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dimanche 30 novembre 2014

Obama, l’Ukraine et la Russie: mensonges et réalités


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Obama, l’Ukraine et la Russie: mensonges et réalités

Mondialisation.ca, 01 décembre 2014

                                       biden-blasts-russia 

La photo nous montre le vice-président des États-Unis, Joe Biden en compagnie du premier ministre d’Ukraine, Yatséniuk. Il faut savoir que ce Yatséniuk est, depuis les temps de la préparation du coup d’État, le candidat préféré de Washington pour occuper, dans un nouveau gouvernement la fonction de premier ministre. Les élections qui ont suivi ce coup d’État n’ont été que des formalités pour donner la crédibilité légale à ces nouveaux arrivants.
On se souviendra qu’à l’automne 2013 des manifestations soigneusement préparées par les services secrets des États-Unis en collaboration avec ceux de l’OTAN sont parvenues à déloger le Président légitimement élu d’alors ainsi que son gouvernement pour le remplacer par des gens plus raisonnables à l’endroit des intérêts et projets des États-Unis et de l’OTAN dans cette Ukraine, placée entre leurs mains. Ce n’est un secret pour personne que l’objectif est la conversion de ce territoire frontalier avec la Russie en une zone de premier plan pour y installer une base militaire hautement équipée pour faire face à la Russie. D’où l’importance qu’il soit entièrement ouvert aux forces de l’OTAN et aux différentes organisations de l’armée étasunienne.
                                       
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que ces hommes de main soient soigneusement traités et que leurs services soient grassement récompensés. Ces jours-ci, le président Poroshenko prépare un projet de loi permettant à des étrangers à participer aux activités du gouvernement et à y occuper des postes de responsabilité.
“Mon idée est d’apporter des amendements aux lois qui permettent d’embaucher des étrangers dans la fonction publique, même au gouvernement”, a déclaré le chef de l’État lors de la première réunion de la Rada suprême (parlement) de la 8e législature. »
C’est dire que les portes s’ouvrent aux bons samaritains des États-Unis et de l’Europe pour prendre contrôle, des principaux leviers des pouvoirs d’État. Déjà, le fils du vice-président Biden y a pied à terre comme membre du Conseil d’Administration. Voici ce qu’en dit le réseau Voltaire.
 « La société Burisma Holdings, première compagnie d’exploitation du gaz ukrainien, a confirmé le 13 mai 2014 la nomination de R. Hunter Biden (photo) à son conseil d’administration… Burisma Holdings est une compagnie très secrète. Elle est enregistrée à Chypre depuis la « révolution orange ». Elle aurait acquis la plupart des sociétés gazières ukrainiennes. Selon l’Anticorruption Action Center, Burisma Holdings appartiendrait depuis 2011 à Ihor Kolomoïsky [1]. Ce dernier, qui préside le Parlement juif européen et détient la moitié de la chaîne de télévision Jewish News One [2], a été nommé le 2 mars par les autorités putschistes de Kiev gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Il financerait les troupes d’assaut impliquées le 2 mai dans les massacres d’Odessa [3]. »
Il s’agit de la prise de contrôle d’un État par une révolution couleur planifiée et orchestrée à haut niveau et menée à terme par des mercenaires nazis dont la violence s’est révélée sans limites lors des affrontements qui se sont produits entre le 30 novembre 2013 jusqu’au 22 février 2014. Les violences furent telles que le Conseil de l’Europe plaide pour qu’il y ait une enquête effective.
Pendant ce temps, des massacres se poursuivent dans le sud-est de l’Ukraine et des mesures gouvernementales privent les populations de cette région de biens essentiels. Voici un extrait des propos tenus par le président Porochenko en octobre dernier à l’encontre des dissidents du sud-est de l’Ukraine.
« Nous aurons du travail, eux – non ! Nous aurons les retraites, eux – non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux – non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol. Parce qu’ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, et précisément comme ça que nous gagnerons la guerre » !
Il ne faut pas oublier cet avion MH 17 de Malaisie qui fut abattu par des avions chasseurs qui le suivaient. C’est présentement l’hypothèse qui s’impose de plus en plus sur la base d’observations des débris de l’avion ainsi que de certains documents photo et radars fournis par la Russie.
Tout indique que ce fut une opération réalisée sous faux drapeau dans le but de discréditer la Russie et les Ukrainiens prorusses du sud-est de l’Ukraine. Mis à part les accusations portées par les États-Unis, l’Ukraine et l’OTAN, aucun n’a fourni la moindre preuve crédible. Celles qui auraient pu être produites ont été saisies par le gouvernement ukrainien, comme ce fut le cas pour les enregistrements des conversations entre l’équipage du MH17 et les contrôleurs aériens. Les États unis, pour leur part, disposant de toutes les photos radars et celles des satellites, s’abstiennent de les rendre publiques.
La rencontre de Biden avec le premier ministre ukrainien avait pour objectif de distribuer des millions de dollars. Des hackers ont mis la main sur ces documents qui sont reproduits ici.
Comme le signalait le président Obama dans son intervention au G-20 d’Australie, un des principes fondamentaux des relations internationales des États-Unis est la non-intervention dans les affaires internes d’un pays.
J’espère que c’est clair pour tout le monde.
Je termine avec ces propos de Poutine qui n’a pas l’habitude de parler que pour parler. Un extrait tiré d’un commentaire.
«…le monde, je veux le souligner, j’en ai parlé et je le répète, s’est radicalement transformé. Apparemment, ceux qui sans cesse barbouillent des révolutions de couleur se prennent pour de grands artistes et ne peuvent s’arrêter.
Des combats se déroulent actuellement dans l’est de l’Ukraine. Les autorités centrales y ont envoyé des troupes et utilisent des missiles balistiques. Y a-t-il quelqu’un qui en parle? Pas un mot.
La Russie ne permettra pas à Kiev d’éliminer ses adversaires politiques dans le sud-est de l’Ukraine.»
Voilà où nous en sommes. Nos médias ne parlent pas beaucoup de ces choses. Quant au Canada, il n’a rien à y redire, si ce n’est que Poutine doit sortir d’Ukraine même s’il n’y est pas.
Oscar Fortin
27 novembre 2014

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