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jeudi 30 juin 2016

Les Crises.fr - Brexit : quand le clergé européiste réagit…

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                                    Des images pour comprendre
30
Juin
2016

Brexit : quand le clergé européiste réagit…


Où va l’Europe après le Brexit ? Emmanuel Macron, Sylvie Goulard et Daniel Cohn-Bendit étaient à Sciences Po le 25 juin pour parler du futur européen. Une discussion menée par Jean Quatremer.
Entraide : quelques volontaires pourraient-ils recopier en commentaire le “meilleur du pire” des déclarations (en indiquant la minute où figure l’extrait dans la vidéo) ? Merci d’avance.
Exemple :
28’20 : Jean Quatremer : Le débat qui a lieu actuellement, c’est de savoir si on rend la sortie de la Grande Bretagne très douloureuse ou pas ? En clair, l’idée, c’est d’abord de les faire sortir, et puis ensuite, dans 2 ans, de renégocier un accord pour voir à quelle partie du marché intérieur ils auront accès. Et ça va être violent, parce que ça veut dire que pendant plusieurs années, ils n’auront plus accès au marché intérieur, y compris pour leurs services financiers, y compris pour le droit au séjour, etc.
Et donc, pour la première fois, et là je trouve ça fascinant ce qui va se passer, c’est que là, on va mettre en oeuvre et on va voir grandeur nature ce qui se passe quand un pays, qui en plus n’est pas totalement intégré à l’union européenne, quitte l’union européenne, et c’est ça qui est intéressant. Et ça panique l’extrême droite, ça panique complètement l’extrême droit, parce qu’ils se disent… ils ont compris que ça va mal se passer. Ce que tu disais tout à l’heure, à propos de Boris Johnson, même de Nigel Farage, qui disent : finalement, il n’y a pas urgence… C’est que les mecs se rendent compte qu’ils se sont faits sauter eux mêmes !
Et là, c’est génial ! On doit pas être gentils avec les britanniques !
Quand je dis : il faut être méchant avec les Britanniques, moi, je fais partie des gens qui poussent à fond pour que çe soit dur, c’est parce que : il faut qu’on voie ce que c’est !
Daniel Cohn-Bendit : Il faut prendre au sérieux !
Jean Quatremer : Voilà ! Pour moi : ils ont voulu sortir… et on va respecter leur vote, mais jusqu’au bout ! Ils vont le bouffer jusqu’au bout ! Et c’est ça qu’on doit faire. Et je crains effectivement de la part d’un certain – mais pas du côté français,pour l’instant, ça branle pas du manche, là les français sont très… [gestuelle de fermeté] là pour qu’on soit durs. Mais en tout les cas que d’autres pays comme les pays bas par exemple, et l’Allemagne, se disent : mais non, on va trouver tout de suite des accords en même temps qu’on négocie la sortie. C’est à dire qu’en fait la sortie devient un argument de chantage pour avoir le meilleur accord possible.
Bref, l’UE , c’est comme une secte ou la mafia, ils cherchent à te casser les genoux quand tu demandes poliment à partir…
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Entre 42’38 et 43’00, alors que S. Goulard parle de Sapir. Réaction, quand elle confirme que c’est bien de Jacques qu’il s’agit :
Quatremer : Le fou, quoi !
Cohn Bendit : Celui qui veut faire l’alliance entre marine Le Pen et Mélenchon
Quatremer : avec Poutine comme parrain”
brexit-age-31

49 réponses à Brexit : quand le clergé européiste réagit…

Commentaires recommandés...


bluetongaLe 30 juin 2016 à 02h36
Pas d’accord avec les commentaires précédents. Je n’ai pas le courage d’endurer l’interview, je me contente de l’extrait transposé et des propos hallucinants de Quatremer (je ne sais donc pas si les autres interlocuteurs, notamment Macron, barbotent autant à l’ouest que ce pauvre garçon). Mais ça mérite d’être collecté et archivé, parce que, en toute sérénité, c’est de l’anti-journalisme, de l’anti-démocratisme, et je dirais même, c’est une forme de pensée un peu obscène, du calibre de l’antisémitisme officiel lors de la guerre ou de l’anticommunisme de l’époque maccarthyste. C’est un délire mesquin et fascisant, indigne d’un journaliste.
Et j’estime donc que ça doit rester comme preuve à charge des dérives médiatiques actuelles. Une presse intègre en serait normalement scandalisée. Pour moi, ce discours est un flagrant déni de démocratie, une incitation à la haine, donc de l’ordre du pénal. Que nous soyons aujourd’hui blasés face à ce type d’outrance est un problème dans le problème.

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