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vendredi 30 janvier 2015

EELV: entre le Front de Gauche et le PS, les écologistes ne tranchent pas

Le Huffington Post

EELV: entre le Front de Gauche et le PS, les écologistes ne tranchent pas


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DUFLOT PLACE
Jadis alliés, Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé affichent des ambitions et des stratégies désormais irréconciliables | AFP
POLITIQUE - Il aura suffi d'une étincelle. En se prononçant dans une tribune publiée par Le HuffPost en faveur d'une "primaire de l'espoir" qui réunirait la gauche radicale, les écologistes et les frondeurs du PS, le porte-parole d'Europe-Ecologie Les Verts Julien Bayou a donné un coup de pied dans la fourmilière d'une gauche en pleine recomposition.
Au-delà d'une primaire contre la gauche sociale-démocrate incarnée par François Hollande et Manuel Valls, c'est bien un appel à constituer un nouveau mouvement transpartisan, sur le modèle du Syriza grec, qu'a lancé l'ancien activiste de Jeudi Noir. "A Cécile Duflot, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Pierre Larrouturou, Benoit Hamon, Christiane Taubira, Arnaud Montebourg, Clémentine Autain et tous les autres, je dis ceci : il est temps de faire mouvement", interpelle le conseiller régional et chef de file avec Eva Joly de l'aile gauche du parti écologiste.
Autant dire que cette proposition a fortement déplu au Parti socialiste, qui se prépare à un congrès tendu en juin, et aux cadres d'Europe-Ecologie qui militent plus ou moins ouvertement pour un retour au gouvernement.
"Attitude irresponsable": l'argument de l'union sacrée
"Julien Bayou propose ni plus ni moins une scission dans le Parti socialiste pour organiser les primaires de la radicalité. Cette attitude est irresponsable", a immédiatement dénoncé le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, dans un communiqué, critiquant vertement un "accroc inadmissible dans l'union de la gauche dans un moment où l'enjeu n'est pas la division, mais l'union pour faire face au danger frontiste et au retour de la droite".
Des arguments repris presque mot pour mot ce vendredi 30 janvier par le co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale, François de Rugy.
2 sondages redonnent le en tête, mais la priorité d'un porte-parole est d'appeler à la division de la gauche. où es-tu?

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