de la démocrate, avec respectivement 87 % et 67,7 % de probabilité. Mais la moyenne des sondages montre un écart réduit à moins de deux points, certains plaçant les deux candidats à égalité.
Source Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire