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samedi 30 mai 2015

Les Républicains: Alain Juppé et François Fillon hués (puis applaudis) au congrès du parti

Le Huffington Post

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Les Républicains : Fillon et Juppé hués... puis applaudis


Les Républicains: Alain Juppé et François Fillon hués (puis applaudis) au congrès du parti

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                         Les Républicains : Fillon et Juppé hués..... par LeHuffPost

POLITIQUE - L'UMP est morte, vive Les Républicains: Nicolas Sarkozy a réuni ses troupes samedi 30 mai Porte de la Villette à Paris pour refonder le parti qu''il préside, étape cruciale dans sa stratégie de reconquête du pouvoir en 2017. 20.000 personnes environ avaient été annoncées pour cette grand-messe à la fois enterrement - celui du parti fondé en 2002 par Jacques Chirac - et baptême d'une formation réinventée qui sera, a assuré Nathalie Kosciusko-Morizet, celle de l"'exemplarité".
A la mi-journée, les organisateurs revendiquaient 15.000 participants. Les milliers de présents n'en étaient pas moins enthousiastes et prompts à s'enflammer pour l'arrivée de "Nico". D'autres ténors comme Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse ont aussi reçu un accueil chaleureux, à l'image d'Eric Woerth, tout juste relaxé dans l'affaire Bettencourt, et surtout Bruno Le Maire. En revanche, les choses se sont avérées plus compliquées pour François Fillon et Alain Juppé (regardez notre vidéo ci-dessus).
Hué à son arrivée, Fillon se fait applaudir pendant son discours
Alors qu'il se présentait à la tribune pour prononcer un discours, François Fillon a été sifflé et hué, comme l'ont rapporté plusieurs journalistes présents pour couvrir le congrès fondateur des Républicains. Est-ce lié à l'affaire Jouyet, du nom du secrétaire général de l'Elysée selon lequel François Fillon aurait demandé à la présidence de taper "plus vite" sur Nicolas Sarkozy - ce que le principal intéressé a toujours nié ?
"Nous avons décidé de nous intituler 'Les Républicains' : ce choix nous oblige plus que tout autre car lorsqu’on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir", a ensuite lancé François Fillon aux milliers de personnes présentes. Durant son discours, dans lequel il a insisté sur l'importance des valeurs du parti et de son nouveau nom, qu'il a mis en parallèle avec l'histoire de France, celui qui entend se présenter à la primaire pour la présidentielle de 2017, a finalement été applaudi par l'assistance, avant d'être acclamé à la fin de son intervention.
Énormes huées contre Juppé appelé à la tribune
Ces huées contre Fillon et Juppé nous donnent un avant goût du climat de la primaire à venir
Cette première fausse note de la journée, un peu avant le discours d'Alain Juppé qui a lui-même déjà été connu pareille mésaventure dans le passé, survient alors que plusieurs ténors du parti sont justement montés au front pour appeler à l'unité et au rassemblement. Et le maire de Bordeaux a connu le même sort à son arrivée à la tribune, où il prononçait un discours forcément attendu, en tant que principal rival de Nicolas Sarkzoy en vue de 2017.
"Ça me fait de la peine, mais ça ne change pas ma détermination", ont été les premiers mots du maire de Bordeaux, dont les partisans tentaient de couvrir les sifflets en applaudissant. "Vous êtes ma famille, je resterai dans ma famille, a encore assuré Alain Juppé. Par la suite, son discours, où il a notamment appelé à "l'apaisement" et au "rassemblement", a été régulièrement applaudi, mais sans un enthousiasme tonitruant, sauf quand il a nommé... Nicolas Sarkozy.
Notre société a besoin d’apaisement, pas de revanche. Nous devons marquer le cap, faire partager le qui va mobiliser les volontés.
Il faut rassembler autour d’un projet qui recueille l’adhésion.
Sans surprise, Nicolas Sarkozy a lui été longuement acclamé, y compris lorsqu'il a rendu hommage à Alain Juppé et François Fillon au début de son discours de clôture de cette journée de congrès fondateur.
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La suite ici --->http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/30/les-republicains-francois-fillon-hue-tribune-discours-congres-30-mai






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