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vendredi 27 février 2015

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 27 février 2015


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE ,  vendredi 27 février 2015

                                                                 Sources le Monde

Les députés allemands  débloquent les aides à la Grèce
Les députés allemands ont levé le dernier blocage aux aides internationales qui doivent accorder un répit à la Grèce en approuvant vendredi à une écrasante majorité de 542 des 631 députés l'extension de quatre mois décidée mardi par l'Union européenne. Malgré la ligne dure adoptée par Berlin, soutenu par le nord de l'Europe mais aussi par certains pays du Sud confrontés à l'austérité, un accord du Bundestag ne faisait aucun doute : non seulement les partis de la coalition (conservateurs de la chancelière Angela Merkel et sociaux-démocrates) disposaient de 80 % des 631 sièges à la Chambre basse du Parlement allemand, mais même l'opposition (Verts et extrême gauche) soutenait le texte. Les élus approuvent l'extension de quatre mois, jusqu'au 30 juin 2015, d'un programme d'aides européen pour la Grèce adopté en 2012 par ses créanciers internationaux. C'est a priori le seul Parlement en Europe qui doit se prononcer sur cet accord. In extremis, puisqu'il expire ce vendredi à minuit. Non sans mal, cette extension a été arrachée mardi entre la Grèce et ses partenaires européens à l'issue d'un intense bras de fer entre Berlin et Athènes, où le ton est monté très fort, notamment entre Wolfgang Schäuble et son homologue grec, Yanis Varoufakis, dont le style aux antipodes de son collègue allemand passe très mal. Ce dernier avait appelé vendredi les députés du Bundestag à approuver une extension de l'aide financière à la Grèce décidée mardi par les Européens, jugeant cette décision "pas facile", mais nécessaire pour éviter le pire.
En échange, le gouvernement d'Alexis Tsipras, élu à la fin de janvier sur la promesse de porter un coup d'arrêt à la politique d'austérité défendue par l'Allemagne, s'est engagé à poursuivre ses réformes et les mesures d'économie. Clin d'œil du calendrier : ce vote allemand a lieu trois ans, jour pour jour, après le feu vert de ces mêmes députés au plan d'aides qui prévoyait le versement de prêts de quelque 140 milliards d'euros à une Grèce aux abois.
Sapin veut réduire les déficits, mais à un rythme adapté, tout en s'engageant
Dans une interview au journal allemand Berliner Zeitung, le ministre des finances de la France réaffirme l'engagement de l'exécutif, mais plaide aussi pour une "politique économique moins restrictive". Les efforts de Paris pour réduire les déficits publics se poursuivront en 2015 et en 2016, mais à "un rythme adapté à l'objectif de croissance". Telle est la ligne défendue par  Michel Sapin, dans l'entretien publié vendredi 27 février. Le ministre rappelle ainsi au quotidien allemand que la France a "consolidé de façon massive son budget depuis 2012", le tout avec un déficit "réduit de moitié" entre 2011 et 2014. M. Sapin avait déjà assuré, jeudi à Vienne, que des "mesures supplémentaires" seraient prises pour remplir les engagements européens de Paris en matière de réduction de déficits publics en 2015, dans la mesure où celles-ci se révélaient nécessaires.
Mercredi, Bruxelles a donné un délai de deux ans supplémentaires au gouvernement français, soit jusqu'en 2017, pour réduire son déficit nominal (Etat, protection sociale, collectivités locales) à 3 % de son produit intérieur brut (PIB). Paris prévoit 2,7 % en 2017, après 3,6 % en 2016. Pierre Moscovici,commissaire européen aux affaires économiques, a déclaré vendredi sur RTL que Michel Sapin s'était engagé par écrit sur la réduction des déficits publics de la France. Bruxelles a demandé à la France de réduire de 0,5 point de PIB son déficit structurel en 2015, au lieu de 0,3&nbbsp;point. "Michel Sapin s'y est engagé, il me l'a écrit, il écrit qu'il fera 0,5 % en 2015, il a dit hier à Vienne que des mesures supplémentaires seraient prises", a dit Pierre Moscovici.
Pour la neutralité du Net
La Federal Communications Commission (FCC) – le régulateur américain des télécoms – a adopté jeudi une nouvelle réglementation controversée visant à empêcher l'émergence d'un Internet à deux vitesses, où certains services en ligne seraient privilégiés par rapport à d'autres. Les commissaires de la FCC ont adopté par trois voix contre deux ces règles, qui interdisent notamment aux fournisseurs d'accès à Internet de ralentir ou bloquer certains contenus ou services en ligne légaux, ou encore d'accorder une connexion plus rapide à certains d'entre eux moyennant finances. Le régulateur tente ainsi de garantir la "neutralité" d'Internet, un principe qui fait polémique aux Etats-Unis comme dans d'autres pays et qui repose sur un accès identique à la Toile pour tous. Une régulation précédente de la FCC à cet effet avait été annulée il y a un an par la justice à la suite d'un recours du poids lourd de la téléphonie Verizon, et le nouveau projet a lui aussi provoqué d'intenses débats. (Lire dans la rubrique Pixels : Etats-Unis : victoire cruciale pour la neutralité du Net)
"Internet est le meilleur outil de la liberté d'expression" et il "est trop important pour permettre aux fournisseurs d'accès à haut débit de fixer les règles", a encore fait valoir avant le vote jeudi le président de la FCC, Tom Wheeler.
L'un des deux commissaires opposés au projet, Ajit Pai, a par contre évoqué "un virage monumental vers un contrôle gouvernemental d'Internet".
La consommation des ménages français continue sa progression
La consommation des ménages français en biens a progressé de 0,6 % en janvier, portée par les achats d'automobiles et les dépenses de gaz et d'électricité à la faveur de températures de retour à un niveau proche des normales saisonnières,selon les données publiées vendredi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'Insee a révisé dans le même temps à 1,6 %, contre 1,5 % annoncé précédemment, la hausse du mois de décembre. La consommation des ménages en biens représente un peu moins de 50 % de leur consommation totale.
Janvier a été marqué par un rebond de 1,9 % des achats de biens durables, imputable pour l'essentiel aux achats d'automobiles (+ 3,2 %, après – 0,1 % en décembre).
TEXTOS
Tourisme : le site américain Airbnb, critiqué pour concurrencer les hôtels et favoriser les locations courtes non déclarées, a assuré jeudi vouloir"coopérer" avec la Ville de Paris et les autorités, à quelques semaines de l'obligation de collecter la taxe de séjour auprès de ses hôtes.
Distribution : la Fnac a confirmé en 2014 son redressement, en multipliant par près de trois son bénéfice net et en stoppant l'érosion de ses ventes, avec une dynamique retrouvée en France.
Sur l'exercice 2014, le groupe a enregistré un bénéfice net de 41 millions d'euros, contre 15 millions en 2013, et des pertes de 142 millions en 2012. 
Restauration :Groupe Flo, dont les brasseries et restaus (Hippopotamus, Tablapizza) connaissent une baisse de fréquentation depuis des mois, accuse une perte nette de 35,7 millions d'euros sur son exercice 2014, et mise sur son plan de redressement pour sortir la tête de l'eau. 
Etats-Unis :plusieurs statistiques sont dévoilées : PIB au quatrième trimestre vers 14 h 30, et confiance des consommateurs en février vers 15 h 55.
Tourisme : la fréquentation touristique des hébergements collectifs français (hôtels, résidences de tourisme, campings) a enregistré entre octobre et décembre 2014 son cinquième trimestre de baisse d'affilée, reculant de 1,2 % sur un an, en raison d'une clientèle hexagonale qui se raréfie, a indiqué l'Insee jeudi.
Japon : les usines japonaises ont produit plus de machines et d'appareils électroniques en janvier, alors que les exportations ont augmenté, mais les coûts d'énergie plus faibles, en raison du pétrole brut moins cher, n'ont pas fourni un coup de pouce aux dépenses de consommation.
Espionnage : la cybermenace qui pèse sur les Etats-Unis est moins celle d'une attaque d'envergure que celle d'une multiplication d'offensives de "faibles à moyenne" intensité, a estimé jeudi à Washington le directeur du renseignement américain, James Clapper.
Robotique : les 300 premiers robots Pepper proposés aux développeurs au Japon ont été attribués en une minute, a affirmé vendredi le groupe de télécommunication Softbank, qui a pris le contrôle de la société française Aldebaran, conceptrice du semi-humanoïde.
POINTS MARCHÉS
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+ 59 %
Airbus Group a vu son bénéfice net bondir de 59 % en 2014, à 2,34 milliards d'euros, et anticipe une augmentation des revenus et une légère hausse de son résultat d'exploitation (Ebit) en 2015 et de son carnet de commandes d'avions commerciaux.
Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 60,7 milliards d'euros mais les prises de commandes reculent de 23% à 166,4 milliards. Il fait état d'une charge nette de 551 millions d'euros au quatrième trimestre due aux retards sur le programme de l'avion de transport militaire A400M. "Nous avons nettement amélioré la rentabilité et la génération de trésorerie en 2014 grâce à une solide performance opérationnelle et un carnet de commandes record à la fin de l'année", s'est félicité Tom Enders, le président exécutif d'Airbus Group. M. Enders a confirmé que"le seuil de rentabilité pour l'A380 sera atteint en 2015".

CAC 40

12:09 27/02/20154 910,51 PTS -0 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 AIRBUS GROUP 55,24 €  +6,99 % 
 SOLVAY 132,55 €  +2,24 % 
 GDF SUEZ 19,81 €  +1,72 % 
 VEOLIA ENVIRON. 17,20 €  +1,33 % 
 RENAULT 85,28 €  +1,17 % 
 UNIBAIL-RODAMCO 257,40 €  -1,17 % 
 ALCATEL-LUCENT 3,49 €  -1,5 % 
 VINCI 52,62 €  -1,59 % 
 ACCOR 46,60 €  -1,64 % 
 ORANGE 16,13 €  -1,95 % 
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VALEUR DU JOUR

GROUPE FNAC

18:15 26/01/201543,57 € +5,06 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h08  1,12 $  +0,28 % 
 Pétrole Brent 12h09  61,19 $  +1,9 % 
 Or 12h08  1 206,24 $  -0,33 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h09  4 910,51 PTS  -0 % 
 Dow Jones 22h49  18 214,42 PTS  -0,06 % 
BLOG
Faut-il sanctionner les excédents allemands ?

Depuis 2012, la Commission européenne analyse chaque année les déséquilibres macroéconomiques en Europe : en novembre, un mécanisme d'alerte signale, pays par pays, les déséquilibres éventuels. Les pays qui présentent des déséquilibres sont alors soumis à une évaluation approfondie qui aboutit à des recommandations du Conseil européen, sur proposition de la Commission. Pour les pays de la zone euro, si les déséquilibres sont jugés excessifs, l'Etat membre est soumis à une procédure de déséquilibres macroéconomiques (PDM) et doit présenter un plan de mesures correctives, qui doit être avalisé par le Conseil.

Le mécanisme d'alerte est basé sur un tableau de bord comportant cinq indicateurs de déséquilibres extérieurs (solde courant, position extérieure, évolution du taux de change effectif réel, évolution des parts de marché à l'exportation et évolution des coûts salariaux unitaires nominaux), et six indicateurs de déséquilibres internes (taux de chômage, variation des prix du logement, dette publique, dette privée, variation du passif des institutions financières, flux de crédit au secteur privé). L'alerte est donnée quand l'indicateur dépasse une valeur seuil, par exemple 60 % du PIB pour la dette publique, 10 % pour le taux de chômage, – 4 % (respectivement + 6 %) pour un déficit (respectivement excédent) courant.

D'un côté, ce processus tire les leçons de la montée des déséquilibres enregistrée avant la crise. Au moment du traité de Maastricht, les négociateurs étaient persuadés que les déséquilibres économiques ne pouvaient provenir que du comportement de l'Etat ; il suffisait donc de fixer des limites aux déficits et dettes publics. Cependant, de 1999 à 2007, la zone euro a connu une forte montée des déséquilibres issus principalement des comportements privés : exubérance financière, bulles mobilières et immobilières, gonflement des déficits extérieurs dans les pays du Sud, recherche effrénée de compétitivité en Allemagne. Ces déséquilibres sont devenus intolérables après la crise financière et demandent des ajustements pénibles. Aussi la PDM cherche-t-elle à éviter que de tels errements se reproduisent…
Lu sur le blog de l'OFCE
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Pourquoi les Français se ruent sur l'assurance-vie
Le Figaro économie : Croissance : la France à la traîne en Europe
The Wall Street Journal : Standard Chartered se choisit une nouvelle direction
Financial Times : Etats-Unis : adoption de règles pour empêcher un Internet à deux vitesses
ÉTUDES
EUROPE (1)
La France à la recherche d'un récit européen
Source : Fondation Schuman.
EUROPE (2)
Union Européenne : le défi maritime
Source : Centre d'études stratégiques de la marine.
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
La cybersécurité
Source : Eurobaromètre.
SECTEUR FINANCIER
La microfinance dans les outre-mer
Source : Conseil économique, social et environnemental (CESE).

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