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vendredi 29 juillet 2016

L'ex-président brésilien Lula inculpé pour entrave à la justice

L'ex-président brésilien Lula inculpé pour entrave à la justice

Reuters29 juillet 2016

                                   
L'ancien président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva, dit Lula, sera jugé pour obstruction à la justice. L'ancien chef de l'Etat, qui faisait déjà l'objet de plusieurs enquêtes liées au scandale tentaculaire autour de rétrocommissions versées par la compagnie pétrolière Petrobras, est désormais formellement accusé et passera en procès. /Photo prise le 6 juin 2016/REUTERS/Ricardo Moraes
SAO PAULO (Reuters) - L'ancien président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva, dit Lula, sera jugé pour tentative d'entrave à la justice, conformément à la décision d'un tribunal fédéral brésilien rendue vendredi.
L'ex-chef de l'Etat, qui faisait déjà l'objet de plusieurs procédures liées à l'affaire Petrobras, est pour la première fois formellement inculpé dans ce scandale devenu tentaculaire au fil des années.
L'ancien directeur général de la banque d'investissement BTG Pactual André Esteves devra également comparaître pour entrave à la justice dans le même volet de l'enquête sur le versement de rétrocommissions par la compagnie pétrolière publique.
Les procureurs ont ouvert ce dossier en novembre 2015, lorsque l'ancien sénateur Delcidio do Amaral et André Esteves, tous deux soupçonnés d'avoir tenté d'empêcher un ancien dirigeant de Petrobras de collaborer avec la justice, ont été arrêtés.
On ne connaît pas la nature exacte des soupçons qui pèsent sur l'icône de la gauche brésilienne.
Les avocats de Lula ont fait savoir par communiqué qu'ils n'avaient pas été informés de la décision rendue vendredi mais qu'ils comptaient prouver l'innocence de leur client.
L'ancien président, au pouvoir de 2003 à 2011, n'a cessé de nier les accusations portées contre lui depuis les premières révélations sur un vaste système de malversations qui, selon les procureurs, a été institué sous sa présidence et s'est perpétué sous celle de son héritière désignée, Dilma Rousseff.
Jeudi, ses avocats ont présenté une requête au Comité des droits de l'homme des Nations unies pour dénoncer l'attitude de la justice brésilienne, coupable selon eux d'avoir violé ses droits.
(Eduardo Simoes, Simon Carraud pour le service français)

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